DEUX FOIS RECALE, NGAISSONA DENONCE L'ACHARNEMENT POLITIQUE DES AUTORITES DE LA TRANSITION.

Publié le par TAKA PARLER

 Patrice Edouard Ngaïssona
Patrice Edouard Ngaïssona

Le candidat doublement recalé et à la Présidentielle et aux législatives, Patrice Édouard Ngaïssona, dénonce au cours d'un point de presse qu'il a animé ce 21 décembre, l'acharnement politique des autorités de la transition contre sa personne.

« Je constate que le gouvernement de transition fait de l'acharnement politique contre ma personne mais il n' y a plus rien à faire. Je prends acte de cette décision, même si c'est bien dommage. Je suis Centrafricain et je crois que c'est une erreur irréparable », a-t-il expliqué.

Dans cette même dynamique, le candidat recalé considère la décision rendue par les juges comme « injuste » précisant que les juges centrafricains n'ont pas dit le droit.« J'espère que c'est avec leur âme et conscience qu'ils ont pris cette décision, et que cela ne touche pas à leur intégrité » s'est-il interrogé avant de préciser qu'il apportera toujours son appui au processus électoral en cours dans le pays.

« D'ici peu, je dirais au peuple centrafricain pour qui aller voter ce dimanche 27 décembre », a ajouté Patrice Edouard Ngaïssona avant de rassurer « qu'il n'y aura pas de manifestation hostile car je reste disposé à accompagner le processus électoral jusqu'à son terme ».

Patrice Edouard Ngaïssona a également émis un vœu : « Dans ce contexte, je voudrais dire au peuple centrafricain que cela m'est déjà arrivé, ça continue de me poursuivre malgré ma volonté de ramener la paix et la cohésion sociale. J'ose espérer qu'un jour, qu'une grande machine vienne réhabiliter la justice centrafricaine ».

Mardi 8 décembre, lors de son audience de validation des candidatures à la présidentielle, la Cour constitutionnelle de transition a, une première fois, invalidé la candidature de Patrice Edouard Ngaïssona. Elle a été suivie en cela par le Tribunal administratif qui a une fois de plus invalidé ce 20 décembre, la candidature du même Ngaïssona aux élections législatives dans la commune de Nana Bakassa.

RADIO NDEKE LUKA

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F
Trop d'illusiom M. Kalala. As tu lu le contenu de la nouvelle constitution? Comme on dit souvent dans le pays des aveugles, le voyant est toujours roi. D'hommage a ceux qui ont voter sans lire le contenu.
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N
"J'espère qu'un jour qu'une grande machine vienne réhabiliter la justice centrafricaine"...Propos dignes d'un bouffon semi-illettré qui ne se prend pas pour de la merde et croit être à même de diriger les centrafricains qu'il prend pour un troupeau de moutons...Heureusement que le ridicule ne tue pas Mr Ngaîssona
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K
Un message très fort pour les apprentis assassins dans ce pays. Désormais, il n' y a plus de place pour les tortionnaires, les manipulateurs, les délinquants, les détourneurs des deniers publics et autres chefs de milices armés responsables des tueries, pillages et braquages dans ce pays. Peu à peu la RCA est entrain de redevenir ce pays normal et paisible d'antan. A nous (peuple) de rester toujours vigilant pour refuser le discours de ces vendeurs d'illusions qui nous ont conduit dans l'abime. Nous sommes de nouveau heureux et fiers de notre pays dans la mesure où la nouvelle constitution qui vient d'être adoptée barre également la route aux chefs de milices et autres groupes armés qui pullulent dans le pays. Dorénavant, ces outils de la mort ne serviront plus de fonds de commerce pour l'ascension sociale des plus médiocres d'entre nous. La machine justicière qui est déjà en route s'en chargera de solder les comptes et nous redonner notre dignité aux yeux des autres peuplades de la terre.
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