LES PREMIERS PAS DE FAUSTIN ARCHANGE TOUADÉRA

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Les discussions ont réuni des représentants de certains partis politiques ainsi que les représentants du collectif des candidats ayant soutenu Faustin Archange Touadéra au second tour de la présidentielle. 

Faustin Archange Touadéra prône la compétence pour le choix des membres du gouvernement dans le souci d'avoir des cadres qu'il faut à la place qu'il faut. 

« La configuration de la future majorité parlementaire n'était pas encore claire », a-t-il déclaré montrant qu'il est tenu par un impératif, le rassemblement du peuple centrafricain. « Le choix qui s'impose à moi est de nommer au poste de Premier ministre une personnalité neutre non issue d'une formation politique pour ne pas diviser tous les acteurs et personnalités politiques indépendantes ayant soutenu ma candidature ».

Déjà à 48 heures de la nomination de Simplice Sarandji, Premier ministre, des voix s'élèvent pour affirmer que le Président de la République a violé la Constitution.

Me Bruno Hyacinthe Gbiégba, vice-président de la commission Lois au Conseil national de transition (CNT), explique que la nouvelle constitution centrafricaine ne prévoit pas cette disposition. 

« La Constitution que nous avons adoptée et promulguée quelques heures avant que le Président Touadéra ne prête serment dit expressément en son article 53 alinéa 1 que le Premier ministre, chef du gouvernement, est responsable devant le Président de la République et devant l'Assemblée Nationale. Il n'y a aucune disposition expresse qui dit que le Premier ministre doit ressortir de la majorité parlementaire », mentionne l'avocat.

Des mesures financières annoncées par le Premier ministre

Nommé samedi par Faustin Archange Touadéra, le chef du gouvernement, Simplice Sarandji a annoncé des mesures pour contrecarrer les détournements de deniers publics, bien avant sa prise de fonctions. 

Dans une interview à la presse hier dimanche, le nouveau Premier ministre, a instruit la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) à Bangui de bloquer tous les transferts de fonds. Il a interdit aux institutions de recettes de l’Etat tout décaissement jusqu’à nouvel ordre.

Les centrafricains attendent désormais la formation du gouvernement, qui doit l'accompagner. 

La passation de service entre Mahamat Kamoun et Simplice Sarandji demeure.

Radio Ndeke Luka

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