NATION: SAMBA-PANZA, MAHAMAT KAMOUN ET AUTRES: ET LE GRAND COMPLOT OURDI CONTRE MICHEL AMINE SE CONFIRME.
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S’il y a au jour d’aujourd’hui une chose contre laquelle les combattants de la liberté, tous les démocrates dignes de ce nom et tous les résistants à l’occupation de la République et à l’asservissement du peuple centrafricain par des conquistadores, les marchands de la mort, et les talibans en mal du territoire, ne doivent plus se taire et crier leur colère aux yeux du monde entier, c’est bel et bien la volonté clairement affichée par la présidente de la transition, Mme Samba—Panza depuis sa désignation par un organe parlementaire certes légal mais illégitime— puisque les conseillers nationaux qui l’ont désignée ont été coptés grâce à leur appartenance à des partis politiques, à des associations, aux organisations, aux clans, aux sectes, et aux régions, mais non élus au suffrage universel direct par le peuple centrafricain— à ne faire confiance qu’à des médiocres, des arrivistes, et à des agents des influences lucifériennes qui n’ont aucune idée de la notion de l’Etat et de la défense de l’intérêt général, et qui ne sont guidés que par la soif de s’en mettre plein la poche et la bouche. Depuis sa désignation, tels ont toujours été ses critères de nominations à des postes de responsabilité à la présidence de la République, à la primature, dans le gouvernement, les sociétés d’Etat, et dans les entités périphériques. Cette pratique qui, aux yeux du commun des mortels centrafricain, apparaît somme toute logique, puisque tout comme l’ont fait ses prédécesseurs à ce haut niveau de responsabilités, son tour à elle et aux siens est arrivé pour se remplir le ventre et la bouche, revêt plutôt une autre connotation dans la conscience des combattants de la liberté et pose dans toute sa nudité le problème des organisations, des sectes, des clans et de certaines bonnes familles dont le peuple centrafricain est prisonnier, depuis 1960 à ce jour. En réalité, Mme Samba – Panza ne pouvait pas faire autrement que ce qu’elle a fait et en train de faire actuellement. Car faire autrement reviendrait tout simplement à changer la courbe de l’histoire, à être du côté des masses populaires, c’est – à – dire à faire de l’esclave le maître mais avec le gros risque de scier la branche d’arbre sur laquelle elle et les siens sont assis, donc de se tuer politiquement, et de ne plus disposer d’hommes et de femmes, présents dans le « Manoir du Graal » et capables de représenter la famille et de défendre ses intérêts dans les temps à venir. Par conséquent, afin de ne pas se suicider politiquement ad aeternam vitam, et d’abandonner les membres de la famille dans l’arène face à des fauves enragées, elle se devait de faire comme les autres, c’est – à dire de placer parents, amis et connaissances dans les hautes sphères de l’Etat, à la présidence de la République, à la primature, dans le gouvernement, au CNT, à l’ANE, dans les sociétés d’Etat, les différents départements ministériels, les administrations décentralisées et dans les entités périphériques. En agissant ainsi, elle est rassurée d’avoir préservé pour une bonne dizaine de décennies son avenir politique, celui de la famille et celui de ses petits – enfants. Cependant, une telle conception politique de gestion sectaire, clanique et familiale des affaires de la cité, avec des représentants très actifs et disséminés dans toutes les structures politiques et économiques de la société s’appelle tout simplement « Cartel ». Pour ce faire, elle se devait de prendre toutes les dispositions pour éviter que quelqu’un en dehors des siens et de son réseau ne puisse gagner la confiance des centrafricains, et accéder au pouvoir de la manière la plus royale, c’est – à – dire par la voie des urnes. C’est ainsi qu’il n’est pas au jour d’aujourd’hui étonnant, dans le cadre des élections présidentielle et législatives prochaines, qu’elle ait tout simplement demandé et obtenu l’invalidation de la candidature de Monsieur Michel Amine, président – fondateur de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès en abrégé UNDP, au motif qu’il aurait été condamné à six (06) mois d’emprisonnement ferme, assorti d’une amende. Ce grand complot atsucieusement conçu, depuis la création de ce parti en 2014 et l’apparition soudaine dans l’arène politique de son leader incontesté et incontestable et dont l’apothéose est le rejet fantaisiste de sa candidature par la cour constitutionnelle de transition, s’est déroulé comme une vraie pièce de théâtre en trois (03) actes. Le premier acte était le plus médiatisé : l’arrestation spectaculaire de Michel Amine, à l’aéroport Bangui M’poko, alors qu’il devait embarquer pour Marseille, par le ministre de la sécurité publique, un certain Samedi Karnou, homme de main et de basses besognes de Mme Samba – Panza. Motif évoqué : l’homme serait détenteur d’un faux passeport camerounais. Mais, après quelques jours de détention, Michel Amine va recouvrer la liberté, mais condamné à six (06) d’emprisonnement avec sursis, assorti d’une amende. Le deuxième acte était le moins médiatisé, mais le plus dangereux : l’assassinat manqué de Michel Amine, à Douala, par un commando à la solde des plus hautes autorités de la transition. Le troisième acte vient de prendre fin, ce jour le mardi 08 décembre 2015, au palais de justice : l’invalidation fantaisiste du dossier de candidature de Michel Amine, à la présidentielle du 27 décembre 2015. Un troisième acte dont l’acteur principal serait, une fois de plus, un certain Samedi Karnou. Comme les combattants de la liberté l’avaient si bien souligné un peu plus haut, toutes ces tracasseries politiques dont Michel Amine est aujourd’hui victime trouvent leurs racines dans la volonté de Mme Samba – Panza et de ses hommes de paille de maintenir le peuple centrafricain dans la précarité et d’empêcher par tous les moyens l’arrivée aux commandes des affaires de la cité d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes, plus élégants, plus dignes et plus soucieux du devenir du peuple centrafricain. Homme nouveau, riche, et incarnant le rêve d’une jeunesse qui refuse de subir et qui veut croire à un lendemain meilleur pour tous, dans cette merveille qu’est la Centrafrique, Michel Amine ne pouvait que voir sa candidature être écartée par une poignée de hauts magistrats, à la solde des liquidateurs de la République, des marchands de la mort, et des enfants du malheur. Mais, de hauts magistrats qui répondront certainement de leurs actes devant l’histoire…..
Jean – Paul Naïba