CENTRAFRIQUE/OPINION: LA DÉCISION DE VOTE DES RÉFUGIES CONFIRME L’INSÉCURITÉ EN CENTRAFRIQUE.

Publié le par taka parler

CENTRAFRIQUE/OPINION: LA DÉCISION DE VOTE DES RÉFUGIES CONFIRME L’INSÉCURITÉ EN CENTRAFRIQUE.

Même si cette décision anticipée de la Cour Constitutionnelle de Transition autorisant le vote des "réfugiés" centrafricains en violation flagrante des dispositions de la Convention de Vienne de 1951 interdisant tout droit de vote aux réfugiés dont la RCA est signataire, continue non seulement de créer des taches d'huile mais et surtout prouve désormais à suffisance que la sécurité est encore loin de revenir dans ce pays.
La question fait débat actuellement au sein des forces vives de la nation et où le CNT est appelé dans les jours à venir arbitrer pour départager si oui ou non le vote des réfugiés sera validé. D'ailleurs, le débat n'aura pas assez de difficulté dès lors que le CNT adopte toujours en l'état si le principe de consensus a été préalablement acquis. Mais là où le bas blesse c'est que cette idée de faire voter les réfugiés quand bien même se trouvant à l'étranger certifie clairement que la sécurité est loin de devenir une réalité contrairement à ce que la Communauté Internationale représentée par la MINUSCA et la Sagaris comme quoi la situation sécuritaire aurait été nettement améliorée. La réalité c'est que les groupes armés font loi, le peuple abandonné et ne sait plus à quel sein se vouer et plus grave encore les forces internationales complètement affairées à jamais dans les mines centrafricaines qui pilulent et qui deviennent incontestablement et véritablement sources de convoitise et de déstabilisation de ce pays. Autres choses, les tensions ne cessent de monter en tout cas aujourd'hui au milieu des populations par rapport au comportement subversif de la France socialiste et relevant d'une certaine période de forcer le passage à un certain Martin ZIGUELE de présider désormais la destinée du peuple centrafricain à l'issue des élections fabriquées de toute pièce, alors que le peuple centrafricain n'en veut pas de celui-ci toujours considéré comme son véritable ennemi. Bref, le chemin est encore long et le bout du tunnel n'est pas pour demain, sauf si le peuple centrafricain représenté par sa classe politique puisse renverser la tendance c'est-à-dire faire échec au plan de la Communauté Internationale et définir en toute responsabilité le nouveau cadre susceptible de sortir la RCA de cette crise qui n'a que trop duré.

Marc Centrafrique

Publié dans Société

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