CV DU CANDIDAT ANICET GEORGES DOLOGUELE
Anicet Georges DOLOGUELE
56 ans, Marié, père de quatre enfants
Nationalité Centrafricaine
Consultant international
Cadre Supérieur à la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale)
Grade : Directeur de Service Hors Hiérarchie (Actuellement en position de détachement)
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Depuis Oct. 10 Consultant International
Président d’AfriPartners International Consulting
Mission politiques confiées par l’Union Africaine
Mise en relations entre entreprises occidentales et africaines
Structuration de financements
Montage de projets de développement
Animation des think tanks
18 Sep. 01 - 6 Fév. 10 BDEAC
Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale
Banque sous régionale de Développement dotée d’un capital social de 500 Millions de US$, avec pour actionnaires les Etats membres de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad), la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), la France, le Koweït, la Banque Africaine de Développement et la Libye.
Les objectifs qui m’ont été fixés par les actionnaires de la BDEAC étaient de :
Rénover et relancer une Banque sinistrée depuis plus d’une décennie, et qui a arrêté toute opération de financement depuis 1992, recruter du personnel de qualité et conduire des réformes en profondeur, pour faire de la BDEAC une Institution d’excellence ;
Définir une politique de participation de la BDEAC à la lutte contre la pauvreté dans la sous région CEMAC, à travers un Plan Stratégique dédié au financement des secteurs clés que sont: l’agriculture et l’élevage, les infrastructures, l’éducation, la santé et le secteur privé ;
Faire de la BDEAC une Institution de référence, un partenaire privilégié des Institutions Financières Internationales (Banque Mondiale, SFI, BAD, BEI, AFD, BADEA, BID, OPEC Fund, etc.), intéressées par le financement des projets dans les pays de la CEMAC. A ce titre, la BDEAC a cofinancé des projets importants avec certaines de ces institutions (SFI, BADEA, BEI, BID, BAD et OPEC Fund), et a également obtenu auprès d’elles (BEI, BADEA…) des lignes de refinancement ;
Participer à l’animation du marché financier sous-régional à travers des appels à l’épargne publique (émissions obligataires), pour financer des projets présentés aussi bien par le secteur privé que les Etats;
Animer des réflexions sur les thèmes porteurs (Infrastructures de transport, rôle du secteur bancaire dans la lutte contre la pauvreté, partenariat public-privé, partenariat avec les pays émergents, financement des PME-PMI, développement du secteur agro-pastoral, financement des microprojets) ;
Assumer le leadership dans des projets moteurs de la sous-région, à l’instar du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC) et du Programme Economique Régional (PER) et participer à la création de la compagnie aérienne sous-régionale Air CEMAC.
Organiser une gestion rationnelle de certaines ressources spéciales dédiées au financement des projets qui contribuent à la lutte contre la pauvreté, tels que le Fonds du Développement de la CEMAC (FODEC) alimenté par les Etats de la CEMAC et la France, le Fonds de Développement de l’Union Européenne (FORAPE) qui sera disponible à l’issue de la signature des APE avec l’Union Européenne, et le Fond des Secteurs Ruraux de Base (FSRDB) alimenté par la les ressources de la BDEAC.
Diriger et animer le personnel de la Banque leur fixer des objectifs et veiller à ce que ces objectifs soient atteints. L’effectif a été porté de 34 agents en 2001 à 70 en 2009,
Présider le Conseil d’administration, principal organe de décision, qui définit la politique de la Banque et veille à a mise en œuvre.
Rendre compte à l’Assemblée Générale des Actionnaires et à la Conférence des Chefs d’Etat.
Après 8 ans passés à la tête de la BDEAC, la quasi-totalité de ces objectifs a été atteinte. J’ai fais acquérir à’ l’Institution ses lettres de noblesse et elle est désormais connue, reconnue et respectée. Pour parfaire sa modernisation, elle a réussi à obtenir un appui institutionnel de 16,7 millions de US$, accordé par la Banque mondiale (15 millions), la BAD (1 million) et l’AFD (700 000). Elle a repris ses opérations de financement et triplé le volume de son portefeuille, tout en veillant à la qualité des projets financés. Le capital social de la BDEAC est passé de 114 millions de $ à 500 millions de $ en l’espace de 6 ans.
Fonctions politiques au niveau national
5 Jan 99 - 1er Avr. 01 Premier Ministre, Chef de Gouvernement de la République Centrafricaine, cumulativement avec les fonctions de Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan et de la Coopération internationale ;
J’ai dirigé deux Gouvernements, contribué à ramener la paix et la cohésion politique et sociale dans le pays.
Mon Gouvernement a lancé les travaux d’élaboration du document cadre de Lutte contre la pauvreté (DRSP) et organisé des élections présidentielles libres et transparentes, dont les résultats ont été reconnus par l’ensemble de la classe politique et par la communauté internationale.
Des lois importantes, destinées à moderniser l’Etat et à améliorer le climat d’investissement en RCA ont été préparées par le Gouvernement et approuvées par l’Assemblée Nationale.
Le programme de privatisation des Entreprises de l’Etat a été poursuivi dans la transparence.
Mon Gouvernement a mis l’accent sur la formation professionnelle des jeunes et l’esprit d’initiative et a encouragé le développement du secteur privé, créateur d’emplois et de richesses.
Nous avons mis de l’ordre dans les effectifs de la fonction publique, incité plus de 1000 fonctionnaires à faire valoir leur droit à la retraite et recruté plus de 2000 jeunes, sur un effectif de 20 000 fonctionnaires.
18 Fév 97-31 Déc 98 Ministre des Finances et du Budget du Gouvernement de la République Centrafricaine :
Ministre des Finances d’un pays en plein conflit militaro politique, je devais veiller au financement des opérations de pacification du pays, sans pour autant que les dépenses militaires ne prennent pas le pas sur les dépenses consacrées à l’éducation, à la santé, au fonctionnement de l’Etat et au service de la dette.
J’ai réussi à faire signer par la RCA un programme de Facilité D’Ajustement Structurel Renforcé, le premier depuis plus de 10 ans, et obtenu des annulations de dettes importantes.
Le taux de croissance de l’économie, en progression constance malgré les conflits militaro politiques, qui ont détruit plus de 70% des entreprises représentant l’essentiel de l’assiette fiscale.
Le programme des privatisations a été mis en œuvre, malgré le climat socio politique très dégradé.
J’ai rationalisé et modernisé les régies financières, démarré l’informatisation des douanes, des Impôts et du Trésor Public et amélioré la maîtrise des dépenses, tout en boostant la performance des recettes.
Les relations entre le pouvoir centrafricain et les Institutions Financières Internationales (FMI, Banque Mondiale, BAD, etc.) ont été sensiblement améliorées.
Responsabilités politiques au plan international
De Jan 1998 à Déc. 98 Président du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC)
Pendant 12 mois, j’ai présidé les sessions du Conseil d’Administration de la Banque Centrale, organe composé exclusivement des Ministres des Finances et des Ministres de l’Economie de chacun des 6 Etats Membres de la BEAC, (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) ainsi que des représentants de la France.
Nous avons pu ainsi décider de réformes très importantes pour l’avenir de cette institution.
Mai 00 à Déc.00 Président du Conseil des Ministres du Groupe ACP (Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique)
J’ai eu le privilège de co-présider la signature des Accords de Partenariat post LOME, qui ont été signés à Cotonou (Bénin) en 2000. Baptisés « Accords de Cotonou », ils régissent désormais les relations entre les pays de l’Union Européenne et ceux du Groupe ACP.
Responsabilités à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) :
La BEAC est une Banque Centrale regroupant les 6 pays de la Zone Franc situés en Afrique Centrale, à savoir Le Cameroun, La République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Son siège est à Yaoundé (République du Cameroun)
1er Août 2001 : Nommé Directeur National de la Banque Centrale (BEAC) pour la République Centrafricaine ;
12 Avril 2001 : Réintégré dans les effectifs de la BEAC au grade de
Directeur de Service, après la période de détachement ;
1er Mars 1997 Détaché auprès du Gouvernement Centrafricain ;
Juin 95 à Fév 97 Directeur Central de l’Organisation et de l’Informatique, Services Centraux, Yaoundé :
J’ai été chargé par le Gouverneur de la BEAC d’obtenir des résultats concrets dans l’informatisation de la Banque, qui manquait de visibilité depuis 20 ans. A la tête d’une équipe de 20 ingénieurs, nous avons organisé avec succès cette mission, à la satisfaction de la Hiérarchie et des utilisateurs.
Mai 94 à Juin 1995 : Directeur Central des Relations Financières Extérieures, Services Centraux, Yaoundé :
Jouant un rôle de Ministre des Relations Extérieures de la BEAC, le Directeur des Relations Financières Extérieures est l’interlocuteur de la Banque Mondiale, du FMI, de la BAD, de la BRI (Banque des Règlements Internationaux), du Trésor Français et de toutes les autres Institutions Financières Internationales.
Il centralise la production et le suivi des Balances des Paiements, assiste les Etats dans leurs négociations avec les Institutions de Bretton Woods,
et assure le suivi des Avoirs Extérieurs de la BEAC placés en dehors du Compte d’opérations du Trésor Français. Le Directeur assiste le Gouverneur dans l’essentiel de ses missions à l’extérieur.
Août 91 à Mai 94 : Représentant du Gouverneur de la (BEAC) auprès de la France et de l’Union Européenne,
avec résidence et Bureaux à Paris;
Relai du Gouverneur de la BEAC auprès du Trésor français, des autorités politiques et financières de la France et de l’Union Européenne, le Délégué du Gouverneur élabore également les notes hebdomadaires de conjoncture économique des pays de l’OCDE destinées au Siège et anime une centrale d’achat pour le compte de toutes les structures de la BEAC.
Juin 87 à Août 91 : Inspecteur, Chef de mission, Services Centraux, Yaoundé :
Supervision des missions de contrôle et de vérification dans les Agences
Octobre 83 à Juin 87 : Inspecteur, Services Centraux, Yaoundé ;
Vérification de la conformité toutes les opérations, dans toutes les directions et services de la Banque. Compte rendu à la hiérarchie, proposition de sanctions en cas de fautes constatées, propositions d’amélioration des procédures
Octobre 82 : Admis au Centre de Formation de la BEAC (formation de 12 mois).
FORMATION
Déc. 1981 : Université de Bordeaux 1 (France)
Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Sciences Economiques, option « Economie du développement »,
Sept 1981 : Diplôme d’Etudes Supérieure Spécialisée (DESS) en Gestion d’Entreprise, option « Administration d’entreprises », -
Juin 1980 : Maîtrise en Sciences Economiques
Juin 1979 : Université de Bangui (RCA)
Licence en Sciences Economiques,
ACTIVITES ASSOCIATIVES
Président de l’Association loi 1901 : « ESPOIR & AVENIR »
Les missions de cette association sont de venir en aide aux populations démunies en République Centrafricaine et d’aider à lutter contre l’extrême pauvreté, en intervenant notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la formation professionnelle.
ACTIVITES POLITIQUES
Président de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), parti politique d’obédience socio démocrate.
Candidat aux prochaines élections présidentielles en République Centrafricaine
DIVERS
- Anglais : Lu, écrit, parlé
- Sport pratiqués: Golf, Tennis, Basket-ball
DECORATIONS
-Grand Officier dans l’ordre du mérite de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)
- Grand Officier dans l’ordre de la Reconnaissance de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)
- Grand Officier dans l’ordre du Mérite Centrafricain ;
- Commandeur dans l’ordre du Mérite Centrafricain ;
- Médaille d’or dans l’ordre Sportif Centrafricain.