CENTRAFRIQUE :DÉJÀ HUIT MILLIONS DILAPIDÉS PAR LA COMMISSION COMMUNICATION AVANT L’INVESTITURE DE FAUSTIN ARCHANGE TOUADÉRA
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Comme il est bien de savoir que « les mauvaises habitudes ont toujours la peau dure ».
Depuis l’investiture de Catherine Samba-Panza en Janvier 2014 en passant par les consultations populaires, les Forum de Bangui, le processus électoral pour arriver à la cérémonie d’investiture du nouveau Président Centrafricain, la presse nationale n’a bu que du noir. On ne lui a jamais prêté attention alors qu’on ne se frotte pas les mains pour décaisser de pharamineuses sommes au profit de la presse dite internationale.
N’eût été l’intransigeante position des journalistes Centrafricains sur la crise centrafricaine qu’il n’aurait pas eu cet heureux dénouement qu’elle a connu. Mais pourquoi ce mépris au plan national ?
De sources autorisées, pour un budget qui couterait les yeux de la tête, c’est à peine qu’on a réservé au moins huit millions pour la Commission Communication. Mais « Comme l’occasion crée le larron », les huit millions sont très vite dilapidés avant l’évènement. Juste pour la location des écrans géants et consorts, six millions sont partis en l’air.
Il reste à la commission une petite enveloppe d’au moins deux millions alors que c’est plus de vingt organes de presse qui sont sollicités pour ce grand évènement.
Si l’on sait que les membres de la Commission ne se sont pas encore sucrés dans ce budget, la presse centrafricaine n’aura rien. Bien évidemment, il ne s’agit pas là d’une rémunération. Mais il est de notoriété publique que les médias, de par le monde, ont besoin de moyens pour travailler.
Pourquoi est-ce que la RCA devrait en faire l’exception ? Le professeur Touadéra qui se veut l’ami du peuple, se doit d’être un friand de la presse et encourager le travail de ses compatriotes journalistes Centrafricains, car il n’y a pas de meilleur conseillé que la presse.
Radamel Toquero
La Fraternité