VOTE DES RÉFUGIÉS CENTRAFRICAINS INVALIDE

Publié le par taka parler

Alexandre Ferdinand Nguendet
Alexandre Ferdinand Nguendet

Nous serons tenter de connaitre vraisemblablement le véritable rôle du CNT. Qu'est ce qui se passe au sein de cette noble institution ? Ou pourquoi prennent-ils des décisions qui sont de nature à semer le chaos ? Reprenons tranquillement toutes ces interrogations sans nous embrouiller, selon nos informations le Conseil National de Transition (CNT) aurait invalidé le vote des réfugiés ? Nous aimerions savoir pourquoi une telle décision aurait été prise ? Ne sont-ils pas Centrafricains ? En invalidant ce vote ne pensez vous pas que cela attisera le feu ? D'abord qui sont ces réfugiés et combien sont-ils ? Qu'est ce qu'ils pourraient faire en cas d'invalidation de leur devoir civique ? Nous tenterons de répondre à ces questions dans l'ordre chronologique. Rappelons que le vote est une manifestation de volonté individuelle ou globale, à l'occasion d'une élection ou prise de décision. Il y'a plusieurs catégories de réfugiés ceux qui ont été forcés par les faits de guerre et d'insécurité ( ils ont pas demandé à quitter le pays) par conséquent ils ont le droit de voter ça dépendra des autorités consulaires basées dans leur pays d'accueil de les identifier et les classer selon leur catégorie sur la liste électorale, les autorités compétentes sus-mentionnées doivent leur délivrer une carte électorale pour leur permettre d'accomplir leur devoir civique.

Le rôle du Conseil National de Transition est de veiller à l'exécution de la feuille de route fixée par les accords de Libreville en 2013 ensuite par l'accord de Brazzaville en 2014, contrôler les actions du Gouvernement quant à l'application de la dite feuille de route (terme flou pour noyer le poisson).

Nous pensons que le choix de cette prise de décision est motivée du fait que le Gouvernement a décidé de faire rentrer ces réfugiés au bercail, ceci étant ils voteront librement à Bangui. Comme si les Centrafricains étaient dupes, l'une des priorités de ce Gouvernement de Transition inscrite sur la feuille de route n'était pas de veiller et faciliter le retour des exilés et des déplacés internes ? Qu'a t'on fait depuis deux ans jusqu'aujourd'hui ? Ce n'est pas en 4 ou 3 mois qu'ils le feront, une fois de plus il y'a anguille sous roche(à suivre de près). Le Gouvernement de Transition a une fois mis les pieds dans les camps de fortune ? Ne serait ce que pour voir comment vivent nos compatriotes qui souffrent avec femmes et enfants ? Pour ne citer que l'Hotel Ledger Plazza aéroport pour reprendre l'expression du compatriote EKA THEOPHILE II. Soyons sérieux ce Gouvernement de Transition ne sait même pas par ou commencer à plus forte raison prendre une décision de les ramener au bercail à 3 mois du scrutin relèverait d'une utopie .

Ces réfugiés et déplacés internes sont plus de 500 mille et attendent juste une chose c'est de s'exprimer à travers les urnes leur mécontentement contre toutes les souffrances affligées à son encontre par les responsables politico-militaires, voire même la communauté internationale représentée par Babacar Gaye qui ne veut surtout pas être au chômage sans oublier les pratiques occultes des autorités de la Transition. En invalidant leur droit civique qui est celui de voter , ne pensez vous pas que ces derniers vont prendre les armes par exemple et se retourner contre ce Gouvernement de Transition ? Et cela plongerait encore une fois la Centrafrique dans la tourmente . Vous remarquerez sans doute que c'est le schéma voulu et souhaiter par le Conseil National de Transition et le Gouvernement . Car même si CSP et Alexandre Ferdinand Nguendet ne s'entendent pas sinon peu, ils sont au moins d'accord sur une chose, que la Transition dure encore et encore. Quel intérêt pour eux d'ailleurs que la paix revienne en Centrafrique ? Cette paix signifierait leur arrêt de travail , ces derniers ont le même mode de fonctionnement que l'ONU, ils fonctionnent que s'il y'a conflit autrement dit Babacar Gaye ne serait pas à Bangui comme fonctionnaire de l'ONU dans un pays post-conflit. Mdrrr le schéma est classique et surtout bien rodé, pousser les réfugiés à se rebeller de manière à bloquer le bon déroulement du processus Électoral enclenché. (restons vigilants compatriotes) et essayons de poser les bonnes questions pour éventuellement avoir les bonnes réponses. En attendant une nouvelle réflexion je vous prie chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre mon regard, vous constaterez que je suis froid. Affaire à suivre !!!

La rédaction de Taka Parler News

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