ECHANGE DE TIRS DU BARC, LE LANGAGE DE FERMETÉ DU GOUVERNEMENT

Publié le par TAKA PARLER

Jean-Serge Bokassa
Jean-Serge Bokassa

« L'auteur des coups et blessures sur les agents de la police se trouve en détention et répondra de ses actes devant la Justice », a annoncé le ministre de la Sécurité publique, Jean Serge Bokassa dans une interview exclusive accordée à RNL.

Cette annonce du ministre Jean Serge Bokassa intervient au lendemain de la réunion de crise convoquée par le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji suite à l'incident du 8 avril survenu au BARC (Bureau d’Affrètements Routiers de Centrafrique). Réunion au cours de laquelle le gouvernement a tenu un langage de fermeté vis-à-vis des ex-Séléka qui ont pris en otage un policier et blessé deux autres dont un lieutenant des FACA.

« La police intervenue sur les lieux a pu maîtriser un sujet qui était en compagnie de celui qui était à l'origine du vol de la moto et qui a fini par être écroué à la CNS », déclare Jean Serge Bokassa qui explique par ailleurs que ces ex-Séléka sont « allés appréhender un policier qui était en faction devant l'hôpital communautaire. Ils l'ont enlevé avec ses armes, nous avons estimé que c'est un acte assez grave...qui ne se justifie point ».

Ce qui, selon le ministre de la Sécurité publique relèvera de la loi car « lorsque des infractions à la loi ont été commises, il revient à la justice de faire son travail », précise-t-il.

Dans la même dynamique, la cellule de crise mise en place par le Premier ministre, indique Jean Serge Bokassa, a donné naissance à une prise de position du gouvernement qui est celle « de ne pas négocier, de ne pas faire d'échange entre le prisonnier qui est sous le coup de la loi et le policier qu'il détenait, nous avions demandé à ce qu'il libère le policier sans condition ».

« Tout citoyen qui se permet des actes d'une telle nature, il est évident que dans un Etat qui se veut un Etat de droit, que des mesures soient prises pour les sanctionner », a-t-il ajouté avant de repréciser que « cela représente non seulement un danger pour la sécurité du Président de la République mais aussi pour les populations ».

Par rapport à ce regain de tension aux relents sécuritaires notamment, Jean Serge Bokassa annonce une réflexion afin de « ré-apprécier les règles de cantonnement mais aussi cet accès aussi facile de ses anciens combattants à un tel armement de guerre ».

Les échanges de tirs du 8 avril qui font suite à cette histoire de moto volée par un ex-Séléka et retrouvée au niveau du BARC par le propriétaire ont entraîné des dégâts matériels et physiques assez importants.

SOURCE: RNL

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L
je suis bien d'accord avec la déclaration de fermeté de cet homme d’État mais je voudrais savoir et je pense que je ne suis pas le seul - ce voleur est détenu ou précisément d'après des renseignements là ou cet homme d’État indique il se trouve que ce bandit n'est pas là bas donc il serait souhaitable que cet homme d’État fasse un effort de dire la vérité au Peuple Centrafricain ce qui veut dire pas de diversion pour amusé la galerie comme d’antan - le temps de mensonge est révolu car nous voulons la vérité - un bandit restera toujours un bandit lorsqu'il n'est pas corrigé... - le souhait du Peuple soyez capable de le défendre et le protéger -
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Z
M. Le Ministre, "force doit restée à la loi". Vous êtes investi parce que nommé par le Président élu par des Centrafricains de la Légitimité de la Violence. On ne négocie pas avec des bandits et des tueurs. Lisez attentivement les Résolutions 2127 et 2149 du Conseil de Sécurité de l'ONU. Les termes sont clairs et disposent qu'il faut utiliser la force pour désarmer les groupes armés.. Ayez dz l'audace. Soyez courageux. La RCA est membre entier de l'ONU c'est pourquoi elle est là
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