QUAND LES LEADERS DU COLLECTIF DE SOUTIEN A TOUADERA SE REGARDENT EN CHIENS DE FAÏENCE

Publié le par TAKA PARLER

Le Collectif
Le Collectif

On ne dira jamais assez de ce qu'adviendra à l'avenir au prétendu Collectif de Soutien à Touadéra s'il est élu chef d'Etat. Dieu a exaucé leurs vœux les plus ardents par l'élection de celui-ci au second tour de la présidentielle. Bien entendu, après l'euphorie qui a suivi, les désamours commencent à naître comme si Dieu a introduit parmi eux la confusion du temps du mur de Babylone. D'abord, les membres du Collectif ont élaboré un plan de gestion des 100 jours de Touadéra qu'ils entendent l'aider à réaliser de manière consensuelle avec l'ensemble des alliés. D'aucuns pensent qu'ils sont en train de mettre la pression sur le président de la République tout en occultant la profession sur la base de laquelle celui-ci est élu massivement par le peuple centrafricain.

En accédant à la volonté de ce groupuscule de personnes qui passent le clair de leur temps à squatter la résidence privée de l'heureux élu à Boy-Rabe dans le 4ème arrondissement de Bangui, il est sûr et certain qu'il faut redouter le déséquilibre dans les futures actions présidentielles. Car, il y'a de nombreuses priorités qui s'imposent à lui pour le relèvement de s'occuper des futilités. Il est malsain d'assister hideux d'une guerre de leadership et de positionnement. Cette guerre deviendra plus rude lorsqu'il s'agira de la composition de la première équipe gouvernementale. L'on assistera à un lever de bouclier des indignés, des laissés-pour-compte qui ne comprennent pas de place pour tout le monde au sein d'un gouvernement. Sentant le danger venir, certains multiplient des stratégies pour plaire et arracher le consentement du chef d'Etat.

Dire que depuis l'enclenchement du processus électoral, la vie en Centrafrique est au rythme des chants de sirènes, ces courtisans de mauvais. Ces ripoux, alliés des vingt cinquième heures, veulent toujours la première place afin de faire ombrage alors que le vainqueur dans cette tourmente reste et demeure le peuple souverain qui a opéré un choix judicieux d'un homme capable de présider à sa destinée dans les cinq années à venir. Donc, il serait inadmissible de lui imposer une politique impopulaire qui ne répond pas aux aspirations profondes.

Discernement du diacre

Pour l'anecdote, les leaders alliés du Collectif de Soutien veulent être du déplacement du chef de l'Etat à l'étranger pour lui prouver leur attachement manifeste. Il est rapporté que d'autres ont payé de leurs propres moyens les billets d'avion pour le rejoindre à Paris où il devait être reçu en audience par le président français François Hollande. Il aurait eu un désordre organisé à l'hôtel du président par ceux, irrespectueux de l'ordre protocolaire de bienséance.

Ils justifient leur présence inopinée et indésirable sous prétexte qu'ils disposent un carnet d'adresses bien fourni et qu'ils se mettent au service du chef de l'Etat. Selon leurs dires, ils ont des contacts avec les hommes d'affaires potentiels qui ont manifesté d'investir en République Centrafricaine. Il est connu le flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute en se rappelant de fable Delafontaine. Touadéra doit être prudent dans ce tourbillon qui risque de l'emporter dès les premières heures de son pouvoir. Il n'est pas tenu de faire la volonté de tous ou d'appliquer les propositions qu'il réceptionne.

Les indignés aigris de la dernière heure sont des champignons vénéneux auxquels il faut faire très attention. Ils sont prêts à tendre des pièges comme le Diable qui rode autour des taudis des croyants. Faustin Archange Touadéra étant soi-même diacre dans une Eglise évangélique qui sait pertinemment discerner les pensées qui l'amèneraient certainement à séparer le bon grain de l'ivraie. Que les ogres se battent pour tout renverser mais en toute chose c'est la fin qui compte.

Ghislain FOCKY/EPERVIER

Publié dans Opinions

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