DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.

Publié le par TAKA PARLER

ABDOU KARIM MECKASSOUA, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE 1 ER VICE PRÉSIDENT AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS
ABDOU KARIM MECKASSOUA, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE 1 ER VICE PRÉSIDENT AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS

Cet exercice s’est déroulé en présence du Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Abdou Karim Meckassoua qui y attache un intérêt.

Faudrait-il le rappeler, les députés ont un rôle essentiel dans un pays et surtout dans une démocratie naissante comme celle de la République Centrafricaine.

Les députés Centrafricains ne doivent pas être attirés ou se contenter prioritairement, exclusivement aux avantages qui s’attachent à leur statut, notamment des indemnités, l’immunité parlementaire que beaucoup d’entre eux interprètent comme une protection juridique absolue contre tous leurs actes, selon l’opinion courante.

Mais ils doivent jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu par la loi fondamentale de la République Centrafricaine à savoir, le contrôle de l’action du gouvernement qui est l’une des fonctions principales du parlement et fournit aux députés une gamme étendue de moyens notamment : le droit permanent à l’information (audition des Ministres), les questions écrites (demandes de renseignements ou d’explications au gouvernement formulées par écrit pouvant être transformées en questions orales s’il n’y a pas eu de réponses), les questions orales avec ou sans débat, la constitution de commissions d’enquêtes pour recueillir des informations sur des faits déterminés n’ayant pas fait l’objet de poursuites judiciaires, les commissions de contrôle pour examiner la gestion administrative, financière ou technique des services publics ou entreprises nationales, le contrôle budgétaire, moyen très important de vérification du travail du gouvernement, les questions au gouvernement ou questions d’actualité, portant sur des problèmes d’actualité.

La République Centrafricaine est devenue le pays où des groupes armés s’installent sans inquiétude et pillent, violent, enlèvent la population.

C’est dans ce cadre que l’Assemblée nationale a consacré la journée de mercredi, 24 août à l’audition des cinq membres du gouvernement. Conformément à l’article 71 alinéa 4 de la Constitution, qui stipule que les députés de la nation peuvent poser aux membres du gouvernement des questions d’actualité nationale ou internationale, les élus de la nation ont donc d’abord auditionné le ministre de la sécurité publique et celui de la défense sur les questions sécuritaires préoccupantes de l’heure. Cette procédure a lieu chaque fois que le besoin se fait sentir en séance plénière au moins une fois par mois, même en dehors des sessions.

De cette affaire dénommée « affaire Galafondo » par les députés, les ministres concernés ont constaté avec regret la collaboration en ces périodes entre la MINUSCA et le gouvernement qui, n’ayant pas les moyens nécessaires pour traquer et intercepter les éléments de la Séléka qui avaient quitté la capitale Centrafricaine comptait sur les forces internationales pour mener cette opération.

Le Ministre Jean Christophe Nguinza en charge du Secrétariat Général du Gouvernement a conduit la délégation gouvernementale composée de 5 Ministres, à savoir: Jean Serge Bokassa de la Sécurité Publique et de l'Administration du territoire, Joseph Yakete de la défense accompagné du chef d'Etat Major Ngaifé, Flavien Mbata de la Justice et garde des sceaux, Charles Armel Doubane des Affaires Etrangères. Au cours de cette audition, les nombreuses questions ont été posées, notamment les questions liées à l'actualité qui concerne la fuite de la bande à Abdoulaye Hissein et Tidjani. Le Bureau de l'Assemblée Nationale et celui des commissions élargies ont voulu savoir comment la fuite a été possible malgré la vigilance et la présence de la Minusca. A cette question, le Ministre en Charge de la Sécurité Publique, Jean Serge Bokassa répondra que conformément à l'accord signé le 02 Septembre 2014 entre la Minusca et la République Centrafricaine pour prêter mains fortes à la RCA afin d'exécuter les mandats d’arrêt, lla Minusca avait fait part de sa disponibilité d'assister le gouvernement dans cette tache. Il constate avec regret qu'elle n'a pas joué pleinement son rôle .

S'agissant de l'inexécution des différents mandats d’arrêt, le Ministre de la Justice garde des sceaux Flavien Mbata répond aux préoccupations des membres du bureau et de la commission élargie de l'Assemblée Nationale en ces termes. Il y'a trois sortes de mandat qui ont été émis depuis l'accession de l'ex coalition Séléka à Bangui.

Le premier concerne Bozize et sa clique par rapport aux nombreuses plaintes enregistrées au parquet, le Procureur de la République de l'époque a fait un réquisitoire au cours du quel ce mandat a été émis contre les anciens dirigeants de la RCA.

Le deuxième mandat concerne les Anti Balaka et la Séléka;

Le troisième mandat fait référence à l'attaque de l'église Fatima et la séquestration des Policiers. La commission a également voulu connaitre la suite judiciaire sur l'arrestation et la mise en liberté provisoire de Francis Bozize.

Concernant le Ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane, les députés ont voulu avoir des explications sur le malheureux incident qui avait eu lieu pendant la Journée internationale de l'arbre entre l'Honorable Aurélien Simplice Zingas, 1er Vice Président de l'Assemblée Nationale et Ngaifé, Chef d'Etat Major des Armées. Ce dernier répondra qu'il s'agit tout simplement d'une incompréhension.

Notons également que c'est l'une des rares fois que les élus du peuple, jouent pleinement leur rôle qui est aussi celui de rechercher les informations pour éclairer l'opinion publique sur des questions liées à l'actualité. Le Président de l'Assemblée, Abdou Karim Meckassoua compte bien jouer son rôle d'aiguillon. En attendant d'autres informations, nous vous prions de bien vouloir suivre nos regards, vous constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !

LA RÉDACTION DE TAKA PARLER NEWS

L'HONORABLE EMILIE BEATRICE EPAYE, PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION AFFAIRES ÉTRANGÈRES

L'HONORABLE EMILIE BEATRICE EPAYE, PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION AFFAIRES ÉTRANGÈRES

DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.
L'HONORABLE EMILIE BEATRICE EPAYE ET L'HONORABLE THIERRY VACKAT, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DÉFENSE

L'HONORABLE EMILIE BEATRICE EPAYE ET L'HONORABLE THIERRY VACKAT, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DÉFENSE

DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.
A GAUCHE, L'HONORABLE DAVY YAMA. 3EM VICE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

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A GAUCHE, NGAIFE, CHEF D'ETAT MAJOR DES ARMÉES

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DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.
L'HONORABLE AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS 1 ER VICE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

L'HONORABLE AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS 1 ER VICE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

LE MINISTRE DE LA DEFENSE, JOSEPH YAKETE ET NGUINZA JEAN CHRISTOPHE MINISTRE EN CHARGE DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT

LE MINISTRE DE LA DEFENSE, JOSEPH YAKETE ET NGUINZA JEAN CHRISTOPHE MINISTRE EN CHARGE DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT

CHARLES ARMEL  DOUBANE, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES. JEAN SERGE BOKASSA MINISTRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE L'ADMINISTRATION DU TERRITOIRE. JOSEPH YAKETE MINISTRE DE LA DÉFENSE

CHARLES ARMEL DOUBANE, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES. JEAN SERGE BOKASSA MINISTRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE L'ADMINISTRATION DU TERRITOIRE. JOSEPH YAKETE MINISTRE DE LA DÉFENSE

DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.
DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.
ABDOU KARIM MECKASSOUA, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS 1 ER VICE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

ABDOU KARIM MECKASSOUA, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET AURÉLIEN SIMPLICE ZINGAS 1 ER VICE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

L'HONORABLE BONDJO MAXIME, 1 ER QUESTEUR ET ISSA MARC 2 EM QUESTEUR

L'HONORABLE BONDJO MAXIME, 1 ER QUESTEUR ET ISSA MARC 2 EM QUESTEUR

DANS LE CADRE DU CONTRÔLE PARLEMENTAIRE, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LES COMMISSIONS ÉLARGIES ONT AUDITIONNÉ 5 MEMBRES DU GOUVERNEMENT SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITÉ.

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T
Il n'y a qu'en RCA, pays des paradoxes où on ne respecte rien. Les simples us et coutumes des règles protocolaires ne sont pas admises et sont copieusement bafouées par ceux qui sont censés l'incarner. Et un Ministre de son Etat trouve que cette attitude vulgaire et immature d'u Officier Supérieur face un Elu de la Nation soit une simple incompréhension. C'est bien dommage. Ce brave Général, Chef d'Etat Major, qui brille aujourd'hui par un comportement enfantin, était où hier quand de simples civils armés "les SELEKA" ont pris le pouvoir et mis en sac tout le pays, en tuant, pillant, massacrant, volant, détruisant tout? Ce n'est pas ce Général censé protéger les centrafricains qui a pris la fuite abandonnant des populations civiles à leur triste sort? Voilà les mêmes hier qui ont induit leur Général Président en erreur qui reviennent à la face des centrafricains meurtris dans leur chair et dans leur âme montrent qu'ils existent parce qu'ils partent un ou deux galons de Généraux sur leur épaule, oubliant hier leur devoir en honneur de défendre la patrie! Où était le Général NGAIFE quand les Chefs rebelles et leur troupe plus de trente personnes ont quitté le km5 traverser toute la ville et franchir le check point du PK12?, Où était ce soit disant brave Général fuyard hier devant des civils armés? Où sont l'honneur et la dignité d'un Officier supérieur qui plus est, un Chef d'Etat Major?
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B
On a dit que le Chef d'Etat Major de l'Armée Centrafricaine, ngaife, dans sa bravoure, après avoir neutralisé le Vice-Président de l'Assemblée qui ne vaut pas un Ministre, a rattrapé et neutralisé à KAGA-Bandoro les Chefs rebelles qui ont fuit, Abdoulaye Hissein, et les autres et qu'il serait à la recherche de Nouredine Adam, de Sabone et d'Ali NDARAS!!!!!!!!!! Bravo, mon Général, vous êtes brave pour les civils!!!!!! mais fuyard devant la seleka!!!!!!!!!!!!
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B
Où était le fameux Général NGAIFE quand les SELEKA ont pris Bangui? C'est maintenant qu'on voit et on entend parler d'un certain Général NGAIFE, Chef d'Etat Major, après des centaines de milliers de morts?
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M
En RCA, le pays où les gendarmes sont des OISEAUX et les Capitaines des Poissons, les Généraux montrent leur galon devant de simple civil, même si ce civil est élu de la Nation. Mais ces mêmes GÉNÉRAUX mille ETOILES prennent la poudre d'escampettes devant les SELEKA va nus pieds pour aller se se réfugier à MPOKO (mars 2013). Nos gradés généraux feraient mieux d'aller courir derrière les HISSEIN et autres qui les narguent et les traitent de GÉNÉRAUX d’Opérette. Un Député a la légitimité du Peuple, le Chef d'Etat Major n'a qu'un Décret qui vient DU Président!
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N
Je suis désolé mais rien de consistant ne transparaît de cette convocation des membres du gouvernement ainsi que du chef d'état major des Facas par les députés pour éclairer la lanterne de la population.
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