MANGEURS ASSIDUS A TOUS LES RATELIERS A TABLE QUE LA FETE COMMENCE. LA DIASPORA SERAIT-ELLE INDESIRABLE A BANGUI ?
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Les gosiers sont ouverts et prêts à être arrosés, la guerre serait totale entre l'entourage immédiat du professeur désormais président de la république et certains éléments de la Diaspora Centrafricaine.
À peine élu, l'intronisation n'ayant pas été faite, que la guerre de positionnement commence.
Les faits se seraient produits au domicile du professeur désormais président qui, ces derniers temps, à en croire les habitants de BOY-RABÉ, serait devenu un véritable moulin. Les éléments de la Diaspora y seraient indésirables au plus haut niveau.
Les cascades se font à tous les niveaux, les départs précipités se font ci et là.
Tout le monde veut représenter la Diaspora. On ne sait finalement sur quels critères mais en tout cas chacun à sa manière.
Les plus téméraires parlent de compétence tandis que les plus sûrs exhibent leurs diplômes. Tous munis de ces précieux sésames, ils prennent la direction du Pays de Boganda qui, dans un passé récent était un endroit presque infréquentable.
Sur place la surprise et les surpris sont nombreux.
Ils se seraient confrontés, dans un premier temps, à un homme qui aurait la réputation d'être au four et au moulin. En même temps scrutateur de tout ce qui gravite autour du professeur désormais président, méticuleux, hautain, il filtre aussi les appels des uns et des autres, pour garder le professeur à lui seul, selon un visiteur qui a rapporté à la presse locale le spectacle macabre qui se serait produit au domicile le plus célèbre de la capitale, que les voisins qualifieraient de maison hantée, du fait de sa fréquentation même nocturne d'où des éclats de rire d'une personne qui serait acceptée ministrable. Les bruits de toast portés pour l'occasion sans oublier les barbecues géants organisés ça et là pour inviter le président à y prendre part. La prochaine étape serait probablement d'inviter le Professeur Président à manger le KANDA (galette), un met local pourquoi pas ?
On prend les mêmes et hop on recommence. D'ailleurs un dicton résumerait bien cette maxime, changerait-on une équipe qui gagne?
Le bal est ouvert que la fête commence.
Quoi de plus normal dans cette partie du monde où ceux qui ont mouillés les maillots réclament en retour le partage du gâteau.
L'adrénaline monte les respirations se coupent à la veille de la venue du professeur désormais président au pays de FRANCOIS HOLLANDE. A t-on appris !
Les costumes de parade sont mis au pressing, les nœuds de cravates, que le rejeton du candidat désormais révolutionnaire GOUANDJIKA dénonce dans une vidéo, seront noués de plus belle pour accueillir FAT, le féliciter. Enfin pour se mettre à sa disposition pour une
éventuelle tache à accomplir.
Ce spectacle à la fois sordide et insolite fait penser à la phrase du compatriote JEAN KALIMSI qui affirme qu'en général en Centrafrique , le choix politique se fait entre LE GROTESQUE ET LE ROCCAMBOLESQUE.
Je me presse d'en rire de peur d'être obligé d'en pleurer, on se croirait presque dans une opération de séduction.
Les voraces ont mis en place un cercle infranchissable, dit-on. mais c'est mal connaître le Centrafricain qui arrive toujours à dénicher le bon filon.
À la lumière de tout ce qui se passe, une question serait légitime. Pourquoi à t-on peur de la Diaspora ?
Seraient-ils pas totalement Centrafricains ? Ou seraient-ils incompétents ? N'apporteraient-ils pas un plus à la construction de l'édifice ? En tout cas cette interrogation fait rouler plus d'un dans la farine. Les plus outillés de la Diaspora pourraient éclairer la lanterne des lecteurs sur ces questions épineuses.
En attendant la venue du professeur désormais président, nous vous prions chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre nos regards, vous constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !!!
LA REDACTION DE TAKA PARLER