SI JE MEURS DEMAIN, C'EST PARCE QU’UN BLANC AURA ARME UN NOIR
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Décidément, cette phrase mythique de Patrice Lumbumba reste d'actualité malgré le temps et les événements qui n'ont pas servi d'exemple à certains de nos compatriotes. Oui, l'histoire nous échappe, parce que nous ne la lisons pas pour nous l'approprier et en tirer les conséquences éducatives afin d'éviter les bêtises du présent. Nous vivons et sommes entourés de drames sanguinaires entre pays Africains ou à l'intérieur de nos contrées, drames qui ont pour origines, la propension des nouveaux détenteurs du pouvoir (putschistes, élus, génocidaires, etc) à vouloir imposer une "révolution" de contraintes (prisons, tortures, procès bâclés, exécutions sommaires...) pour faire perdurer leur pouvoir sur les populations trompées par des slogans vides de sens et de projets de changement. Et pendant que nous nous torturons, les pourvoyeurs de légionnaires (affairistes mondialistes) s'accaparent de nos richesses avec la complicité des légionnaires (nos propres frères de sang). Oui, de notre époque, l'ignorance est volontaire car nous possédons des outils de communication pour nous instruire de ce qui se passe ailleurs ou de comprendre l'histoire des peuples. De 1945 à nos jours, l'Occident a retenu la leçon qui puisse lui éviter les drames entre nations dites "civilisées", en adoptant des règles de fonctionnement de droit, du règlement des conflits, aussi bien, entre pays qu'entre nationaux. Et pourquoi alors, devrions-nous demeurer les peuples sanguinaires qui sacrifient leur développement; et même leur humanisme par simple désir de conservation d'avantages matériels et de plaisir? Mais pour nous, les peuples "immatures", nos "élites" ayant traversé les continents s'avèrent être les plus volontairement ignorants, car ils ne retiennent et n'appliquent rien de ce qu'ils ont appris de leurs études. Le summum de la perfidie est que nous entendons inventer des concepts contraires à nos valeurs en érigeant la traîtrise, l'ingratitude, la méchanceté, la haine, le mensonge, la calomnie et l'injure en mode de gouvernance. Non, excluons de notre littérature politique ces tares de tromperies toutefois que nous ayons adopté des régimes politiques que nous pervertissons par l'entremise des outils de régulation de l'Etat. Vive le Centrafrique, vive la démocratie et vive l'Etat sans les artifices enfants
Gérard Nga BOUKANGA GONOGUELE
Coordonateur Général Adjoint du Collectif
Touche pas à ma Constitution.