LE MRDP DÉSIGNE SON PORTE PAROLE

Publié le par TAKA PARLER

Willliam NDJAPOU
Willliam NDJAPOU

Le Mouvement pour la Résistance et la Défense de la Patrie née en Aout dernier dans la Ouaka, région centrale et très riche de la République Centrafricaine est une organisation civile de la jeunesse centrafricaine particulièrement de la Ouaka. Son objectif premier est la protection des populations civiles contre les exactions de la Séléka. Ce mouvement bien apolitique dispose toutefois d'une branche armée.

C'est depuis Juillet, que pour une meilleure visibilité, plusieurs personnalités centrafricaines de la jeunesse furent sollicitées afin de porter haut la voix de la jeunesse de la Ouaka.

Entre marche pacifique organisée récemment, celle du 03 septembre 2016 pour exiger l'amélioration des conditions sécuritaires dans la région qui demeure entre autre une des preuves de la volonté grandissante de cette jeunesse oubliée et meurtrie du centre de la Centrafrique qui a décidé de se prendre en main.

Le MRDP a finalement porté son choix sur William NDJAPOU, membre de la DIaspora et résident en Afrique de l'Ouest, il incarne cette jeunesse révolutionnaire et consciente qui se bat pour un renouveau.

Monsieur William Ndjapou très connu pour ses articles à caractère brutal mais franc, a tout de meme posé des conditions au mouvement;

D'une part, l'interdiction de faire du mal aux femmes, enfants et vieillards et d'autres, la redéfinition des priorités et idéaux du Mouvement qui doivent s'accorder avec les autorités républicaines en place.

En effet, le MRDP est un mouvement qui reconnait toutes les autorités nationales, les institutions républicaines et les forces régulières Facas, son seul souci étant la lutte contre la séléka de Ali Darassa et complices dans la Ouaka, et ce pour le bien être des populations, la conservation de la culture des autochtones, l'opposition à la partition de la RCA et la dénonciation de la complicité de la Minusca dans cette zone, particulièrement celle du contingent Mauritanien et du chef de Bureau Minusca de la ville de Bambari.

La semaine passée, le MRDP a établit un mémorandum dont il fixe l'ultimatum de 30 jours pour la prise en compte de ses revendications citoyennes, passé ce délai, le Mouvement s'entend passer à la vitesse supérieure.

Le Porte Parole du MRDP

Willliam NDJAPOU

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G
Ahahahahahaha……..<br /> Certains petits rêveurs en mal de nationalisme ont crues avoir trouvé un nouveau combat, celui de choisir à la place du service de maintien de la paix des Nations Unies, la nationalité, l’orientation religieuse, voir alimentaire des contingents qui seront affectés dans leurs régions. Pour cela, ils organisent du vacarme autour de la question sur base de mensonge, d’ignorance, de légèreté et de manque criard de connaissance.<br /> Qu’en est’ il réellement ?<br /> Au début de la crise, la région de la Ouaka a été cité comme exemple de cohésion sociale et du vivre ensemble entre les communautés car la paix y régnée malgré l’embrasement à Bangui et dans les régions de l’Ouest. Cette tranquillité a poussé même la population peulh fuyant les exactions à Bangui (PK13) à choisir d’être déporté dans cette région pour retrouver la sécurité et la quiétude. Cette paix n’est que de courte durée quand les Balaka venus de Bossangoa se sont installés à LIWA (10 km de Bambari sur la route d’Alindao). Ils ont commencés à vacciner une partie de la population (l’autre partie à refuser et a quitté le village), tenir nuitamment des réunions à l’école de LIWA, distribuer des amulettes faites de cornes et ongles des animaux sauvages, le tout emballer et cousu dans des sacs dites de banco. De la sauvagerie et de la barbarie en quelques sortes. Le message qu’ils font passer se résument ainsi : « Ce pays nous appartiens, il faut chasser les peulh et les musulmans qui sont des étrangers et qui sont venus volés nos richesses ». Faisant suite à la formation reçue, la première attaque est intervenue sur la route LIWA-Bocolbo qui s’est soldée par l’assassina d’un peulh passager d’un taxi moto. Le chauffeur a réussi à fuir et alerté les siens qui ont organisés la riposte sur la population de LIWA. Voilà comment les choses ont commencé. La suite tout le monde le sait. Tueries de masse, incendie des habitations, exodes et déplacement, abandon des villages et champs, vol de bétail, concentration des populations sur sites de fortune surpeuplées et insalubres, division de la ville en deux parties, etc… <br /> L’arrivée des contingents congolais de la RDC a un peu calmé la situation et redonner espoir d’un règlement rapide de la crise. Ces derniers grands consommateurs des filles et de l’alcool vivaient à 100 à l’heure en vendant de l’eau minérale, du kit de petit déjeuner et du poisson de la mer importé pour leur alimentation personnel. Ils avaient loués clandestinement des maisons dans les quartiers pour assouvir leurs besoins. Tout le monde trouvait son compte dans ce business. Des parents plus gourmands, poussés par l’appât du gain ont commencés à pousser leurs enfants pour dénoncer les congolais qui pour grossesse, qui pour viol imaginaire. Les Nations Unies sont obligées de réagir pour sauver leur honneur. Ils ont renvoyés le contingent congolais pour les remplacer par les Mauritaniens plus rigoureux, ne fréquentant pas les débits de boisson, ne consommant pas les bordels et ne puisant pas dans leur stock alimentaire pour vendre aux petits affairistes du coin. Du coup des rumeurs ont commencées à circuler sur eux faisant allusion de leur connivence avec la population musulmane. De l’amalgame à la centrafricaine permettant de salir leur réputation et leur vigilance. En effet, ils ont à plusieurs reprises empêché des massacres et de vol de bétail. C’est ainsi que des petits malins (constituaient en relais à Bangui et ailleurs) ont crues devoir organiser ce tintamarre pour obtenir gain de cause. Ils ignorent les règles de déploiement des contingents des Nations Unies. Les critères d’évaluation des performances de ces soldats ne relèvent pas des habituels mensonges auxquels nous sommes habitués chez nous. Il faut plus, vraiment plus pour détrôner ce contingent qui fait bien son travail. Nous avons eu la même attitude envers les Français, les Tchadiens, les Ougandais, que sait-je encore ? …. Tous exaspérés par notre ingratitude ont ou sont en cours de plier bagages. Nous sommes les premiers à commencer à pleurer leur départ alors que notre problème n’est pas régler. Ohhhhh, …. Centrafricain, il faut grandir si non nous serons la risée du monde.
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N
Cela a le mérite d'être clair et limpide comme l'eau de roche ...Félicitations et Soutiens!
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W
M Gaga, pour ma part, tout ce que je dois dire c'est que la Ouaka souffre, et voir sa jeunesse s'engager résolument sur le chemin de sa liberation c 'est une tres bonne chose<br /> J'encvourage M William NDJAPOU qui depuis le debut de la crise, bien que jeune a toujours été engagé pour notre pays