FAT ANNONCE LA RUPTURE MAIS POUR FAIRE DÉSORMAIS AVEC QUI ?

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Le président de la République Faustin Archange Touadera (FAT) n'a pas surpris l'opinion publique nationale et internationale en annonçant la rupture avec l'archaïsme du passé récent où les gouvernants n'avaient aucune vision de la gestion de la chose publique. Cela n'est pas étonnant parce que les derniers régimes politiques qui ont géré le pays sont parvenus au pouvoir par les armes ou se sont contentés d'une gestion dite de transition. Ladite transition marquée essentiellement par des affrontements fratricides meurtriers avec des intentions belliqueuses de partition de la Centrafrique.Est-ce que parce que FAT a pris conscience de l'énormité de la situation bien préoccupante de la balkanisation de la RCA qu'il voudrait s'affirmer en attirant l'attention sur les garde-fous à mettre pour prévenir les dérives?  A notre entendement, la rupture selon FAT ne concernerait que les racailles qui étaient dans toutes les soupes et qui ont conduit allègrement la Centrafrique au garage. A l'ère du renouveau, toutes les compétences doivent être impliquées dans la gestion harmonieuse du développement  en étant regardant sur la manière à laquelle la vieille classe politique tenterait d'influencer les nouvelles donnes. aujourd'hui, la Centrafrique a effectivement besoin de cette rupture annoncée par le chef d'Etat qui est d'ailleurs la bienvenue pour repartir sur des bases saines avec des hommes intègres, dévoués et nationalistes ayant le sens élevé du devoir national de manière désintéressée. D'aucuns s'interrogent de savoir d'où viendra exactement cette rupture? la question mérite d'être posée à partir du moment où bien avant cette décision capitale de FAT, nous avions assisté à des gesticulations les plus impropres. Il s'agit des propositions contestées par le public faites par le Comité de Soutien des alliés à FAT qui avancent qu'il est nécessaire de les associer à la gestion des 100 premiers jours très sensibles pour le démarrage de ses actions présidentielles.  l'homme de la rue estime que ce sont des manœuvres d'embrigadement  qui risqueraient de détourner les nouvelles autorités de leur volonté de redresser le pays mis sens dessus sens dessous par la crise.  Pour ce faire, la question primordiale reste posée à savoir comment se départir franchement de la vieille classe politique qui a fait d'énormes au peuple centrafricain en compromettant son développement? casserole de la rupture  Ici, il ne s'agit de complaisance dans le choix des futurs responsables de l'administration et surtout des ministres disponibles qui peuvent s'assumer pour redynamiser les secteurs public et privé. Comme le dit un adage, ce que le jeune debout  ne voit pas, le vieux assis le perçoit assez bien. En d'autres termes, les vieux sont incontournables dans la gestion du pays mais ils doivent se conformer à l'évolution du temps qui leur impose de revoir leur manière de faire. Au demeurant, FAT n'a pas l'exclusion mais plutôt la rupture avec les anciennes pratiques dommageables à l'Etat centrafricain.  C'est aussi une mise en garde pour la jeune génération appelée à être responsabilisée. Ainsi, la cause est entendue et cette menace sera mise à exécution en cas de dérive. C'est-à-dire qu'il n'aura pas de demi-mesure pour les délinquants politiques qui donnent l'impression d'être l'œil et les oreilles du chef de l'Etat.  Et que placés dans cette situation, ils peuvent se permettre tout voir l'irréparable pour susciter la colère du peuple qui, à l'unisson, s'est rendu massivement aux urnes pour élire le nouveau chef de l'Etat. En définitive, la rupture en question ne concerne pas plus particulièrement une certaine catégorie d'hommes politiques centrafricains mais le discours de mise en garde de FAT doit être pris en considération par tous. Les velléités guerrières, la haine viscérale, la division, la rébellion, la corruption, les maux gravissimes qui ont miné le pays font partie intégrante des ingrédients à mettre dans la casserole de la rupture.     Ghislain Focky/ L’EPERVIER   

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T
Est-ce un doux rêve quand on sait que l'entourage de Touadera, de par ses miltiples relations amoureuses comme Bozizé son mentor, n'est guère différent de celui de Dologuélé que les centros ont rejeté facilement parce que plus médiatisé. Il suffit de regarder son ex cabinet de la Primature pour s'en convaincre. C'était déjà le clientélisme : amis et parents ! Le choix des postes de son entourage n'a jamais répondu à une logique de compétition mais bien du clientélisme qui a conduit la RCA en enfer. Saura-t-il faire autrement ? On a le droit d'en douter, puisqu'il semble recommencer avec les mêmes sur le mode : ami et famille, donc bel et bien le clientélisme. Le logiciel de la gestion publique de nombreux centrafricains cinquantenaires est obsolète, Touadera en prend tranquillement le chemin. Crions au loup dès mantenant si on veut sauver le soldat Touadera, mais surtout notre pays qui a tant souffert. Il se dit que son entourage a déjà commencé la pression sur le Procureur et les Commissaires pour protéger des voleurs qui sont leurs amis et parents. Sala angué, yéni a ké foun yô yô awai.
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C
Il vient d'arriver, il a posé aucun acte pour le moment juste les deux nominations pour la continuité de l'état. On comprend bien votre acharnement et votre désarroi puisque vous lui avez fait confiance comme tout centrafricain digne de servir son pays il a accepté de travaillé avec vous autrement il pouvait continuer son bonhomme de chemin dans l'enseignement comme vous pensez que ce pays est votre patrimoine alors toute personne qui a collaboré avec vous n'a aucunement le droit de briguer à la fonction suprême. Sachez que " c'est l'homme qui fait l'homme " il suffit de cogiter un peu et de savoir d'ou l'on vient.<br /> Monsieur TOUADERA n'a pas eu la pretention de dire qu'il va refaire le monde, il ne détient pas une baguette magique, ni la clef du bonheur par contre, il a la volonté de servir sincèrement son pays pour cela nous devons l'aider même si nous ne faisons pas partie de l'arène. Parler de ceci, de cela sans avoir la tête sur les épaules c'est triste car vous avez eu la possibilité d'assouvir les besoins des centrafricains pendant plus de 10 ans. Qu'avez vous fait ? Semer la haine ? La division ? Pactiser avec le diable alors que vous avez pillé et mis les caisses de l'état vides.<br /> Laissez nous tranquille, prenez du vin et regardez la télé en attendant le jour J car suivez mes yeux et comptons ensembles les billets qui vous restent, l'argent quand ça sort et ça ne rentre pas et bien à un moment ou un autre ça finira...regardez vos chaussures et vous allez comprendre que ce jour là arrive, tous les centrafricains attendent ce jour là même ceux qui ne sont plus de ce monde. Nous sommes et nous soutenons TOUADERA pour notre pays, pour nos enfants, pour la génération future car il faut leur laisser la RCA sous de bonnes auspices ils ne seront pas là pour ramasser nos merdes dans tous les sens possibles. Depuis plus de 40 ans nous vivons au dessus de nos moyens à cause de minables personnes, à cause des irresponsables et aujourd'hui ils viennent nous donner des leçons à deux balles, allez chercher du travail même un petit boulot vous serez bien dans vos bottes ou chercher une femme vous serez épanoui en sortant les poubelles...On devine de suite que vous n'avez pas d'activité c'est pour cela que vous êtes aigri, Monsieur TOUADERA est professeur alors un jour il reprendra la craie et vous ? La politique ce n'est pas un métier. Pour finir, le savoir est universel, qui en dispose ne meurt pas de faim.