M'BELA A L'ENDROIT DE ONIANGA ET COMPAGNIE: RESPECTEZ NOUS !
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Une verticalité coutumière de notre chère mère Afrique tient à ce que, dès son arrivée dans un village, l’étranger se présente immédiatement chez le chef pour quémander l’hospitalité et s’éduquer des us et coutumes des lieux. Ce principe de base est lié à notre fière et profonde éducation.
Au delà des titres, fonctions et autres prérogatives administratives, le respect, l’égard et le dévouement tant envers les humains, les animaux, les lieux et les symboles sont des éléments indispensables pour notre vivre ensemble. Mieux, cette attitude peut, à elle seule, établir les racines éducatives et sociétales d’un groupe d’individus. Hélas, le sieur ONIANGA et sa clique ont choisit de déshonorer leurs ancêtres en marchant sur leurs cendres : honte et malédiction sur eux.
Souvenez vous, dames et sieurs de la MINUSCA, ce pays si hospitalier dont les fleurs subissent avec rage et patience les jaillissements nauséabonds de vos baves et pisses puantes et humiliantes s’appelle Bê-Africa (le cœur de l’Afrique). Notre peuple à une histoire, un patrimoine, une éducation. Mais surtout, nous tenons de nos aïeux des usages et coutumes faisant notre fierté et notre force. En continuant de cracher dans les creux des cranes blanchis de nos ancêtres pendant que vous vous gavez jusqu’à l’indigestion sur nos terres, faites attention : vous risquez un mortel étouffement.
Les résolutions consécutives du conseil de sécurité des nations unies conditionnant votre mission sont simples de compréhension. Surtout la dernière résolution 2301 prolongeant votre présence chez nous. Sa stricte application ne vous mande guère de bafouer notre indépendance ainsi que notre auto-détermination sous le fallacieux prétexte d’obéissance à la moribonde communauté internationale.
La protection des civils ne saurait devenir un prétexte d’aliénation, de spoliation, ou simplement de satisfactions de vos pervers plaisirs sur un peuple accueillant et patient. Prenez garde, telle une étincelle à la lisière d’une foret en saison sèche, notre flamme de colère risquera bien de tout emporter sur son passage et vous avec : A BOUNGBI KADA NA KEKE ( le tronc d’arbre reçoit toujours le coup destiné au lézard).
La notion de l’assistance est, naturellement, bien loin des potentats d’avilissement, de viols et autres pillages systématiques de ressources. Non, dames et sieurs des nations unies, vous ne posséderez jamais nos plurielles libertés. Nos traditions, nos familles et nos terres resteront NOTRES !
Réconciliez vous avec votre mission, faites votre travail avec humanité et abnégation suivant vos engagements humanitaires. Il est surtout temps, pour vous, de comprendre que l’opprimé se servira toujours l’arme de son oppresseur pour lui administrer la sentence méritée : le peuple centrafricain est au seuil de la révolte et ne nous collez point l’ingrate image de celui qui décide de couper les mains qui viennent les secourir.
De par vos errements, un mur s’élève silencieusement au sein de notre population. Votre représentation, qui devrait être une noble mission, relève, aujourd’hui, d’une simple usurpation machiavélique. Il est donc temps de vous ressaisir.
FREDDY SYLVERE OUILIDAN