DONC LE PRÉSIDENT ÉLU EN CENTRAFRIQUE N'EST PAS ENCORE INVESTI ?
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Ayant été pris pendant un certains temps dans une péripétie électoraliste Centrafricano-
Centrafricaine dont la conclusion a été tiré ailleurs, j’ai décidé enfin, de me concentrer sur ce qui
me permettrait de chauffer ma popote en observant un mutisme akinétique, qui s’en est inquiété
plus d’un, et particulièrement à un moment ou au pays grouillent des actualités et des faits-divers
au sens pascalien du terme. A tous ceux qui se sont inquiété à tort ou à raison pour moi je leur dis
merci, je vais bien.
La bible que je lis souvent mais de moins en moins ces temps-ci m’a appris que dans la vie il y’a
un temps pour chaque chose, et moi je dis que le temps des élections est fini, il est maintenant
temps que chacun s’y fasse et pense à l’avenir, même si j’ai soutenu un candidat aux
présidentielles, comme beaucoup de Centrafricains qui avons cru et qui s’était jeté dans la bataille
corps-et-âme parce qu’il est nécessaire, pour nous, de nous investir pour l’avènement d’un
Centrafrique nouveau, un Centrafrique de tout les possibles. Aujourd’hui la République a triomphé,
la démocratie est centrafricaine et ça nul ne dira le contraire. Mon candidat a été défait mais est-ce
nous, ou mon camps qui avons perdu ? La réponse est non, le taux de participation pour une
élection que les impétrants n’ont pas avec eux un sortant prouves que les centrafricains se sont
mobilisés massivement pour leur victoire et pour dire qu’un autre Centrafrique est possible.
J’ai appris lors de ces scrutins que pour gagner, les membres d’une équipe ne doivent pas se tirer
dessus, l’URCA-Europe l’a aussi appris à ses dépens. Le projet de renouveau qu’avait proposé
son candidat à l’élection présidentielle, nous a poussé mes amis et moi à rallier sans nous encarté
à cette formation politique, afin de battre pavé à côté d’eux pour ces élections, mais au finish,
après un bilan de notre engagement, une conclusion a été tiré afin de réorienter notre combat pour
l’avenir. Je ne saurais passé sur cette épisode sans rendre un vibrant hommage à Monsieur Fred
Edgard GASSIA, ancien Président de la Fédération Europe de l’URCA, qui n’a ménagé aucun
effort pour implanter ce jeune parti politique en Europe et les résultats du premier tour des
élections présidentielles sont la pour nous le faire rappeler, je déplore le manque de coordination
dans la gestion de la campagne du second tour du candidat de cette formation politique en
Europe, même si je ne connais pas la motivation de cette cohue, mais je trouve quand même que
c’est terrible et inquiétant pour un parti qui était aux portes du pouvoir. Ainsi dixit JF Kennedy « La
victoire à cent pères et la défaites est orpheline ». Loin de moi l’idée de chercher un père ou des
responsables de cette défaite, que nous le savons tous découlait de la guerre de positionnement
et des égos, je souhaite que chacun puisse prendre sa part dans cette défaite pour se reconstruire
Revenons à la situation de notre pays, pouvons-nous dire avec certitude qu’il y’a un éclairci dans
le ciel centrafricain après les élections que nous venons de connaitre ? Je crois que comme moi
des milliers de centrafricains sont aussi dans l’expectative, se demandant à quelle saint se vouer.
Mais ce qui est sûr aussi, nous souhaitons la réussite de notre pays alors nous sommes disposé à
y contribuer à la limite de notre compétence pour redorer le blason de ce cher et beau pays dans
le concert des nations. Le but de notre combat n’est jamais de prendre un poste politique
quelconque, mais c’est de toujours être une force de proposition qui pourra aider nos dirigeants à
orienter notre pays vers l’amorce de l’émergence.
Notre doute ne peut nous empêcher de féliciter chaleureusement le Président Faustin Archange
Touadera pour son élection à la magistrature suprême de l’état, il n’a pas été aussi longtemps loin
des affaires pour cerner les maux qui ont conduit notre pays vers ce récent chaos que nous avons
vécu, le bilan fait pendant son retrait devrait l’aider et l’orienter dans les prochaines décisions qu’il
sera sensé pendre au nom des centrafricains. Nous avons apprécié la déclaration de son directeur
de campagne qui fût son collègue professeur à l’université de Bangui puisse son directeur de
cabinet à la primature, qui dit de lui hostile aux cultes de personnalité que nous sommes tenté de
croire, mais la ou le bas blesse c’est le fait de vouloir faire de son investiture une faste nationale
dans un lieu historique de la bêtise humaine « made in Centrafrique », le stade omnisports. Non
monsieur le président élu, si on n’est candidat des pauvres, comme vous prétendez l’être,
l’hémicycle de l’assemblée nationale est suffisant ou encore une investiture à la française juste au
palais de la renaissance arrange encore les centrafricains, car par ce temps qui cours, le pays n’a
pas les moyens de financer une investiture à l’américaine au stade omnisports, à hauteur d’un
milliard ou même d’un demi-milliard de Francs CFA, comme je lis dans la presse. L’objectif
premier d’un candidat des pauvres, serait d’aider ceux qui sont au « Ledgers des pauvres » ou
dans d’autres camps des déplacés à bâtir un taudis sur les ruines de leur maison pour se
réinstaller et non d’offrir un banquet faste à des élites incontinents comme le PDG Fidèle
Gouandjika, que je respecte comme père et pas comme homme politique et ça je ne suis pas le
seul apparement.
Je crois que beaucoup d’encre ont coulé pour parler des multiples voyages du président élu pas
encore investi qui reste sans précédant dans l’histoire du monde civilisé, ce qui nous oblige à ne
pas en rajouter d’avantage, mais en tant que Homo cogitât, nous avons quand même le droit de
nous poser des questions et de chercher à connaitre les codes diplomatiques du monde moderne.
Et dans le monde moderne un président élu reçoit les lettres de félicitations ou des coups de fil de
félicitations dans le respect des règles diplomatique et à son tour félicite ses électeurs et les
rassures sur l’immensité de la tache qui l’attend, or au lieu de se rendre dans l’arrière pays et dans
des camps des pauvres déplacés qui ont soi-disant mis leur espoir en lui, nous assistons à un
balai des palais pour marcher sur les plate-bandes diplomatique de l’exécutif transitoire en
exercice. De quelle relation bilatérale un président élu pas encore investi peut-il aller parler avec
un autre Président en exercice en Angola? Quel voyage privé peut-il s’accorder au moment ou il
doit s’entourer des architectes compétent pour dessiner un plan de la création d’un nouvel état
centrafricain, d’inspirer un nouveau modèle de gouvernance ? Et surtout à un moment ou il fallait
définir les critères à mettre en place pour le choix des membres du gouvernement tout en tenant
compte des ouvriers de la vingt cinquième heure qui se rêvent tous en premier-ministre ou en
ayant-droits des ministères régaliens par la bénédiction de l’Elysée ou de certains palais africains.
Sa villégiature française qu’on a tenté de nous faire avaler comme un voyage privé que nenni
tenant compte du respect des règles diplomatiques est en faite un voyage officiel, sinon de qui se
moque - t - on ? Depuis quand part - on en voyage privé avec l’ambassadeur du pays hôte et des
anciens collaborateurs de la primature ?
Centrafricains, nous devrons savoir qu’il n’y a plus d’opposition en Centrafrique à l’heure actuelle,
pour le respect de la démocratie soyons vigilants, nos hommes politiques expérimentés comme
dirait mon « SENSEÏ de Boye-rabe » font la course à la mangeaille, et ils sont à majorité des
Oubanguiens qui sont au déclin de leur combat politique, donc il est de notre devoir, nous les
centrafricains de nous battre pour le renouveau chéri.
OLIVIER STASH BOBY