CENTRAFRIQUE: LES REVELATIONS D'EUGENE NGAIKOSSET

Publié le par TAKA PARLER

Eugene Ngaikosset
Eugene Ngaikosset

La Rédaction du Journal l’Agora en quête des vérités sur ce qui se passe de jour en jour Centrafrique, s’intéresse une fois de plus sur le dossier Eugène NGAIKOSSET, celui dont quelques têtes politiques, auraient voulu mettre fin à sa vie. Officier militaire centrafricain qui a fait ses preuves dans tous les détachements militaires en provinces à partir de l’année 2000,

La Rédaction du Journal l’Agora en quête des vérités sur ce qui se passe de jour en jour Centrafrique, s’intéresse une fois de plus sur le dossier Eugène NGAIKOSSET, celui dont quelques têtes politiques, auraient voulu mettre fin à sa vie. Officier militaire centrafricain qui a fait ses preuves dans tous les détachements militaires en provinces à partir de l’année 2000, Eugène NGAIKOSSET connu par le public pour son bravoure sur le terrain et son engagement pour la cause de son pays, vit aujourd’hui en cavale à cause des soubresauts politiques dont il fait l’objet à tord ou à raison.

Ce qui a permis à son nom d’être connu et fait la une de toutes les actualités du pays ces dernières années, c’est l’événement de PAOUA, l’une des villes de la préfecture de l’Ouham-Pendé où il a été surnommé d’être le boucher, pour ne pas dire le tueur à gage, l’exterminateur d’une frange de la population. Point n’est besoin de revenir sur ces événements dont l’homme n’en veut plus entendre parler. Car, selon lui, ce sont des mensonges, ce sont détracteurs qui lui en veulent pour des rasions politiques et autres. De retour à Bangui après avoir passé quelque mois de prison pendant son exil à l’étranger, Eugène NGAIKOSSET a été arrêté à l’aéroport Bangui M’poko, puis conduit directement dans les locaux de la Section de Recherche et d’Investigation(SRI) qui, selon lui, sans motif, sans un mandat d’arrêt des autorités judiciaires.

Car, a-t-il avéré que le Procureur de la République et le DG de la Gendarmerie l’ont rassuré que ce ne sont eux qui ont demandé son arrestation. Echappé de prison, Eugène NGAIKOSSET qui a regagné ses familles, ne compte pas rester muet sur ce qui se passe en ce moment. En commençant par l’histoire du don angolais en passant l’insécurité grandissante dans le pays et les élections, Eugène NGAIKOSSET se confie à la presse.

Monsieur Eugène NGAIKOSSET bonjour, c’est une surprise qu’un homme de tenue se confie à la presse. Quelle révélation comptez-vous mettre à la disposition de l’opinion nationale et internationale ?

Eugène NGAIKOSSET(EN) : Merci monsieur le journaliste pour l’opportunité que vous m’offrez afin que je puisse m’exprimer. Cela fait beaucoup d’années qu’on m’accuse, soit disant d’être le boucher de PAOUA et autres informations faisant état de ce que je serai un pire criminel. L’accusation portée sur moi n’a aucune importance, ce sont des mensonges, je ne suis pas la personne qu’on traite au nom de tous les oiseaux. Je suis militaire et officier de l’Armée Centrafricaine dont j’ai eu la chance d’etre formé dans des grandes Ecoles militaires. A mon jeune âge, j’ai commencé mon premier pas militaire sous le règne du Feu Empereur de Jean-Bedel BOKASSA, celui qui a crée notre Armée nationale. Et aujourd’hui, on continu a m’accusé à tord d’être l’auteur des crimes commis de part et d’autre. Vers PAOUA dans l’extrême Nord-Ouest du pays, si vous prenez une carte avec les coordonnées géographiques que je vous donne à savoir : quadrillage 16-22 55 minutes 0 seconde, où se situe la ville de PAOUA, tout le monde sait que c’est Jean-Jacques DEMAFOUTH qui a crée l’APRD, lui, DEMAFOUTH qui continu à faire la zizanie dans le Nord de notre pays avec ses éléments et ceux qu’ils les manipulent. Souvenez-vous de l’action qui a été produite à l’Eglise de Fatima dont des mercenaires ont massacré les civils, plusieurs adeptes qui ont péri voire le Curé de ladite paroisse. Les grenades jetées vers Pétévo, sans parler des attaques sur la route Bangui-Garoua Boulai dont font preuve certains groupes armés, ce sont ceux qui se disent exaspérés des promesses de leur mentor DEMAFOUTH qui leur a promis 350.000.000 non payés jusqu’à ce jour. Raison pour laquelle, ils se sont lancés dans ces attaques.

Vous allez me dire que tout cela c’est NGAIKOSSET ?

La tuerie de Fatima, la tuerie de quartier SARA c’est NGAIKOSSET ?Le jeune musulman qui a été assassiné dont son corps a été retrouvé au quartier Combattant, c’est NGAIKOSSET ? L’attaque qui s’est perpétrée le 26 septembre est due aux représailles des musulmans qui voulaient venger leur frère. Voilà qu’on m’accuse d’être l’auteur !

De retour de Brazzaville, j’étais arrêté à l’aéroport puis conduit à la SRI pour être entendu sous aucun procès verbal. Nous comprendrons que la chasse à l’homme est pour tout ceux qui étaient proches du président François BOZIZE. Quand quelqu’un veut quitter le pays, on t’arrête à l’aéroport. Et je ne suis pas la seule victime ! Lorsqu’on m’a mis la main dessus, le colonel DAMANGO m’a fait savoir qu’il n’en est pas l’auteur de mon arrestation. Le procureur de la République, lui aussi, a décliné sa responsabilité don mon arrestation. Voilà pourquoi j’ai quitté tranquillement les locaux de la SRI quelques jours après pour regagner ma famille. Depuis lors, je suis chez moi à la maison au milieu de mes parents.
En ce qui concerne mon compte bancaire, ils ont gelé, ma famille souffre, je ne sais comment s’occuper de ma famille. On m’accuse de préparer un coup d’Etat. Je connais depuis à l’époque de Bozizé Madame Catherine SAMBA PANZA qui était dans le comité d’organisation du dialogue de 2004. Souvent ! Je me demande si tous ceux qui s’agitent aujourd’hui, ne travaillaient pas sous le régime de BOZIZE ! Aujourd’hui, tout ce monde agit contre Bozizé et ses proches pourquoi donc ! On m’accuse de vouloir déstabiliser le régime en place et que, je veux porter NGUENDET au Palais par la force. L’autre accusation fait mention de ce que j’entretien des contacts avec BOZIZE depuis son exil afin de préparer son retour au pouvoir. Je vous assure que BOZIZE est parti depuis 2013, il a choisi son chemin de l’exil et moi aussi, je suis parti à ma destination.

Moi aussi, j’ai pris ma destination à part. Je ne m’intéresse pas à ce qui se passe dans le pays, ni de m’impliquer dans les affaires politiques de l’heure. J’accuse ceux qui entourent cette Dame (la présidente) qui, au lieu de l’aider à sortir le pays de la situation actuelle, ils préfèrent traquer ceux qui ont le courage de contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité. En tant que militaire, je suis là pour défendre mon peuple et non de le détruire. Je suis prêt à mourir pour mon pays. Je ne fais pas la politique pour la personnalité de quelqu’un, mais pour l’intérêt de mon pays. Je fais la politique de nous mangeons et non je mange.

Par rapport à ce qui se passe dans le pays concernant les antibalaka et les séléka, la faute incombe au gouvernement. Je répète encore que c’est la faute au gouvernement. On devait mettre le système du DDRR en place. Dans un premier temps, il faut cantonner ces éléments armés en leur apportant des aides nécessaires afin qu’ils oublient les maquis et de ne pas commettre les forfaits pour subvenir à leur besoin. Il y’a de l’argent pour ce processus, mais malheureusement, ils ont volé l’argent. Et voilà qu’ils accusent innocemment les gens à pouvoir en vouloir à leur régime. Ce que je demande, c’est le désarment des groupes armés, il y’a des armes un peu partout dans le pays. Il faut désarmer les gens et les cantonner.

réalisée par Lionel en complicité
De Jovice Ouakara de la RND

Journal L'Agora

Publié dans Crise Centrafricaine

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Commenter cet article

N
idiot, c'est sa tête et non elle de claude, çà veut dire que tu connais mal les gens qui vivent dans ton pays<br /> c'est réellement l'image du capitaine Eugène<br /> <br /> NGAIKOSSET
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A
Cette tête n'est pas celle du Boucher de Paoua connu des Centro! C'est plutôt son frère Claude, un financier! De quoi se poser la question sur la moralité de ce journal qui commençait à prendre de la hauteur. Et pour cause, ce journal a combattu les agissements de ce pistolero demeuré dans l'impunité totale. le voilà subitement transformer en un ange, nooon!
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