Pour une troisième Transition sans Samba Panza, mais avec ceux qui ont osé poser

Publié le par TAKA PARLER

Jean Pierre Mara
Jean Pierre Mara

Il se passe des choses dans notre pays comme si nous étions un peuple maudit. Ce qui me désole le plus, c’est le fait je ne puisse pas me rendre dans mon pays pour une simple visite tellement, il y a la hantise, la peur, le mauvais climat sécuritaire, la famine qui frappe les parents dans l’arrière-pays , le climat de méchanceté, l’esprit de la prédation qui gangrène nos dirigeants politiques.

Personnellement, je n'ai jamais cru que l'équipe Samba Panza allait mieux faire que les autres avant elle. Mais j’espérai au moins me tromper. Or aujourd’hui les mêmes bêtises se répètent : les vieux démons du tribalisme, du copinage, de l'injustice sociale, etc. ont ressurgis.

Tu me parlais des Nations Unies et des Forces Internationales qui refuseraient de nous apporter les solutions ou qui refuseraient de résoudre la crise Centrafricaine. Mais moi, je me demande si les gouvernements Centrafricains veulent résoudre le problème.

Moi je pense qu’avant de critiquer leurs positions, je dois d'abord regarder ce que font les Centrafricains eux-mêmes.

Personne ne me dira que ce sont les Nations Unies ou la France qui nous empêchent de mettre en place la stratégie de Restructuration des Forces de Défense et de Sécurité afin de sécuriser la RCA.

Personnellement, je n'ai ni vu ni lu une proposition digne de ce nom de la part du gouvernement Centrafricain ; c’est vrai il y a eu des positions sans volontés de les traduire en actes. Il ne suffit pas de réunir les militaires devant l’ENA et faire lyncher un soit-disant Seleka à la fin. Cette cérémonie de Samba Panza n’avait que terni l’image des FACA au lieu de leur permettre de redorer le blason d’une vraie armée nationale. Il ne suffit non plus de réunir 3000 soldats au kamp Kassaï et ensuite élever des soldats à grade fantaisistes pour espérer le soutien des grandes puissances dans une démarche de réarmement des forces armées : C’est quelle armée qu’elle voulait réarmer ?

Dès lors, je me refuse de critiquer le monde extérieur. Je me refuse de conclure que ce sont eux qui refusent que les Centrafricains ne ramènent la sécurité

Bref, la question aujourd'hui est simple: Que faire au vu de ce que nous vivons et voyons: Il y a naturellement trois schéma:

La première : Samba Panza reste là à son poste et reporte continuellement ou perpétuellement la date des élections. Elle est soutenue dans cette position, on le sait, par le G8 et tous ceux à qui profite sa présence à la tête de la RCA. Cette solution s'annule d'elle-même au vu des vu que les acteurs actuels de la transition sont ce qu'ils sont.

La deuxième: On démet toutes les autorités de cette transition et on met en place une troisième transition mieux encadrée pour exécuter trois actions notamment le désarmement forcé des groupes Seleka et Anti Balaka , Restauration de l'Armée et de l'autorité de l'Etat et Organisation d'élections libres et transparentes après deux années.

La troisième On met en place une Constituante au modèle Tunisien qui repense tout.

Personnellement, je suis pour la deuxième option: il faut destituer aujourd'hui-même Madame Samba Panza. Il faut faire comme les autres ont fait au Guatemala. Mais au lieu d'organiser les élections, il nous faut faire confiance à Elie Doté qui depuis longtemps a toujours prôner une troisième transition sous le diktat des Nations Unies afin d'être obligé de respecter strictement la feuille de route. Il a de tout temps dit la vérité ; il ne s’est pas caché pour le dire ; il n’a pas mentit.

C'est justement cette position qui se reflète dans le document que je me suis permis de partager.

C'est notre pays, nous n'avons pas le choix que de prendre position même si on ne nous écoute pas. Ma position c'est toute autre position sans Samba Panza comme Présidente

Moi je suis pour une troisième transition qui devra défaire le CNT et mettre en place un parlement de transition et non un conseil national de transition. L’appui de la communauté Internationale devra par contre être subordonnée à la performance mesurable de cette troisième transition.

Jean Pierre Mara

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Pauvre centrafricain vivant en France! Faut rentrer au pays pour comprendre les choses. Rire ! Honte
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N
Jean Pierre, tu es le doungourou attitré de Me Tiangaye qui s'est rendu complice de Djotodja. Le sang qui continue de couler à Dékoua, Grimari et Kaga-Bandoro, en plein pays mandja est l'oeuvre de Tiangaye. Rentres au pays, mange s le bolè et tais-toi au lieu de raconter des conneries.
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L
Vous avez rien à faire que de rester en France, vivre sur le dos du contribuable Français et vous emmerdez les gens avec vos réflexions de caniveaux...<br /> Nous savons comment toi Pierre Mara tu séjournes en France TA TERRE NATALE RIRE...
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