QUI EST DÉSIRÉ NZANGA BILAL KOLINGBA ?

Publié le par taka parler

DÉSIRÉ NZANGA BILAL  KOLINGBA
DÉSIRÉ NZANGA BILAL KOLINGBA


A l’âge de 13 ans, son père lui demande : « Que veux-tu faire plus grand ? »
Il répond : « Je veux servir !


• Servir !
• Oui servir ! »


Et depuis ce jour, Désiré Kolingba, fils d’André Kolingba, n’a cessé de servir son pays en tant que citoyen, économiste et politicien. On pouvait penser qu’il se destinait à une carrière militaire sur les traces de son père. Pourtant, il a décidé de suivre une carrière d’économiste car il est convaincu que la Centrafrique, riche de ses ressources et de ses hommes doit devenir une puissance économique reconnu du continent. Désiré Kolingba a bâti seul sa carrière par sa force de conviction qu’un jour, son pays sera un des acteurs de l’économie de la région.


Désiré Nzanga Bilal Kolingba est né à Bangui, en République Centrafricaine, le 19 août 1956. Il est l’aîné d’une famille nombreuse. Il commence sa scolarité à Saint Paul à Bangui, puis il poursuit à Fréjus et Montargis en France puis à l’école Notre Dame (aujourd’hui Charles de Gaulle) à Bangui en RCA . Des changements d’établissements scolaires fréquents, dépendant de la vie politique de son père, mais une force d’adaptation indéniable pour Désiré. Et cela continue avec ses études secondaires dans différentes écoles : Lycée Barthélémy Boganda à Bangui en RCA, Lycée Léon MBA à Libreville au Gabon, Lycée Marie Jeanne Caron à Bangui, puis au lycée Français Paul Claudel à Ottawa où son père est nommé ambassadeur de RCA au Canada. Il obtient le Baccalauréat série B en 1978 (Académie de Caen-France). Il est fier d’avoir son bac car pour lui c’est faire plaisir à ses parents d’abord, montrer l’exemple à ses frères et sœurs, et se prouver aussi qu’il commence à construire sa vie et son avenir par lui même.

En 1979, alors que toute sa famille est affectée en Allemagne, Désiré Kolingba, lui, entre à l’Université d’Ottawa au Canada où il obtient, en 1983, le diplôme de Bachelor en Sciences Sociales (Concentration en sciences économiques). Il fait ce choix d’études car il s’intéresse à l’économie avec un engouement particulier pour la coopération, le fonctionnement d’institutions nées des Accords de Bretton Woods et la dynamique de performances économiques.


Puis, en 1984, il est diplômé en Coopération Internationale à l’Institut de Développement International et de Coopération à l’Université d’Ottawa au Canada, il occupe en même temps un poste d’assistant de recherche à la Banque Mondiale. Désiré Kolingba commence sa carrière professionnelle en tant qu’économiste à la Banque Mondiale à Washington en 1988. Entre 1986 et 1988, il étudie en Master étudies en Sciences Economiques à l’Université de New Hampshire de l’Etat de New Hampshire aux Etats-Unis, avec une mention spéciale Natural ressources dédiée la gestion des ressources forestières et minières: comment un pays peut-il mieux gérer ses richesses forestières et minières pour se stabiliser et évoluer économiquement et socialement.


Désiré Kolingba se fait remarqué par son exigence au travail, sa bonne connaissance des institutions, de la langue (ndlr anglaise) et des procédures ; très vite, après une batterie de tests à l’américaine, il devient chargé de programme à la mission résidente de la Banque Mondiale en Centrafrique jusqu’en 1995. Toujours dans l’optique de servir son pays, et au même moment, il s’engage en politique comme militant au Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), le parti multi-tendance qu’a formé son père, en 1987, pour entamer une logique de multipartisme et de démocratie qui prend place en 1991.


Pendant son mandat à la Banque Mondiale, Désiré Kolingba a été un intermédiaire efficace entre les experts de la BM et son pays : d’un côté, il expliquait aux experts comment était constitué le pays et d’un autre côté, il orientait ses compatriotes de manière à mieux comprendre les procédures et les attentes de la Banque Mondiale. Il a donc concilié, pendant ces années, l’approche des experts étrangers avec les intérêts de son pays.


Puis en 1995, une fois sa mission terminée, Désiré Kolingba rentre au pays où il se met à son propre compte pour faire vivre sa famille. Il rédige des études de marché et conseille juridiquement des institutions et des entités économiques. Fort de son expertise économique, il est même approché par des pays voisins pour faire des études de faisabilité sur des secteurs de matières premières comme le poivre, le café, etc.
Pendant ce temps, il continue à être ce fervent militant au RDC. En 1998, il est élu Député de la Nation dès le premier tour des élections législatives avec 83% des suffrages dans la circonscription électorale de Kembé (Basse Kotto). Il est médaillé « Commandeur dans l’ordre du mérite centrafricain ». Il met en place un projet d’appui agropastoral dans sa circonscription: il souhaite pouvoir développer des surfaces agricoles tout en maîtrisant le secteur de façon à ce que les revenus des surfaces exploitées permettent ainsi de financer les « maîtres-parents » et le matériel pédagogie pour éduquer les jeunes en âge d’aller à l’école.
Cependant, son pays a besoin d’être redressé économiquement et politiquement… Et c’est pour cela qu’il accepte, sans hésiter, en 2004, l’offre du président Bozizé même si ce dernier recherche une légitimité et de la reconnaissance.


Or Désiré Kolinga veut mettre fin au chaos ethnique qui régit le pays ; et peu importe l’appartenance de Bozizé, il faut le faire dans le but de rassembler et d’unifier le pays. Ainsi, il entre au Gouvernement comme Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture entre 2004 et 2009. Désiré Kolingba est un homme de terrain, qui observe le mal-être des citoyens, qui côtoie petits et grands dans leur quotidien difficile. Il devient membre de l’OCDH pour participer à la lutte des droits de l’homme. Même s’il n’a pas pu contribuer pleinement à cause de son droit de réserve en tant que membre du gouvernement, il a pu faire preuve d’écoute, d’ouverture et d’appui à un moment ou un autre.


En 2009, Il occupe le poste de Ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions jusqu’en 2011. En 2010, il devient Membre du Comité Directeur, du RDC dont il est depuis février 2015 le Président.


En 2014, Désiré Kolingba perd les élections face à Catherine Samba-Panza pour succéder à Michel Djotodia, et elle devient présidente de la transition. Désiré obtient 58 voix au premier tour, puis 53 voix sur 128 conseillers nationaux. Un mal pour un bien, car Désiré Nzanga Bilal Kolingba est candidat aux Présidentielles 2015 avec un projet patriotique pour la RCA. Il espère pouvoir co-construire le pays avec tous les centrafricains sans exception, sans division, et ceci sur le plan sécuritaire, sanitaire voire éducatif; C’est un grand Homme de paix...

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Commenter cet article

S
Je veux la paix
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S
Doleguele faut
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F
qu'est ce qui le prouve menteur
A
Aminou mammi
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D
merci de voir désiré kolingba comme candidat au élection 2015 le grand rassembleur
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K
Mr.désiré Kolingba il est musulman depuis 1985
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