PRÉSIDENTIELLE: LES CANDIDATS CONTESTATAIRES RAPPELÉS A L'ORDRE PAR LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION.

Publié le par TAKA PARLER

L’acte posé par une vingtaine de candidats à l'élection présidentielle est imprévisible d'autant plus que les opérations de dépouillement se poursuivent et les résultats partiels du scrutin sont en train d'être publiés au fur à mesure par l'Autorité Nationale des Elections (ANE). Ces résultats reflètent les suffrages exprimés par les centrafricains lors de ces consultations électorales sur toute l'étendue du territoire national.

En outre, selon les organisateurs, les élections se sont déroulées dans la sérénité et le calme et que les contestations ne peuvent survenir qu'au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour au trop du second tour qui consacraient la victoire de l'un des candidats surtout à la présidentielle et par ricochet aux législatives dont les résultats seront connus après ceux de la présidentielle. Mais déjà les candidats apparemment perdants se font de la bile pour réclamer la suspension des opérations de dépouillement criant aux fraudes massives. Ce qui leur est défavorable à tout point de vue. C’est ce qui ressort de la déclaration commune rendue publique lors d'une rencontre à l'hôtel ledger organisée par le collectif des candidats à la présidentielle à Bangui.

ceux-ci ont demandé l'arrêt des élections et proposé un cadre de concertation pour mieux organiser le scrutin alors que les dispositions du code électoral et du code de bonne conduite recommandent que la Cour Constitutionnelle de Transition est habilitée à recevoir les plaintes de contestation pour les contentieux ne peuvent être examinées qu'après la publication des résultats. A l'issue de cet exercice tout est possible que les résultats de certains bureaux de vote soient invalidés et renversez les tendances. Donc, il est très tôt de rejeter le travail judicieux qui se fait par les membres de l'ANE, chargée de préparer, d'organise et de superviser les élections en République Centrafricaine.

Trop c'est trop

le premier ministre, chef du gouvernement, Mahamat Kamoun ayant appris la nouvelle a réagi le lendemain pour recadrer les choses en précisant que les candidats contestataires sont tous signataires du code de bonne conduite et qu'ils doivent respecter leurs engagements jusqu'à l'aboutissement du processus électoral autrement dit ce sera de l'anarchie qui pourrait générer des troubles à l'ordre public. il est mal aisé que des esprits tordus s'insurgent contre l'organisation de ces élections de dernière chance qui permettront au peuple centrafricain de sortir de l'ornière.

Comme si cela ne suffisait pas, l'un des candidats au lendemain de la déclaration dudit collectif en l'occurrence Abdou Karim Méckassoua a demandé l'annulation pure et simple du scrutin alors que le dépouillement se poursuivait. Ce sont des réactions qui promettent des lendemains incertains en République Centrafricaine. Simplement parce que l'ensemble des candidats dispose d'un électorat important facile à manipuler pour descendre dans la rue et fragiliser la paix et la sécurité et c'est ce qu'il faut craindre à l'instant d'aujourd'hui. il semble que tous les candidats sont sur leurs dents et que tout peut arriver d'un moment à l'autre. Il est dit que ce sont des élections qui favorisent l'apaisement et le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays.

D’aucuns s'interrogent de savoir pourquoi toutes ces agitations qui risquent de replonger dans une nouvelle spirale de violences pour que la population reprenne le chemin de refuge dans les sites de fortune. En tout cas, trop c'est trop.

Ghislain FOCKY/EPERVIER

Publié dans Election

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