BOZIZE ,LE BOUC ÉMISSAIRE

Publié le par TAKA PARLER

Simon GOUNEBANA
Simon GOUNEBANA

Désormais, François BOZIZE est la cause de l’incapacité des autorités de Transition à mettre de l’ordre dans le pays.

Qui dirige le pays si ce n’est la séléka, de la Présidence au CNT, en passant par la Primature. La Présidente de Transition ne fait qu’obéir au diktat de son mentor Michel Djotodia qui dirige le pays de Cotonou, son havre de paix.

L’incapacité de la Présidente de Transition à pacifier le pays est la cause efficiente du soulèvement du peuple qui demande à cor et à cri sa démission.

La plupart des Centrafricains lisent les journaux comme moi. Ils ont lu, il y a plus de deux semaines de cela, l’appel lancé par Michel Djotodia à ses soudards de Bambari leur demandant de marcher sur Bangui. Les heurts entre les Sangaris et les bandits de la séléka à Dekoa en sont la preuve. Au moment où j’écris ses lignes, certains compatriotes quittent Bangui pour trouver refuge en province, mais est-ce le bon choix ?

Ce qui est navrant, c’est que le nom de François BOZIZE est devenu un leitmotiv. Il est sur toutes les lèvres des autorités de Transition. Le matin au petit déjeuner, à midi quand elles bambochent, et le soir quand elles se réunissent autour d’une table aussi garnie que celle de midi pour faire le bilan de la journée et mettre en place de nouvelles manigances. A l’heure du coucher, ils ne rentrent pas chez eux, mais se cachent loin de leur domicile pour ne pas être surpris dans leur sommeil par François BOZIZE. L’ombre de François BOZIZE plane partout, partout.

Soyons sérieux. Pendant combien de temps les autorités de Transition continueront-elles de justifier leur fuite en avant en faisant endosser les conséquences de leur incompétence au Président BOZIZE ?

Le pouvoir en place manipule l’opinion nationale et internationale par des accusations sans fondement. François BOZIZE est à l’origine de toutes les agitations. Mais la vérité est toute autre.

Les autorités de Transition montent les différentes ethnies les unes contre les autres. Quand l’effet escompté se produit, elles accusent BOZIZE d’être l’instigateur des troubles.

L’Etat manque d’autorité et ne contrôle absolument rien, sauf la rentrée des recettes dont le trésor public n’y voit que du feu. C’est la faute de BOZIZE.

Le désarmement est loin d’être acquis et l’insécurité perdure. C’est la faute de BOZIZE.

Elles sont incapables de réorganiser les administrations dans les provinces. C’est la faute de BOZIZE.

Les autorités de Transition ne sont ni coupables, ni responsables. La question est : pourquoi s’accrochent –elles au pouvoir ?


Simon GOUNEBANA

Publié dans Actualité

Partager cet article

Repost0

Commenter cet article

D
Voilà une vérité à dire
Répondre