Centrafrique:Catherine Samba-Panza en Guinée Equatoriale pour présenter la lettre de créance Christelle SAPPOT

Publié le par TAKA PARLER

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La transition est finie mais vous ne devez pas jeter le bébé et le bain du bébé. C’est pourquoi celle qui est appelée à partir dans les dix prochains jours, s’en va se préparer une retraite dorée en Guinée Equatoriale.

Sa fille, c’est qui a été longtemps sa Chef de Cabinet particulière, Christelle SAPPOT y a été nommée par elle-même Ambassadrice de la RCA. Si la maman défend sa fille, est-ce le signe d’une gestion clanique ?

C’est dans l’après midi d’hier que la Chef de l’Etat de Transition en fin de mandat, s’est envolée en destination de la Guinée Equatoriale. Un seul objectif pour cette mission éclaire. C’est la présentation au nom de l’Etat Centrafricain de la lettre de créance de Christelle SAPPOT nommée Ambassadrice, il y a quelques mois. Ce qui est surprenant dans ce dossier, c’est que cela sort de toute pratique diplomatique.

Il semble même que jamais dans l’histoire, un Président de la République n’ait eu à se déplacer pour présenter la lettre de créance au nom d’un ambassadeur. Jamais aussi dans l’histoire, ne serait-ce qu’un Ministre des Affaires Etrangères n’ait eu à se déplacer pour faire le même boulot au profit d’un ambassadeur. Catherine Samba-Panza vient d’innover en coutume diplomatique mais de la plus vilaine des manières.

La leçon à tirer…

Décidemment les relations de sang ont du prix aux yeux de la mère Cathy. Elle sait, au regard de ses deux années de gestion de la chose publique que les choses ne seront pas faciles pour celle qu’on a jamais assez associée à l’Angolagate. Contrairement à la fable du « Laboureur et ses enfants » du célèbre Lafontaine, Catherine Samba-Panza n’apprend pas à sa fille à cultiver la terre, à voler de ses propres ailes. Elle la place à l’ombre en la nommant ambassadrice dans un pays devenu plus qu’attractif pour tout le continent africain.

C’est une première fois que la Centrafrique ouvre une ambassade dans ce pays grand pourvoyeur de la CEMAC. Mais qui ne nous dit pas que si jamais l’occasion n’est pas donnée à la prochaine ancienne Chef d’Etat de la Transition de servir son pays, ce serait en Guinée Equatoriale qu’elle passera le restant de ses jours au clair de la lune. Certains disent qu’au-delà de la présentation de la lettre de créance, Catherine Samba-Panza s’en va épier là où elle séjournera.

Si ce n’est pas pour la première fois qu’une transition politique est menée en République Centrafricaine. Mais que se passe-t-il pour que tout se déroule comme si c’est une première dans le pays ? A-t-on besoin de placer tous ses hommes avant que le dernier coup de sifflet de la transition soit donné ?

Un cas qui frise le ridicule. Selon des sources autorisées, l’actuelle Ministre de la Fonction Publique serait au Sénégal où elle est nommée Ambassadrice. Son intérim est assuré par un autre alors que la Transition n’a pas encore bouclé le boucle. C’est dire que si les gens ne se positionnent pas aujourd’hui, ils ne se positionneront jamais.

Ce qu’ils ne pourront jamais nous refuser de croire, c’est que même s’ils venaient à se voir nommer dans des ambassades ou à se faire positionner quelque-part, si c’est aux frais de l’Etat, ils ont des comptes à rendre à la nation. Au cas contraire, on leur retirera toute confiance et ce ne sera pas de la chasse aux sorcières.

Radamel Toquero
LA FRATERNITE

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Allons y droit au but et dans les faits. Ne perdons pas de temps à blanchir ou noircir nos favoris. Les prévisions de recettes propres du pays en 2016 se chiffrent à 65 milliards de F CFA. Voilà la richesse à laquelle peut prétendre l'Etat centrafricain en 2016 sur la base de ses propres efforts (Loi de Finances 2016). Le salaire annuel des fonctionnaires et agents de l'Etat pour 2016 est estimé à 55 milliards de F CFA. Le pays produit 65 milliards et dépense 55 milliards rien que pour le salaire des fonctionnaires. Il reste 10 milliards pour les Biens et Services, l'Investissement, le Service de la dette, les Actions sociales, les dépenses de Sécurité et de Souveraineté, etc... Voilà la photographie financière de ce pays exsangue. A partir de là vous devrez comprendre pourquoi créer des ambassades au Sénégal, en Lybie (qui est guerre avec deux gouvernements islamistes non reconnus ), en Guinée Equatoriale, etc... relève de la folie et du cadeau empoisonné pour le Président suivant. A moins qu'on va encore faire le tour du monde pour mendier le fruit de travail des autres pour pouvoir payer nos fonctionnaires, vivre comme des princes insouciants et continuer à faire le fière d'être nationaliste. Honte à ceux qui n'ont pas de fierté ni de personnalité. Ils sont appelés à être les esclaves des autres.
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S
Vraiment Mr Likoundou parle de nationalité Doleguele et Kolingba c'est du pure fanatisme. Et en plus il prends comme exemple KAGAME c'est vraiment lamentable. <br /> Il parle de comme si DOLOGUELE et KOLINGBA n'ont jamais étaient au pouvoir . <br /> Il faut être objectif. et arrêter de traite des centrafricains de "Mouton"<br /> Et pour couronner le tout il continue de parler " Un bon Président Centrafricain ne sortira jamais des urnes car la démocratie centrafricaine est voilée et piégé pour des intérêts obscures , car CSP sait tous ça , c'est pourquoi elle joue avec le peuple, puisque, c'est cette même équipe qui ont placé le président TOUADE" le fanatisme rends AVEUGLE. Il faut prendre de la hauteur.
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L
L'élection de TOUADERA, va rien changer car les mêmes causes reproduisent les mêmes effets, c'est un systèmes qui est institutionnalisé par les systèmes des nations unies par complicité de quelques briscards centrafricains, les fameux homme politiques tous corrompu, TOUADERA a été placé aujourd'hui car cette communauté des malfrats ne veut plus de CSP, alors il faut changé le leader, donne TOUADE est bien placé pour faire ce genre de boulot, par ce que DOLEGUELE ET KOLINGBA sont des nationalistes , ces MBOUNZOU n'aiment pas les nationalistes; l'élection en Centrafrique n'est que de la mascarade française, nous somme toujours dans une période transitoire, car notre pays est actuellement placé sous tutelle des nations unies, nous avons perdu notre souveraineté nationale à cause des désinvoltures de nos hommes politique, nous somme divisé, on s'entend pas entre nous, chacun pense à sa famille, l'intérêt national est mis de côté, la sociologie politique centrafricaine est connue et bien appréhendé par l'occident , donc il continu à nous gérer comme des moutons, c'est la faute à nous,en viens de démontrer encore aux yeux du monde que, nous somme des peuples primitifs par l'élection de TOUADE, j'ai rien contre lui , ce monsieur ma enseigné en première année, je les vu prof, recteur, PM et aujourd'hui Président.Soyons objective, regardé l'état de notre université, les conditions dans les quelles les étudiants travaillent, c'est odieux, il y a que en Centrafrique quand peut voir ce genre de situation, la promotion des incompétents qui arrangent les occidents, mais un jour la Centrafrique aura son SANKARA, son KAGAME, pour en finir avec ces bandes de malfrats qui nous sèment que de la désolation depuis l'indépendance jusqu'à aujourd’hui. Un bon Président Centrafricain ne sortira jamais des urnes car la démocratie centrafricaine est voilée et piégé pour des intérêts obscures , car CSP sait tous ça , c'est pourquoi elle joue avec le peuple, puisque, c'est cette même équipe qui ont placé le président TOUADE ainsi va la vie, le peuple mouton et ainsi de suite, arrêtez de pleurez il nous faut un nouveau CONGOWARA a ita timbi , la situation est grave, car il y aura encore beaucoup de mort des les mois et les jours à venir soyant prudent, la reprise des facas n'est pas pour demain, ils ont vendu le pays mes chers amis
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N
Voilà une gestion clanique et tribale des affaires de l'Etat. Le système politique centrafricain est basé sur la prédation, le clientélisme, l'intimidation et la dépendance. Le comportement de l'élite politique est dicté par la quête perpétuelle du gain et du profit au dépend de la masse populaire. Il s'agit de toujours s'entourer des siens à des postes juteux pour prévenir des lendemains difficiles (un système traditionnel d'assurance vie). Un proverbe centrafricain décrit bien la situation "Tu ne mangeras pas de poulet avec des yeux crevés si tu as un parent bien placé". Ce comportement prédateur a eu pour conséquence une rupture de confiance entre l'élite et la population. Dans des nombreux contrés reculées du pays, la population perçoit les autorités (l'élite) comme un danger pour leurs survies. Ceux ci vivent sur leurs dos et leurs extorquent le peu qu'ils en disposent. Les populations les perçoit comme des profiteurs, des usurpateurs et des fainéants. La très bonne question à se poser est celle de savoir si Touadera va marquer la rupture et se réengager sur une nouvelle base ou va t'il re-coopter l'ancienne élite pour recommencer les mêmes bêtises ? C'est à dire cette tendance à placer ses parents à des postes clés pour mieux capter les maigres ressources du pays.
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