CATHERINE SAMBA-PANZA AURAIT REMIS 40 BJ 75 AU MERCENAIRE ALI DARASSA
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Les nouvelles sont tombées comme un marteau dans les arcanes du nouveau pouvoir, la Dame Cathy aurait remis 40 véhicules de type BJ 75 au mercenaire Nigérien Ali Darassa.
De sources recoupées cette donation serait dans le but de continuer à peser dans les grandes décisions du prochain pouvoir de Bangui. Pourquoi tout ça ?
Ces derniers temps, on assiste à un matraquage médiatique ventant la gestion de la Dame Cathy. Les articles de Jeune-Afrique et ceux des médias internationaux ne font que chanter la gloire de la Dame Cathy. Bizarre. Sans compter qu'à quelques semaines de son départ, elle érige un Centre Culturel à sa gloire. Le culte de personnalité battant son plein, viserait-elle à démontrer à la communauté internationale qu'elle aurait encore des idées à placer ?
Et pourtant !
En Centrafrique, nous sommes toujours confortablement assis sur un volcan.
Aucun désarmement n'a été engagé depuis le déclenchement de la crise, il y a de cela trois ans. Ni SANGARIS, ni les forces successives de la CEEAC, de l'UA puis de l'ONU n'ont fait le moindre désarmement des forces nocives Centrafricaines. Les arsenaux aussi bien de la Séléka que des myriades Anti-Balaka n'ont cessé de croître, alimentés par les trafics d'armes de la sous-région que des dotations françaises, Tchadiennes et Soudanaises.
Le tableau ainsi peint, le très prochain président investi, Faustin Archange Touadera hérite d'un cadeau empoisonné.
La démonstration récente de force de la dizaine d'éléments de la CPJP partis libérer leur leader Abdoulaye Hissein à la Section de Recherches et d'Investigations de la Gendarmerie nationale, confirme bien que le terrain demeure mouvant et sous pression des groupes armés prêt à dicter leur loi à l'État-failli Centrafriçain.
Les semaines et mois à venir demeurent très incertains sans rajouter la difficulté institutionnelle à disposer d'un gouvernement crédible et soutenu par une Assemblée nationale partiellement constituée...avec des repris d'élections législatives dans des circonscriptions annulées et une quête effrénée d'une majorité autour de "ralliés sans influence effective sur le prochain parlement", ne représentant qu'à peine leur propre ombre.
En quête de Gouvernement, la difficulté s'aggrave avec l'inexistence d'une véritable armée nationale.
Si les Banguissois et rare observateur félicitent le magistrat Joseph Bindoumi, dans la "maîtrise de la sécurité à Bangui", ils semblent oublier, pour mieux se rassurer, que les soldats, sergents, caporaux, caporaux chefs, d'une part, et les officiers, des sous-lieutenants aux Colonels, des Forces armées Centrafricaines sont plutôt transformés en auto-défense de leur propre arrondissement et résidences, empochant au passage des primes globales d'alimentation, sans être aux différents fronts de cette guerre civile Centrafricaine, qui ne dit pas son nom.
Le tout sous la vigilance certaine et insouciante de généraux inquiets méprisés par celle qui s'en va. Qu'en sera t-il de notre commun avenir proche ?
Processus électoral biaisé et inachevé, difficulté à constituer un Gouvernement soutenu par un parlement complet et efficace, pas d'armées dignes de ce nom, une Gendarmerie nationale essoufflée et dépassée par les groupes armés et mafieux aux capacités de nuisances mille fois plus importantes que celle de nos gendarmes, des policiers inexistants en villégiature régulière dans nos voies et autres artères de communication le jour et disparaissant la nuit venue, toutes ces forces de sécurité et de défense cédant les terrains à ce qui resterait de la SANGARIS et ce que pourrait être la MINUSCA.
Ne serions-nous pas expressément piégés, avec notre consentement, dans une autre Transition biaisée où l'équilibre serait constamment à rechercher entre le marteau et l'enclume du forgeron d'ailleurs?
Ét que dire de cette constitution votée dans les conditions que nous savons car aucun début de solution n'en sortirait pour rendre la quiétude au peuple Centrafricain ?
Elle devra néanmoins être promulguée et testée, avec la volonté de l'amender autant que besoin s'en ferait sentir, pour un équilibre des institutions et la quête de la paix, la stabilité, la concorde nationale et l’amélioration des conditions de vie en République Centrafricaine.
Et avec tout ce tableau plus que apocalyptique, la Dame Cathy de Ngaragba-Territoire renforce la capacité et nuisance d'un chef de guerre, dans la préfecture d'où serait originaire sa mère et ses oncles maternels qui ont su l'éduquer et remplacer un père constamment absent.
Au Cameroun les investissements fonciers, immobiliers et dans de juteuses affaires en partenariat avec les nouveaux compatriotes Camerounais. À la Centrafrique, le désordre pour espérer être du tour de table sanguin, sans scrupule aucun.
N'est-elle pas aussi une cheffe de guerre ? En tout cas en deux ans de mal-gouvernance et de crimes contre le peuple Centrafricain, soutenus par une bonne frange de ses frères et sœurs maçons Centrafricains, Sous-régionaux et de la Hollandie, Catherine Samba-Panza y a pris goût et prend ses sujets Centrafricains pour son fond de commerce.
À ceux qui la félicitent pour la mission accomplie, nous faisons simplement remarquer ce que nous dénonçons ici et soutenons confirme bel et bien qu'elle n'a même pas été capable de réaliser une infime partie du ça hier de charges à lui imposée par le CNT et les partenaires.
Pacifier le pays, restaurer l'administration, conduire la République Centrafricaine à des élections libres et transparentes.
Que demande le peuple? Nous objecterons quelques cyniques.
Nous leur répondrons quoi de plus normal que l'on prenne les Centrafricains pour çe qu'ils sont? Du moment qu'ils ne font aucun effort de s'en sortir par eux-mêmes préférant s'en remettre aux cousins Congolais et Tchadiens, quant il ne s'agit pas du Maître Français?
Et quoi de plus normal, dans cette partie du monde que d'empocher des valises angolaises et qataris en passant ?
Le constat est là et bien là !
Tous les ingrédients sont mis en place de manière à empêcher FAT de bien gouverner. Rappelez vous de ceci. Les Africains voulaient absolument l'indépendance, le Général De Gaulle avait décidé de leur en donner, la "politique" mais pas l'économique. Il avait mis en place certains mécanismes financiers pour empêcher ces Pays d’émerger.
Cherchez donc le lien !
Nous sommes vraisemblablement dans une Transition Démocratique. En attendant la prise de pouvoir de FAT, nous vous prions chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre nos regards, vous constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !!!
LA RÉDACTION DE TAKA PARLER