LETTRE OUVERTE DE GODFROY-LUTHER GONDJE-DJANAYANG A FAT, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Objet : Les formules mathématiques et irrationnelles du Professeur Faustin-Archange Touadera.
Monsieur le Président cher compatriote,
Avant que cette lettre puisse vous permettre de trouver votre formule mathématique et irrationnelle
qui sera certainement la formule aggravante de la souffrance de mes compatriotes, il serait
indispensable que je puisse saisir cette occasion non seulement de rafraîchir votre mémoire, mais
de remettre aussi votre pendule politicienne à l’heure.
Mon très cher compatriote Monsieur le Président,
Votre élection à la magistrature suprême de l’état qui a été un véritable fruit de sacrifice de courage
de mes compatriotes laisse un grand doute six mois après votre élection d’intégrer la rupture, la
justice, la cohésion sociale et le mérite dans votre système de management. Aucune personne ne
pourra remettre de nos jours en cause votre sens élevé de clientélisme, d’amateurisme et de surcroît
de faire revenir en puissance sur la scène politique les bourreaux de mes compatriotes.
Avant votre investiture, j’ai pris une fois de plus mon courage républicain, lors de votre passage sur
Paris en séance de travail de vous évoquer le cas de toutes les victimes de la crise centrafricaine qui
ne doit pas être oubliées, votre réponse a été rassurante séance tenante
Comme les mathématiques sont des formules rationnelles et que la politique utilise les formules
rationnelles et irrationnelles, l’opinion publique et moi-même, nous constatons que notre pays se
dirige aujourd’hui vers une disparition voulue par vous-même.
Les indicateurs sont rouges à tous les niveaux, le partage du gâteau est devenu monnaie courante, la
médiocrité avec les prédateurs de la république est votre nouvelle orientation sacerdorcale.
Monsieur le Président mon très cher compatriote, pourriez- vous me répondre à ces interrogations,
comment justifierai vous lorsque vous acceptiez de recevoir au Palais de la renaissance les
personnes poursuives par la justice nationale et internationale et qui sont les présumés auteurs de la
souffrance de mon peuple ? Depuis votre prise de pouvoir combien de mes compatriotes sont morts
et continuent de se faire massacrer et torturer à l’intérieur et l’intérieur du pays ? et pourtant pendant
votre discours d’intronisation la rupture, la restauration de la sécurité, la justice et l’état de droit sont
considérés comme votre cheval de bataille hélas ! Factuellement parlant ces interrogations
échapperont à votre formule irrationnelle et mathématique.
Fort de ce constat, comme j’aime mon peuple et je crois fermement à la république avant que la
cloche sonne en défaveur de mon peuple, je propose ce qui suit: la rupture et le pragmatisme
politique, et non la rupture dans la continuité, certainement mon plan de sauvetage stratégique et
réactif pour une gouvernance ambitieuse avec des institutions fortes de notre pays se dévoilera dans
les prochaines épisodes.
« Il y'a jamais deux capitaines dans un bateau, mais malheureusement dans votre bateau, il existe
deux capitaines ».
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la république, l’expression de mes salutations
patriotiques.
Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG.
Ampliation :
La presse