POUR SORTIR LA DIPLOMATIE CENTRAFRICAINE DANS SA MEDIOCRITE ACTUELLE
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Le constat s’impose. Une diplomatie regrettable, mais irréfragable évidente.
La mission assignée à la Transition n’est pas de nommer des Ambassadeurs
au tour de bras. En nommant ces Ambassadeurs qui sont ses propres
parents et proches, elle sort de ses prérogatives de Chef de l’Etat de
Transition. La nomination d’un Ambassadeur relève de la compétence d’un
Président de la République élu, or, Madame CSP, chef de l’Etat de
Transition, était désignée par le CNT, et n’a pas cette qualité. C’est dans
l’ignorance totale ou par complicité passive des uns et des autres, qu’on la
laissé faire.
Par manque d’envergure, de vision, de prospective, CSP s’est livrée à un jeu
d’enfantillage, une gabegie sans précédent, qualifiés de diplomatie d’hérésie
par des affectations fantaisistes dans nos missions diplomatiques en
mettant sous l’éteignoir les critères objectifs.
Le premier défi auquel S.E.M. Faustin -Archange TOUADERE, doit faire
face sans état d’âme, serait de montrer sa capacité de décideur et d’annuler
pur et simple ces décrets fantaisistes, afin de mettre en place une véritable
diplomatique centrafricaine qui doit s’adapter au troisième millénaire avec
des hommes et femmes compétents, répondant aux critères de la fonction.
Une Commission de Promotion, d’Avancement et de Discipline sera
impérativement mise en place pour toutes questions relatives à la
promotion, à l’avancement et à la discipline des fonctionnaires.
Désormais, la diplomatie centrafricaine doit avoir une orientation, celle de
contribuer au développement économique et social de notre pays, c’est-à-
dire la diplomatie de développement. Les Ambassadeurs de la Transition
doivent préparer la composition de leur famille pour les billets de
rapatriement. La Transition prend fin le 31 mars 2016 et leurs missions
prennent aussi fin à cette date. Vive la Nouvelle République !
Jean HILAIRE TE KWE.