LA CENTRAFRIQUE DANS L'ATTENTE DANS L'ATTENTE DES RÉSULTATS DE LA PRÉSIDENTIELLE.
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Les Centrafricains, qui ont voté en nombre et dans le calme pour se choisir un président, ont commencé jeudi à attendre patiemment les résultats, prévus au mieux dans une semaine.
Les violences tant redoutées n’ont pas eu lieu. Mercredi 30 décembre, les Centrafricains se sont déplacés en masse pour voter. Le premier tour de l’élection présidentielle s’est déroulé sans incidents sérieux. Les forces internationales (ONU et française Sangaris) se sont fortement mobilisées pour assurer la sécurité du vote, avec une montée en puissance des éléments des Forces armées locales (FACA), qui ont l’avantage de bien connaitre le terrain.
Les opérations de vote se sont prolongées parfois tard dans la nuit dans les bureaux qui avaient ouvert en retard en raison de lenteurs dans l’arrivée et la mise en place du matériel électoral. « Les bureaux de vote fermeront quand tous les Centrafricains auront voté », avait déclaré mercredi soir le chef de la Mission des Nations unies (Minusca), Parfait Onanga-Anyanga, selon lequel la participation importante et l’absence d’incidents violents ont été « un succès ».
Législatives partielles
Mais l’enthousiasme des électeurs et leur espoir d’un retour de la paix a été parfois entaché par des erreurs dans l’organisation, sans que l’on puisse pour autant parler de fraudes. L’Autorité nationale des élections (ANE) a relevé mercredi « des erreurs matérielles sur des bulletins de vote dans plusieurs circonscriptions électorales », à Bangui comme en province. « Dans certaines localités, les bulletins de vote pour les élections législatives ne sont pas parvenus dans les bureaux », a indiqué l’ANE dans un communiqué, ce qui va entraîner un certain nombre d’élections partielles, à une date non précisée.
Une attention particulière devrait aussi être portée à la validité des procès-verbaux, afin d’éviter au maximum des recours en justice de candidats perdants.
Les dépouillements ont commencé dans la foulée mais l’ANE n’a communiqué aucun résultat, même partiel, pour l’instant. Le centre de traitement des données dans Bangui était jeudi sous bonne garde des Casques bleus, a constaté l’AFP. Un blindé était positionné et des chicanes en ciment ont été installées devant le bâtiment pour éviter toute éventuelle attaque intempestive de supporters de candidats mécontents.
Les favoris confiants
Sans surprise, les favoris parmi la trentaine de candidats à la présidentielle se disent déjà « satisfaits » de leurs résultats. « Les résultats sont très très satisfaisants, a déclaré à l’AFP l’un d’eux, Martin Ziguélé, ancien Premier ministre. Mon parti (le MLPC) fait de bons scores dans les zones où nous sommes peu implantés et dans « nos » régions c’est un score à la soviétique ! ».
L’entourage d’Anicet-Georges Dologuélé, lui aussi ancien Premier ministre, se dit également satisfait. Selon sa cellule de compilation des données, il arrive « largement en tête » dans la plupart des arrondissements de Bangui et dans plusieurs préfectures de province.
Le nom d’un outsider, Archange Touadéra, ancien Premier ministre du président François Bozizé lors de son renversement en 2013, est aussi souvent avancé comme étant en bonne position par différentes sources non officielles.
Le second tour, s’il y en a un, est prévu le 31 janvier.
Source: Jeune Afrique
NDLR: A tous les compatriotes qui savent lire entre les lignes, cet article est rédigé par Jeune Afrique. L'ANE dans un communiqué a affirmé n'avoir jamais communiqué les résultats même partiels. Cela donne clairement que les chiffres qui ont été avancés sont complètement erronés ? Allons plus loin, si l'entourage des deux premiers ministres sont satisfaits de leurs scores respectifs, comment ont-ils fait pour connaitre leurs scores ? D'autant plus que l'ANE n'a jamais communiqué les résultats même partiels ? Nous avons envie de répondre à la deuxième question, dans chaque bureau de vote il y'a le représentant de chaque candidat. C'est surement ces derniers qui ont communiqué à leurs présidents respectifs les chiffres qui ont permis à ces candidats de dire qu'ils ont réalisé des scores plutôt soviétiques dans certaines régions. De ce fait, le même principe devrait s'appliquer aux autres candidats qui se disent aussi en tète non ? A l'instar de DESIRE KOLINGBA qui a annoncé hier dans une conférence de presse devant les Journalistes qu'il était en tète de la présidentielle et serait gagnant dans presque tous les arrondissements de Bangui, désormais confiant pour une victoire certaine. Nous supposons qu'il tient ses chiffres de ses partisans dans les bureaux. KARIM MECKASSOUA même son de cloche, il serait largement en tète dans le grand Nord et certaines régions qui avoisinent Bangui ainsi que dans le troisième arrondissement. Les chiffres étaient avancés partiellement par son service de communication qui est sur le terrain il faut le préciser. Sommes nous dans une guerre médiatique ? Sommes nous entrain de préparer l'opinion nationale et internationale pour un Hold-Up électoral ? Pour éviter une crise post-électorale, les médias devraient s'abstenir d'avancer des propos qui seraient de nature à mettre de l'huile sur le feu. Le peuple Centrafricain a déjà trop souffert, les médias avaient orientés leurs plumes pour déclarer un beau matin que la crise en Centrafrique était interconfessionnelle. Alors qu'au début elle était politique et sociale. Les deux communautés se sont livrées à une guerre sanglante avant de prendre conscience qu'elles ont été manipulées. Soyez vigilant peuple Centrafricain sinon l'issue de ces foutues élections sera la guerre. Sur ce , je vous invite chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre mon regard, vous constaterez que je suis froid.
Affaire à suivre !!!
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