PROGRAMME D’URGENCE ET DE RELEVEMENT DURABLE 2014 – 2016 PROGRAMME D’URGENCE ET DE RELEVEMENT DURABLE 2014 – 2016
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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Unité – Dignité - Travail
PROGRAMME D’URGENCE ET DE RELEVEMENT DURABLE 2014 – 2016
Juillet 2014
PROGRAMME D’URGENCE ET DE RELEVEMENT DURABLE
DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Liste des sigles et abréviations
AFD
Agence Française pour le Développement
ACEDD
Agence Centrafricaine de l’environnement et du Développement Durable
ACFPE
Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi
BAD
Banque Africaine de Développement
BEAC
Banque des Etats d’Afrique Centrale
BINUCA
Bureau intégré des nations unies en Centrafrique
CAEEFPCT
Chambre d'agriculture, d'élevage, des eaux, des forêts, de la pêche, des chasses et du tourisme
CEMAC
Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale
CEEAC : Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
CCC
Campagne pour un changement de comportement
CNEDD
Commission Nationale pour l’Environnement et le Développement Durable
CCIMA
Chambre de commerce, de l’industrie, des mines de l’artisanat
CNT
Conseil National de Transition
CPJP
Convention des Patriotes pour le Rassemblement et la Paix
CSCP
Cadre stratégique pour la consolidation de la Paix
CSN
Plan cadre national de lutte contre le sida
DDR
Démobilisation, Désarmement et Réintégration
DPI
Dialogue Politique Inclusif
ECASEB
Enquête Centrafricaine pour le Suivi- Evaluation du Bien -être
DSRP
Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté:
FARE
Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections
FACA
Forces Armée Centrafricaine
FDPC
Front Démocratique du Peuple Centrafricain
FDS
Forces de défense et de sécurité
FEC
Facilité de Crédit Elargi
FMI
Font Monétaire International
FNE
Fonds national de l’Environnement
GICA
Groupement interprofessionnel du Centrafrique
HCR
Haut-Commissariat Chargé des Réfugies
IDE
Investissements Directs Etranger
IDH
Indice du Développement Humain
IEC
Information éducation et communication
IMC
International Medical Corps
IMOA-EPT
Initiative pour la mise en œuvre accélérée de l’éducation pour tous
ITIE
Initiative pour la transparence dans les industries extractives
LRA
Lord ResistanceArmy (Armée de la résistance du seigneur)
LMD
Licence maîtrise doctorat
MICS
Multiple Indicator Custer Survey (Enquête à Indicateurs Multiples)
MSF
Médecins Sans Frontière
OMD
Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS
Organisation Mondiale de la Santé
ONG
Organisation Non Gouvernementale
PDD
Programme de Pôle de développement
PEV
Programme élargi de vaccination
PEN
Politique énergétique nationale
PER
Programme économique régional
PGRF
Programme global de réforme financière
PIB
Produit Intérieur Brut
PME/PMI
Petite et moyenne entreprise/Petite et moyenne
Sommaire
1.2 – Sur le plan sécuritaire 7
1.3 – Sur le plan économique et social 7
1.4 – Facteurs exogènes à la crise 9
2.1 – Impact sur la situation politique 10
2.2 – Impact sur la situation sécuritaire 10
2.3 – Impact sur la situation humanitaire 12
(i) Le déplacement des populations 12
(ii) La dégradation de la situation éducative 12
(iii) La détérioration de la situation sanitaire 12
(iv) Les menaces sur la sécurité alimentaire et la nutrition 13
(v) L’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène 14
2.4 – Impact sur la justice et l’environnement des affaires 14
2.5 – Impact sur la situation économique et financière 14
2.6 – Impact sur la coopération avec les partenaires au développement 19
IV - STRATEGIE DE RELEVEMENT DURABLE 21
4.2 – Orientations de la stratégie 21
4.2.1ORIENTATION STRATEGIQUE 1 : RESTAURATION DE LA SECURITE, DE LA PAIX ET 23
RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE ET DE L’ETAT DE DROIT
4.2.2ORIENTATION STRATEGIQUE 2 : RENFORCEMENT DE LA PROTECTION CIVILE, 27
RETABLISSEMENT ET REORGANISATION DE L’ADMINISTRATION SUR TOUTE L’ETENDUE DUTERRITOIRE
4.2.3ORIENTATION STRATEGIQUE 3 : RELANCE DES ACTIVITES DES SECTEURS SOCIAUX 29
ESSENTIELS, INTENSIFICATION DE LA LUTTE CONTRE LE VIH-SIDA ET PROTECTION DEL’ENVIRONNEMENT
4.2.4ORIENTATION STRATEGIQUE 4 : POURSUITE DES REFORMES ECONOMIQUES ET 36
FINANCIERES ET PROMOTION D’UNE CROISSANCE VIGOUREUSE ET DURABLE
4.3 – Liens avec les principales stratégies gouvernementales et les engagements 42
5.1 – Objectifs du Programme d’Actions 43
5.2 – Structure et coût du Programme d’Actions 44
VI – PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES 2014 -2016 45
VII – STRATEGIE DE MOBILISATION DES RESSOURCES POUR LE FINANCEMENT DU PURD 47
7.1 – Mobilisation des ressources internes 47
7.1.1Les capacités de financement du programme sur ressources propres 47
7.1.2Les efforts du Gouvernement pour améliorer les recettes 47
7.2 – Mobilisation des ressources externes 49
7.2.1Actions de consultation et de sensibilisation 49
7.2.3La réunion des donateurs 49
VIII – PRINCIPE D’INTERVENTION – MECANISME DE MISE EN ŒUVRE ET DE SUIVI-EVALUATION – 50
8.1 – Principe d’intervention 50
8.1.1 Rôles et responsabilités des acteurs…………………………………………………………………………………..50
8.1.2 L’Etat……………………………………………………………………………………………………………………………..…..50
8.1.3 Les Partenaires au développement………………………………………………………………………………..….51
8.1.4 Les Autres acteurs : (parlement, société civile et médias)………………………………………………….51
8.2 - Mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation 51
8.2.1 Dispositif institutionnel……………………………………………………………………………………………………..51
8.2.2 Dispositif de Suivi-Evaluation……………………………………………………………………………………………..51
Annexe 1 : Programmes et sous-programmes par orientation stratégique 55
Annexe 2 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 1 59
Annexe 3 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 2 74
Annexe 4 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 3 86
Annexe 5 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 4 98
I – CONTEXTEGENERAL
La République Centrafricaine (RCA) est un vaste pays, enclavé et faiblement peuplé situé au centre d’une région instable sur le plan de la sécurité car marquée par la persistance des conflits au Darfour, en RD Congo, les exactions de la LRA et une instabilité cyclique des institutions du pays. Couvrant une superficie de 623.000 km² et comptant 4,7 millions d'habitants1, la RCA est dotée d’un potentiel naturel très important (ressources minières immenses, réseau hydrographique dense, massif forestier important, etc.), mais demeure paradoxalement l’un des pays les plus pauvres au monde à cause non seulement de la mauvaise gouvernance mais aussi et surtout des enjeux géopolitiques.
La RCA fait partie de deux grands ensembles sous régionaux la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC2) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC)3. De par sa position géographique, elle devait jouer un rôle majeur dans le développement des échanges sous-régionaux et régionaux. Mais les crises politico-militaires récurrentes depuis plus de deux décennies, l’empêchent de valoriser cette opportunité.
En effet, le rapport mondial sur le développement humain publié par le PNUD en 2011 classe la RCA au 179ème rang sur 187 pays du point de vue de l’Indice du Développement Humain (IDH). En 2012, elle est classée 48ème sur 52 pays du point de l’indice de la gouvernance en Afrique et, 185ème sur 185 pays au classement du Doing business établi par la Banque Mondiale en 2013 (Rapport Doing Business 2013, p.3).
La RCA a connu, au cours de son histoire, une série de coups d’Etat qui a conduit à des changements de régime politique. Les crises à caractère militaro-politique devenues récurrentes depuis les deux dernières décennies ont créé une instabilité quasi-permanente, entrainant une déliquescence des institutions de l’Etat. Après le changement politique intervenu en 2003, plusieurs mouvements politico-militaires ont été créés jusqu’à la prise de pouvoir par la force par la coalition Séléka le 24 mars 2013. Et aujourd’hui, en dehors de la LRA4 d’origine ougandaise qui sévit dans le sud-est de la RCA, un groupe politico-militaire (le FDPC5) basé au nord-ouest du pays, n’a pas encore renoncé à la lutte armée. Le développement du phénomène Anti-balaka particulièrement à Bangui et dans certaines villes de provinces renforce le caractère complexe de la situation sécuritaire du pays. Ces différentes crises ont été provoquées en majeure partie par une mauvaise gouvernance politique, économique et sociale.
1.1 – Surle plan politique
L’organisation des élections générales en 2011 a été entachée d’irrégularités, selon les observateurs internationaux6 et les résultats ont été contestés par l’opposition démocratique qui a exigé leur annulation. Un Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE) avait été créé dans cette perspective. A cela, s’est ajouté, la mauvaise gouvernance qui s’est caractérisée par l’absence d’un véritable dialogue politique et le non-respect des engagements pris dans la gestion des affaires publiques comme dans le cadre du Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008. Cette absence de dialogue politique sincère a caractérisé le contexte politique et entretenu un climat de crise politique persistante malgré les efforts de la communauté internationale à trouver un accord entre les acteurs politiques. L’entrave à l’alternance politique par un refus délibéré d’organiser des élections transparentes et crédibles ; le non-respect des droits de l’homme et la culture de l’impunité ; l’incapacité de l’Etat à assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et particulièrement aux frontières avec les Etats limitrophes en situation de conflit interne, comme le Darfour utilisant une partie du nord de la RCA comme base arrière ; la porosité des frontières du pays favorisant le trafic d’armes de guerre et les agissements (razzias) des groupes paramilitaires étrangers comme la LRA, ont été les éléments déclencheurs de la crise qui a abouti au changement politique du 24 mars 2013 marqué par le départ de Bozize du pouvoir. De même, les violences continues perpétrées par les éléments de la Séléka ajoutés aux dysfonctionnements au niveau de l’exécutif ont donné naissance à une nouvelle crise créée par les Anti-balaka(groupes d’autodéfense instrumentalisés par la suite par les politiques) dont le comportement en terme de violence et d’exactions diverses ne présentent pas de grandes différences avec les agissements de la Séléka. Ce dernier développement de la situation a ébranlé les institutions de la transition et provoqué la démission du Président et du Premier Ministre de la Transition. Les élections organisées par le Conseil National de Transition, quelques après ces démissions, ont permis d’élire, en janvier 2014, une nouvelle Présidente de la République de Transition qui a procédé à la mise en place d’un nouveau Gouvernement de Transition.
1.2 – Surle plan sécuritaire
Il convient de rappeler que plusieurs efforts ont été entrepris tant sur le plan régional qu’international à travers différentes initiatives pour mettre un terme aux crises récurrentes qui ont secoué le pays. La dernière initiative, avant la crise de décembre 2012, est la signature par le Gouvernement et les groupes politico-militaires d’un Accord de Paix Global à Libreville en 2008, suivie du Dialogue Politique Inclusif (DPI). Au cours de l’année 2009, un programme national de Démobilisation, Désarmement et Réintégration (DDR) fut mis en place afin de permettre à la RCA de s’engager sur la voie de la pérennisation des acquis de la paix. En 2012, bien que la fraction rebelle de la CPJP ait intégré cet Accord de Paix Global, tous les mouvements rebelles ne s’étaient pas encore engagés dans cette voie. Les violations de certaines dispositions des différents Accords de paix, les retards pris dans la mise en œuvre des engagements issus des Accords de Paix Global, l’absence de dialogue politique sincère, le climat de méfiance qui prévalait avec les groupes rebelles, la corruption généralisée et la mauvaise répartition des projets de développement sur l’étendue du territoire ont provoqué des tensions entre les acteurs et ont largement contribué à la crise qui a débouché sur le changement politique du 24 mars 2013. La poursuite des exactions par les éléments de la Séléka dans toutes les préfectures a fini par déclencher une réaction de révolte parmi la frange la plus jeune de la population. C’est ainsi qu’est née la milice Anti-balaka qui, dans la nuit du 05 décembre 2013, a attaqué les positions stratégiques des éléments de la Séléka et groupes sociaux considérés comme proches de cette coalition.
1.3 – Surle plan économique et social
Après la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP1) 2008-2010 qui a permis des avancées notables dans la stabilisation du cadre macroéconomique et des progrès dans la gestion des finances publiques, le DSRP2 2011-2015 devait permettre de consolider les acquis dans la perspective des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Mais la crise politique postélectorale et les difficultés de mobilisation des ressources nécessaires, n’ont pas permis de préparer et tenir la réunion des donateurs prévue pour le premier trimestre de l’année 2012 et en vue de mettre en œuvre le DSRP2 avant la fin 2012. Toutefois, le Gouvernement avait conclu un accord avec le FMI en juin 2012 dans le cadre d’un programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) qui donnait un signal favorable aux partenaires au développement de la RCA. Les performances macroéconomiques en 2012 étaient bonnes avec un taux de croissance du PIB estimé à 4% contre 3,3% en 2011. Le rapport national publié en 2010 sur les progrès vers l’atteinte des OMD, indiquait que si les efforts sont maintenus, la RCA pourrait atteindre les objectifs dans seulement deux domaines, l’accès à l’eau potable et la scolarisation des filles.
Le tissu socioéconomique et la cohésion sociale ont été mis à maldu fait de la crise créée par la coalition Séléka. En effet, à partir de décembre 2012, les exactions et les violences de la coalition ont été orientées vers une communauté bien définie notamment chrétienne et tout ce qui lui est associé. Ainsi les églises ont été visées dans toutes villes de l’intérieur occupées par la coalition. Les exactions qui ont suivi le changement politique ont servi de prétexte au développement d’un esprit de vengeance. La milice Anti-balaka née de cette logique a opéré une attaque dans la ville de Bangui et ses environsle 05 décembre 2013. A l’inverse de la coalition Séléka, les Anti-balaka ont orienté leurs exactions et violences sur les personnes issues de la communauté musulmane et toutes ses composantes. Les mosquées et les étals des opérateurs économiques identifiés comme appartenant à cette communauté ont été pris pour cibles. Cette dernière crise a attisé la tension communautaire déjà latente et augmenté la méfiance au sein des populations. La recrudescence de la violence et de l’insécurité dans la capitale et dans le reste du Pays a ruiné la cohésion sociale et aggravé la fracture sociale. Le climat d’insécurité et les violences ont provoqué la délocalisation au Tchad et au Cameroun d’une frange de la population musulmane. La destruction des outils de production tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays, occasionnée par cette crise a totalement réduit les capacités de production avec des conséquences notamment sur l’emploi et la croissance économique.
La mauvaise gouvernance dans la gestion économique,a entrainé une pauvreté massive aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, du fait de la paupérisation des ménages sous l’effet des crises liées à l’insécurité alimentaire, à la baisse des cours des produits d’exportation et aux difficultés d’approvisionnement en produits de premières nécessités. La dégradation des infrastructures de soutien à l’économie (route, transport, énergie et télécommunications) rendant difficiles les échanges économiques internes et externes ; la baisse de la productivité dans les secteurs et les pressions administratives sur les investisseurs nationaux et étrangers, altérant le climat des affaires et poussant les opérateurs économiques à se désengager de leurs activités ; la corruption dans les administrations ; la mauvaise gestion dans l’exploitation et la commercialisation des ressources naturelles (or, diamants, bois,) ont largement contribué à attiser les tensions.
Au niveau social, cette mauvaise gouvernance a consisté en la pratique du népotisme dans la désignation aux postes de responsabilité en l’absence de toute culture du mérite, entrainant l’inefficacité de l’administration à répondre aux besoins des populations ; l’exacerbation de la méfiance des populations, se traduisant par un manque de cohésion sociale ; le développement de l’exclusion marqué par l’inégale répartition des projets de développement dans les régions.
Selon les résultats de l’ECASEB7 réalisée en 2008, environ deux personnes sur trois (62%) vivent en dessous du seuil de pauvreté. En l’absence d’enquêtes récentes permettant l’évaluation de la pauvreté monétaire au regard des récents évènements intervenus dans le pays, on pourrait estimer cette proportion à 70%. L’analyse de la pauvreté selon le milieu de résidence révélait que près de la moitié des personnes pauvres vivent en milieu urbain et qu’en milieu rural près de 7 personnes sur 10 étaient pauvres ce qui représentait 70% de la population. Sur le plan spatial, la pauvreté affecte plus les régions des cultures de rente (coton dans le centre et le nord et café dans le sud-est). Compte tenu de l’importance numérique des femmes dans la population et du secteur d’activité (agricole) où elles sont les plus nombreuses, elles constituent la majorité des pauvres en RCA.
Du point de vue sanitaire, l’espérance de vie à la naissance estimée à 45,1 ans selon le dernier recensement de 2003est en dessous de la moyenne africaine. Les conditions d’existence sont difficiles : la proportion de ménages utilisant une source d’eau améliorée est passée de 64% en 2008 à 58,4% en 2011. L’utilisation des toilettes améliorées par les ménages est deux fois plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural ; 28,6% des ménages urbains en utilisent contre 13,2% de ménages ruraux. La prévalence du VIH/SIDA chez les adultes (femmes de 15-49 ans et hommes de 15-59 ans) est tombée à 4,9% de séropositifs en 2010 suivant les résultats de MICS4 et reste l’une des plus élevées en zone CEMAC. Elle est deux fois plus élevée chez les femmes de 15 à 49 ans avec 6,3% que chez les hommes de 15-59 ans avec 3%.
La situation nationale est aussi marquée par d’autres événements aux effets contrastés dans la plupart des cas. Ainsi, La proportion des enfants souffrant d’une insuffisance pondérale a fléchi de 5 points entre 2008 (28,3%) et 2010 (23,5%). Le taux d’activité a légèrement baissé passant de 63,3% en 2008 à 61,4 en 2010. Le chômage affecte près d’un actif sur quatre (24,2%) en RCA dont 25,7% de personnes en milieu urbain contre 23,4% en milieu rural. Le taux net de scolarisation dans le primaire a connu une évolution positive, passant de 63,3% en 2008 à 68% en 2011. Le ratio fille/garçon dans le primaire s’est sensiblement amélioré passant de 72% en 2008 à 87% en 2011. Le taux d’alphabétisation a connu une phase ascendante (39%) après une baisse régulière durant plus d’une décennie. Le taux d’analphabétisme est plus élevé chez les femmes (68%) que chez les hommes (46,2%). La proportion des femmes non instruites reste particulièrement élevée (80%) en milieu rural.
Dans les conditions actuelles, le Gouvernement de transition de la RCA doit, rapidement, rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, apporter une réponse aux urgences humanitaires, restaurer l’autorité de l’Etat et relancer les activités socio-économiques nécessaires au développement du pays. Ce faisant, il est tout aussi urgent de renouer avec tous les acteurs nationaux et les partenaires au développement et de les impliquer dans la stratégie de relèvement et de lutte contre la pauvreté.
1.4 – Facteurs exogènes à la crise
La proximité du Darfour, la guerre de la Libye, le long conflit du Soudan qui a abouti à l’Indépendance du Soudan du Sud, le conflit en RD Congo, et les agissements de la LRA ont créé des conditions favorables à la circulation d’un important fluxd’armes de guerre de tout calibre, alimentant davantage l’instabilité entretenue ces dernières années. Les conflits dans les pays ces voisins ont également engendré des flots de réfugiés en RCA, qui abrite quelque 11 000 réfugiés reconnus, provenant du Soudan, du Tchad et de la RDC. La porosité des frontières de la RCA avec les pays voisins du Nord a laissé libre cours aux circulations des bandits et braconniers lourdement armés. La communauté internationale étant concentrée sur la situation au Darfour et au Mali, le conflit en RCA a été largement ignoré et ce malgré l’ampleur des exactions commises par la LRA. L’absence d’une véritable politique extérieure et de surveillance du territoire est l’une des principales raisons d’inactivité de la RCA dans la résolution des différents conflits sous-régionaux et de l’absence des dispositions sécuritaire à prendre sur ses frontières.
Il apparait clairement que ces causes, si elles ne sont pas efficacement traitées et enrayées, continueront d’entretenir chez certains groupes de population, des sentiments d’insécurité, de frustration, d’exclusion et d’impuissance susceptibles de générer de nouvelles crises.
II - IMPACTS DE LA CRISE
Les évaluations menées par les acteurs humanitaires montrent que les principaux besoins concernent la sécurité, la protection civile, la sécurité alimentaire, l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et l’hygiène. En plus de ces besoins d’ordre humanitaire, on relève la destruction ainsi que le pillage non seulement des populations mais aussi des administrations, des institutions et ONG, des entreprises, des propriétés privées et des ressources naturelles. Ainsi, la prestation de l’ensemble des services de l’Etat est quasiment arrêtée, de même, les ONG et les Institutions internationales, après évaluation du niveau de la sécurité, ont dû suspendre provisoirement leurs activités et par conséquent la mise en œuvre des programmes et projets de développement.
L’analyse approfondie de la situation montre qu’il faut concentrer l’attention particulièrement sur les éléments clés suivants dans le processus de réhabilitation et de relèvement. Il s’agit entre autres de :
2.1 – Impactsur la situation politique
A la suite du changement politique du 24 mars 2013, la Constitution de mars 2004 a été dissoute entraînant de fait la dissolution de l’Assemblée Nationale et la disparition de la Cour Constitutionnelle et du Conseil d’Etat. Le Conseil National de Transition (CNT) qui a été mis en place a procédé à l’élection du Président de la République. Le quatrième Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEEAC qui s’est tenu à Ndjamena le 18 avril 2013 a légitimé le choix du Chef d’Etat de transition et reconduit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement d’Union Nationale de Transition. Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition, un Code Electoral et une Charte constitutionnelle de la transition ont été adoptés promulgués le 18 juillet 2013 et une Cour Constitutionnelle de Transition a été mise en place.La paralysie au sommet de l’Etat, qui s’illustrait par une méfiance entre les deux têtes de l’Exécutif, la poursuite et l’aggravation de la violence contre les populations civiles, signes évidents d’un manque de volonté d’évoluer vers des valeurs d’un Etat de droit ont accentué la crise et bloqué la bonne marche du processus de transition. L’attaque armée du 05 décembre 2013 de la nouvelle milice armée des « Anti-balaka » a contraint les Chefs d’Etat de la CEEAC,au cours d’un Sommet Extraordinaire du10 janvier 2014 à Ndjamena, à se concerter avec les forces vives de la nation, pour aboutir à la démission du Chef de l’Etat et du Premier Ministre de Transition. L’élection d’une nouvelle Cheffe de l’Etat de Transition le 20 janvier 2014 et la nomination d’un nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement de transition, le 25 janvier 2014, consacre une nouvelle étape de cette Transition.
2.2 – Impactsur la situation sécuritaire
Depuis le changement politique intervenu le 24 mars 2013 et l’apparition de la crise du 05 décembre 2013, la situation sécuritaire dans le pays est restée très préoccupante. Les exactions et les pillages des ex-combattants de la Sélékaont touché toutes les Préfectures du pays et les huit (08) arrondissements de la ville de Bangui. Les pillages des administrations, des mairies, des institutions internationales, des propriétés privées, les viols et les assassinats par des éléments incontrôlés de la Séléka ajoutés à l’absence des éléments des forces de défense et de sécurité conventionnels sur le terrain, n’ont pas facilité la restauration rapide de la sécurité qui depuis décembre 2013 est devenue difficile à stabiliser. En effet, les actes de violence se multipliant contre les populations civiles dans les villes de l’intérieur par les chefs de guerre et commandants de zones nommés par les membres de la coalition au pouvoir, a donné naissance en septembre 2013, à une nouvelle milice armée appelée « Anti-balaka ». Composée à l’origine de jeunes adolescents armés de coupe-coupe et animés du désir de venger leurs proches tués parfois sous leurs yeux, cette milice s’est au fur à mesure renforcée en effectif, enregistrant d’anciens éléments de la garde prétorienne du régime renversé ou des FACA proches de Bozize. Le 05 décembre 2013, certainement pour des considérations politiques, les « Anti-balaka » ont attaqué plusieurs sites militaires stratégiques à Bangui. Tout en s’en prenant aux éléments de la Séléka, les Anti-balaka participent également aux pillages et aux vols. L’esprit de vengeance qui anime les deux groupes armés a débouché sur une tension communautaire et créé une fracture sociale profonde au sein des populations transformant ainsi, un conflit à l’origine politique en conflit communautaire et déstabilisateurs des institutions de la Transition.
Le nouveau Gouvernement de transition, conscient de cette situation, a mis en œuvre des mesures pour y faire face. Des Comités nationaux stratégiques et techniques pour la RSS et DDR ont été créés ainsi que des organes de la société civile appuyés par les autorités pour contribuer au retour de la cohésion sociale. Les actions visant le désarmement et le cantonnement des ex-combattants de la Séléka et de la milice Anti-balaka ont été réalisés mais n’ont pas donné entière satisfaction. Certains éléments de la Séléka ont été transportés dans des sites de cantonnement préfectoraux et sous-préfectoraux avec leurs armes et munitions faisant de l’arrière-pays une poudrière, une bombe à retardement et un danger pour l’intégrité du territoire. En effet, réuni en congrès dans le nord du pays, les membres de la coalition Sléléka ont créé leur propre Etat-major militaire et décidé de l’implanter dans une des préfectures du pays. Aussi, en dépit des progrès enregistrés par la mise en œuvre de ces mesures urgentes de sécurisation, la problématique de la sécurité n’est pas totalement résolue. Si les traits caractéristiques de l’insécurité quotidienne ont été réduits notamment, la disparition quasi-totale des coups de feu sporadiques, la baisse de la circulation des éléments de la Sélékaet de leur influence sur la population, les principales villes de l’arrière-pays connaissent cependant une recrudescence de vols et braquages à mains armées et d’assassinats probablementpar des éléments Séléka et Anti-balaka mais aussi liée aux armes disséminée sur l’ensemble du territoire.Il faut noter que la destruction des poudrières, couplée à l’approvisionnement des armes de tout calibre auprès des anciens militaires de la Libye, des djandjawides au Darfour ont contribué à la dissémination d’armes dans le pays. On estime à près de 10 000 armes de guerre tout calibre confondu en circulation à travers le pays ; cela constitue une menace réelle pour la libre circulation des personnes et des biens.
A cela, s’ajoute une autre préoccupation liée à la maîtrise des effectifs réel des éléments de la coalition Séléka et Anti-balaka. En effet, avant d’entrer dans Bangui, la Séléka comptait environ 5 000 éléments ; au fur et à mesure de sa progression, l’effectif du mouvement a augmenté sensiblement passant de 5 000 à plus de 20 000 hommes. Cette augmentation des effectifs provient du ralliement des candidats déçus du dernier recrutement dans les rangs des FACA, au recrutement effectué par certains chefs de guerre de la Séléka et à l’intégration desprisonniers et braqueurs évadés des centres carcéraux. De même, l’effectifdes Anti-balaka, estimé au départ à une centaine d’hommes des milieux ruraux, est passé à environ 4000 hommes.Cela posera un problème de prise en charge financière non seulement des éléments démobilisables mais également de ceux qui comptentfaire carrière dans les forces de défenses parmi lesquels l’on dénombre environ 20 généraux et plus de 50 colonels de la Séléka.
L’occupation et l’administration de l’ensemble du territoire national par les ex-combattants de la Séléka a provoqué la désorganisation des forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie, FACA, eaux et forêts, douane). On note également un climat de méfiance entre les anciens belligérants qui ne favorise pas la normalisation de la situation. Des milices constituées par des éléments incontrôlés de la Séléka et des Anti-balaka, détentrices d’armes, contribuent à entretenir l’insécurité surtout à Bangui. Ces éléments incontrôlés continuent les exactions sur la population civile. Un groupe rebelle à l’ouest du pays semble ne pas renoncer à la lutte armée et la LRA est toujours présente dans le sud-est du pays. Par ailleurs, on enregistre la recrudescence du recrutement forcé des enfants par les groupes armés. Avec l’appui de l’UNICEF, les 3500 enfants soldats identifiés dans les rangs de la Séléka sont en cours de démobilisation.
Des incidents violents inter communauté sont fréquents dans les quartiers périphériques de Bangui. Dans le sud-ouest du pays, la situation nécessite un renforcement de l’assistance humanitaire multisectorielle notamment à Boda, Berberati et Carnot. Dans le nord-ouest, certains de la région de Bossangoa sont encore très vulnérables aux attaques, particulièrement des ex-Séléka. Depuis décembre 2013, les organisations humanitaires ont recensé 729 enfants non accompagnés et séparés de leurs familles ; 441 enfants ont été remis à leurs familles grâce aux différents partenaires de protection de l’enfance, dont l’IRC, Save the Children et Villages SOS ; et 28 enfant ont été relocalisés de la RCA au Cameroun pour des raisons de protection avec le soutien de la Misca.
2.3 – Impactsur la situation humanitaire
La situation humanitaire largement préoccupante depuis la prise du pouvoir par la rébellion Séléka s’est subitement aggravée depuis décembre 2013 et s’est à nouveau dégénérée par un regain de violence le 24 mars 2014. Des visites ont été effectuées par le HCR et certaines ONG afin d'évaluer la situation générale des personnes affectées par l'insécurité.
Le déplacement des populations
Nombre de personnes, en milieu rural et même dans les centres urbains, ont été contraintes de quitter leur résidence pour aller se réfugier ailleurs, souvent dans des conditions inadéquates (forêts, champs…) les exposant à tout type de risques de la nature. Selon le Rapport OCHA de mars 2014, 625 000 personnes déplacées internes ont été recensées dont 200 000 réparties dans 42 sites à Bangui. Depuis Novembre 2013, près de 64 717 personnes ont fui le pays, en raison de l'insécurité pour se réfugier dans les pays voisins dont42 000 en République Démocratique du Congo, 20 700 au Tchad, environ 1000 au Cameroun et autant en République du Congo.Sur une Population estimée à 4,6 millions, 2,5 millions de personnes sont aujourd’hui dans un besoin d’assistance, avec 1,9 millions de personnes vulnérables ciblées par le Plan de réponse stratégique 2014 révisé.Pour couvrir les besoins exprimés dans ce Plan de réponse stratégique 2014 révisé, 551 millions USD sont requis, 22% de Financement soit 113,8 millions USD seulement sont mobilisés et disponibles. Le pays n’est pas préparé pour prendre en charge une telle catastrophe humaine. Les besoins sont nombreux dans ce secteur : (i) meilleure coordination des actions humanitaires et meilleure gestion des sites, (ii) identification des sites viables pour les personnes déplacées internes, (iii) l’appui aux retours volontaires des déplacés et, (iv) renforcement de la sécurité et les droits humains. La conséquence immédiate est la recrudescence de la famine, de la malnutrition et la propagation des maladies au sein de la population et particulièrement des groupes vulnérables.
La dégradation de la situation éducative
La situation globale du pays en termes de scolarisation présentait un taux net en accroissement irrégulier depuis le début des années 2000. Ce taux s’est établi à 42,5% en 2000 et a atteint 68%en 2011. A la suite de la crise militaro-politique, on note que la plupart des établissements scolaires, surtout en province, restent encore fermés malgré la date fixée au 12 avril 2013 pour la reprise des classes.Cette réouverture des écoles annoncée par les autorités compétentes n’est pas effective partout y compris à Bangui du fait de la persistance de l’insécurité non encore maîtrisée. Jusqu’à fin août 2013, près de 86% des écoles visitées ont fermé au moins une fois durant la crise, 49% des écoles étaient toujours fermées et 70% des élèves inscrits en septembre 2012 n’avaient toujours pas repris les cours. La «peur de la violence», le «manque d'enseignants» et le «manque de fournitures scolaires» sont citées comme les trois raisons principales pour lesquelles les élèves n’ont pas repris les cours. Au total, ce sont environ 65 pour cent des 176 écoles visitées qui ont été soit pillées, soit occupées, soit endommagées par les balles et obus durant la crise. Il est urgent de soutenir la reprise des activités éducatives à travers la réhabilitation des écoles et des cantines endommagées ou détruites, le remplacement du mobilier dans les établissements qui ont étépillés, la fourniture de matériels d’enseignement et d’apprentissage aux communautés les plus vulnérables et aux écoles où le taux de scolarisation est faible.L’Université de Bangui et ses annexes sont dans la même situation. Le spectre d’une année blanche plane désormais sur l’année académique 2013 - 2014. La présence massive des enseignants et élèves de l’arrière-pays à Bangui, accentue les difficultés de reprise des activités scolaires car en plus des préoccupations sécuritaires, il faut faire face aux dispositions pratiques relatives à leur retour effectif dans leur circonscription.
La détérioration de la situation sanitaire
La plupart des formations sanitaires tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays ont cessé, de fonctionner ; sur environ 700 formations sanitaires que compte le pays, 300 seulement sont en mesure de fonctionner avec un manque de médicaments essentiels et de matériel médical. Plus de 60% de formations sanitaires et bureaux des districts sanitaires ont été vandalisés, pillés ou détruits. Plus de 80% des médecins ont été déplacées des préfectures à la capitale, Bangui. On note l’offre de quelques soins d’urgence faite par un personnel à l’effectif très réduit avec l’appui des ONG médicales (MSF, PU-AMI, IMC) de l’UNICEF, de l’OMS et de l’UNFPA. A Bangui, outre le Centre pédiatrique géré par l’ONG Internationale Emergency, les hôpitaux publics manquent de médicaments essentiels et de fournitures médicales. La situation est plus critique dans l’arrière-pays dans la mesure, où, pour des raisons d’insécurité, la majorité du personnel soignant a été obligée de quitter les lieux de juridiction, laissant sur place essentiellement des infirmiers et des bénévoles alors que le nombre de patients nécessitant des soins s’est accru. La recrudescence des maladies telles que les diarrhées, le paludisme et la typhoïde pèse sur l’état sanitaire des populations. Durant ces neuf derniers mois, l'anarchie et l'insécurité ont été désastreuses pour les enfants en RCA. Les flambées de rougeole sont signalées presque partout dans le pays, avec au moins 600 cas de rougeole confirmés. Selon le Cluster Santé, il y a une épidémie de choléra dans 15 districts sanitaires sur 22. 550 enfants ciblés pour la campagne de vaccination. Le secteur de santé fait face à (i) une insuffisance de financement qui ne permet d’étendre les services de base à l’ensemble des populations vulnérables en dehors de Bangui, (ii) une pénurie de médicaments essentiels et de vaccins pour l’immunisation de routine signalée dans les services de santé, (iii) aux effets néfastes de l’insécurité qui entrave les prestations de service de santé et de gestion de l’information et, (iv) une rupture de stocks de moustiquaires imprégnés.
Les menaces sur la sécurité alimentaire et la nutrition
Il ressort des études réalisées8 que 30,2% des centrafricains vivent dans l’insécurité alimentaire, dont 7,5% en insécurité alimentaire sévère et 22,7% en insécurité modérée. Cette situation s’est aggravée avec la récente crise car près de 1,25 millions de personnes sont affectées par l’insécurité alimentaire.
Les prix des produits alimentaires ont fortement augmenté depuis le début de la crise. Des stocks de produits agricoles ainsi que du bétail ont été pillés, entraînant la réduction de la capacité de production des ménages. En outre, les populations les plus vulnérables n’ont plus accès aux denrées de base sur les marchés du fait de leurs prix élevés consécutifs aux difficultés d’approvisionnement. La perturbation, par exemple, de la principale voie de communication Bangui-Douala a entraîné de facto la rareté de certains produits de première nécessité. Compte tenu de la consommation des semences par certains ménages, de l’insécurité qui a limité l’accès des ménages à leurs champs et l’excès des pillages sur les outils et donc les capacités de production, les perspectives de production agricole restent incertaines. Il est à craindre des pénuries alimentaires pour les mois à venir notamment une insécurité alimentaire grave qui pourrait affectée environ 300 000 personnes, selon les estimations de OCHA, jusqu’aux prochaines récoltes.
Les récents conflits ont sensiblement accru la désorganisation du système de production et des activités agro-pastorales. De même les circuits de commercialisation des produits alimentaires ont été perturbés par l’absence d’échanges entre les zones contrôlées par la Séléka avant le 24 mars 2013 et les autres zones ainsi que par le déplacement des populations et les pertes subies par les acteurs. Le coût du panier de la ménagère a donc connu une hausse sensible.
De décembre 2012 à mars 2014, du fait que le régime alimentaire de la population n’est plus diversifiée, environ 28 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère et 75 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë modérée. Ce nombre est en augmentation à cause de la poursuite des facteurs aggravant notamment le déplacement des populations, la faible sécurité alimentaire, l’accès précaire à l’eau potable et à l’assainissement, l’augmentation de la morbidité et le manque de services de soin de santé. 16 800 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont ciblés et 159 000 enfants de moins de 5 ans ont besoin d’aliments plus nutritifs. La disponibilité de stocks prévisibles et financés de manière adéquate est nécessaire pour éviter une détérioration de l’état nutritionnel pendant la saison pluvieuse.
L’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène
La proportion de la population centrafricaine utilisant une source d’eau potable ne représente que 54% de la population totale, ce taux s’est déjà largement dégradé avec la crise. En effet, L’accès à l’eau potable était déjà un problème réel relevé dans certaines villes et villages de l’intérieur du pays tels que Ndélé, Bria, Bambari et autres. Aujourd’hui, la question de l’approvisionnement en eau potable devient très préoccupante, même pour les populations des centres urbains. En effet, le personnel de la Société de Distribution d’Eau de la Centrafrique (SODECA) s’est déplacé et la plupart des villes manquent de fourniture d’eau potable surtout dans les formations sanitaires. Il aujourd’hui nécessaire d’améliorer l’accès à l’eau potable, aux services d’assainissement et à l’hygiène pour plus de 900 000 personnes. Les conditions d’hygiène dans la majorité des sites pour les personnes déplacées internes ne répondent pas aux normes minimales requises. L’UNICEF a apporté un soutien opérationnel à la SODECA pour la poursuite de la fourniture d’eau potable à Bangui et dans les principaux centres urbains. L’assainissement dans les marchés et les formations sanitaires demeure difficilement soutenable.
2.4 – Impactsur la justice et l’environnement des affaires
La récente crise a aggravé le caractère fragile du système judiciaire centrafricain, plaçant ainsi tous les justiciables dans une insécurité judiciaire. La destruction et le vol des équipements informatiques tant à Bangui que dans l’arrière-pays, ont fait disparaitre des fonds de dossiers concernant les situations déjà enrôlées allongeant indéfiniment les délais de les traiter. Les contraintes habituelles qui minent le système judiciaire sont ainsi aggravées notamment, l’absence de moyens matériels et logistiques, traitement manuel des dossiers, inexistence et/ou désuétude des textes légaux et règlementaires, et, insuffisance de ressources humaines. L’absence de l’Administration judiciaire dans les différentes villes de l’intérieur place les populations dans une insécurité judiciaire et une situation de non-assistance.
Cette situation n’est pas de nature à rassurer les opérateurs économiques et à procurer un environnement des affaires meilleur.
2.5 – Impact sur la situation économique et financière
Situation du secteur réel
L’environnement économique et financier de la RCA, tributaire du changement politique du 24 mars 2013, fut marqué par : la destruction du tissu socio-économique, la détérioration de la situation sécuritaire et sanitaire. La crise militaro-politique a eu des conséquences graves sur les principales entreprises du pays : destruction quasi-totale des autres outils et moyens de production, vols et pillages de moyens de transports engendrant dans certains cas, la fermeture des entreprises et dans d’autres, la mise en chômage du personnel ou en position de travail partiel. Tout le circuit économique est de fait ébranlé depuis le marché du travail en passant par les facteurs de production des entreprises, le marché des biens et services, les ménages et le marché des capitaux.
Les secteurs à fort potentiel de croissance ont été directement ou indirectement touchés. Le niveau de perte subie par les entreprises se chiffre à environ 30 milliards de FCFA selon les premières estimations. Le taux de croissance du PIB réel s’est contracté de 36,7% en 2013 contre une hausse de 4% en 2012. Ce fort recul de la croissance est dû à la demande intérieure sous l’effet de la baisse (-68,6%) de la consommation finale. La consommation publique et la consommation privée ont chuté respectivement de 85% et de 57,4%, en relation avec le retard dans le paiement des salaires dans l’administration publique, la chute du revenu agricole et la paralysie de l’administration.
L’évaluation de l’impact de la crise sur la situation des secteurs révèle de nombreux problèmes auxquels il faut trouver des solutions d’urgence.
Secteur primaire. Ce secteura affiché une baisse du taux de croissance en volume de 41,5% due à l’insécurité, l’absence de financement et le vieillissement des principales plantations, baisse imputable aussi bien à l’agriculture vivrière (-46.4%) qu’aux cultures de rente (-46%). Les pillages des semences et l’arrêt brutal des financements des projets de soutien au secteur agricole (PRAP, PREVES…) ont entraîné une contraction de 46,4% du secteur agricole et de la production vivrière. La baisse de la croissance au niveau des cultures de rente s’explique entre autre, par l’absence de financement et le vieillissement des principales plantations. La sylviculture a affiché un taux de croissance en 2013 de -18,2% dû principalement à l’arrêt de la production des entreprises, à l’impraticabilité des routes et à la paralysie du corridor Bangui-Douala.
Secteur secondaire. Le secteur secondaire présente une contre-performance de 23% en 2013, imputable principalement à l’occupation des zones de production minière par les hommes armés, la destruction de l’usine d’or de Ndassima et à la suspension de la RCA aux processus de Kimberley et de l’ITIE. Le secteur eau-énergie a connu un recul des activités de 13% en 2013 expliqué par le saccage des installations hydro-électriques de Boali, la suspension du Projet de réhabilitation des Centres d'Exploitation de Berberati, Bouar et Bossangoa sur financement BAD dans le sous-secteur Eau, la suspension provisoire du financement des principaux projets de relance dans le sous-secteur énergie. La production manufacturière a connu une chute de la croissance de 13,3% en 2013, conséquence des pillages et vols.
Secteur tertiaire. Le taux de croissance du secteur tertiaire a atteint -28% en 2013 conséquence de la baisse d’activité dans les services marchands (-24,1%) et les services non marchands (-45,9%). Cette situation est due principalement aux difficultés de transport sur les axes routiers, à la fermeture de plusieurs commerces, à la destruction des infrastructures de téléphonie mobile et de fourniture de carburant à l’intérieur du pays, aux déplacements tant internes qu’externes des populations et à la destruction des infrastructures administratives.
Les investissements. La baisse des investissements bruts, de 41% en terme nominal en 2013 s’explique principalement par le niveau des dépenses d’investissement sur financement extérieur, qui a aussi baissé de 49%, en raison de la suspension provisoire des décaissements des principaux projets financés par les partenaires au développement. La situation des ressources de l’Etat est marquée par une chute des dépenses d’investissements sur ressources propres de 36%.
Sur la base de la flambée des prix constatée au dernier trimestre 2013, l'inflation s’est accélérer pour atteindre 3,9 % en moyenne annuelle en 2013.
En 2013, l’exécution budgétaire a connu d’énormes difficultés liées à l’effondrement de l’activité économique et à la paralysie qui a frappé les administrations financières. Il s’agit, notamment de l’effondrement des recettes fiscales, la conjoncture économique difficile, le climat politico-militaire délétère, les barrières routières illégales et la tenue par la coalition Séléka des corridors de désenclavement. Les recettes intérieures n’ont représenté que 5,7% du PIB en 2013 contre 11,5% en 2012. Les dépenses ont baissé drastiquement eu égard à la tension de trésorerie de l’Etat, elles sont de l’ordre de 14,7% du PIB en 2013 contre 16,3%. Il en résulte sur la période une accumulation des arriérés.
Situation du secteur extérieur
Le secteur extérieur a été caractérisé en 2013 par : (i) la baisse du volume et de la valeur des produits exportés, en dépit d’une évolution favorable des termes de l’échange (+23,9%); (ii) la chute des importations des biens et services ; et, (iii) le plongeon des flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE), en liaison avec l’environnement du pays et la suspension provisoire de gros travaux de recherche minière et pétrolière par les sociétés PTI-IAS et AURAFRIQUE ; (iv) la suspension de la RCA du Processus de Kimberley et du Secrétariat International de l’ITIE ; (v) la hausse des services reçus par les administrations publiques en faveur des forces de la MISCA; (vi) l’augmentation de la sortie nette des capitaux à court terme; et, (vii) l’accumulation des arriérés extérieurs eu regard t aux tensions de trésorerie.
Ainsi, la dégradation de la position extérieure s’est poursuivie en 2013, mais dans une moindre proportion, en relation avec la forte des importations et de la balance des services, respectivement de 33,8% et 57,8%, qui a contrebalancé la baisse de 46,6% des exportations. Sur cette base, le solde déficitaire du compte courant extérieur a légèrement diminué à 25,9 milliards contre 50,1 milliards un an plus tôt.
Au niveau du compte de capital et des opérations financières, les appuis-projets et les investissements directs étrangers ont dégringolé respectivement de 68,6% et 97,4%. En définitive, le solde déficitairede la balance des paiements est devenu positif à 9,7 milliards contre -10,6 milliards en 2012.
Situation des finances publiques
La récente crise a perturbé les fondamentaux de l’économie centrafricaine et par voie de conséquence a aggravé la situation des finances publiques. Elle se traduit par : i) l’intrusion des éléments non habilités dans la perception des recettes publiques ; ii) l’incivisme et la délinquance fiscaux ; iii) l’accentuation de l’étroitesse de la base imposable exacerbée par les récentes crises politiques ; iv) l’évaporation des marchandises et v) la confiscation des recettes, entravant les capacités administratives et techniques des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques.
L’année 2013 est caractérisée par une contraction des recettes (recettes propres et dons) réalisées à hauteur de 8,4% du PIB contre 16,4% en 2012.Cette baisse drastique est due à la paralysie de l’administration au niveau intérieur ainsi qu’aux difficultés de recouvrement au cordon douanier. Les pillages et la destruction des entreprises, grands contribuables de l’Etat comme Total et Sogesca ont accentué la tension de trésorerie.
Au cours de la période, la trésorerie de l’Etat au cours de l’année 2013 a souffert des exonérations exceptionnelles permanentes qu’il s’avère indispensable de maîtriser; la bancarisation des recettes publiques non maîtrisée par l’administration financière qui s’explique par le système d’encaissement des recettes publiques non transparent ne permettant pas au Trésor de faire une bonne traçabilité de tous les deniers publics. Enfin, il serait judicieux de repenser le système de fonctionnement du Guichet Unique de Transit de Douala afin de mieux canaliser la prise en charge des marchandises en provenance du port de Douala qui constitue la principale voie de désenclavement du pays et de mobilisation des ressources.
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 111,8 milliards soit 14,7% du PIB contre 16,3% en 2012. En base caisse, seulement 94,0 milliards ont été payés il en résulte une accumulation des arriérés de l’ordre de 17,0 milliards.
L’année 2013 est marquée sur le plan de l’exécution budgétaire par la non observation de l’orthodoxie budgétaire due au pillage du serveur abritant Ges’co Trésor, perturbant le processus de préparation et d’exécution budgétaire.
En dépit de cette situation, le Gouvernement s’était résolu à faire face aux charges régaliennes de l’Etat. Ainsi, des dépenses de sécurité ont pu être effectuées pour endiguer l’insécurité dans la mesure du possible. Les dépenses pour la réhabilitation des bâtiments et bureaux des institutions de la République ont été réalisées pour rendre opérationnelle l’administration.
Le solde globale (dons compris) est de -48,0 milliards soit -6,3% du PIB, il est couvert par un apport en financement net d’environ 30,6 milliards et une accumulation des arriérés de 17,4 milliards. En effet, la dernière crise a totalement désarticulé les finances publiques centrafricaines, seules les réformes structurelles profondes peuvent contribuer au redressement de l’assiette taxable afin de promouvoir le relèvement économique.
Secteur privé et emploi
Les secteurs à fort potentiel de croissance ont été directement ou indirectement touchés avec une réduction des activités de l’ordre de 35 à 40%, notamment les mines, la forêt, l’agriculture, les télécommunications et le développement rural. Le manque à gagner est énorme pour l’Etat en terme de recettes fiscales et pour de nombreux ménages, les pertes d’emplois pour de nombreux centrafricains les exposent à un risque élevé de perte durable de bien-être. Pour l’essentiel, le diagnostic fait ressortir que :
Les industries agro-alimentaires ont perdu leurs outils de production, particulièrement, la destruction et le pillage des installations de la société SUCAF Centrafrique qui a entrainé une baisse du pouvoir d’achat dans la région affectant profondément les secteurs de télécommunications et des transports.
Le circuit économique informel structuré autour des activités agro-pastorales est sérieusement déstabilisé à cause de l’insécurité et les tracasseries sur les voies de communication dans l’Est et le Centre du pays.
L’exploitation forestière a été affectée par les retards dans l’acheminement des grumes et la contraction de la demande.
les activités minières ont été indirectement affectées par l’insécurité récurrente dans le Centre-Est qui a fait baisser les performances des opérateurs miniers en favorisant les circuits illicites d’exportation ayant conduit à la suspension de la RCA du processus de Kimberley et de l’ITIE9 ;
la destruction ou le pillage des installations de la société AURAFRIQUE entrainant une baisse du pouvoir d’achat dans la région et affectant ainsi les autres secteurs d’activités économiques tels que les télécommunications et les transports ;
le secteur pétrolier aval a été fortement atteint ; près de 23 stations de distributions de carburants (tous distributeurs confondus) ont été pillées tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays ;
le secteur des télécommunications, secteur dynamique par son caractère concurrentiel et créateur d’emplois, a connu des pillages ; on a relevé que, pour les entreprises de téléphonie mobile, environ 50 sites ont été pillés ou détruits à raison de 100 millions de FCFA de perte par site.
A ce jour, il a été relevé près de 65 demandes de mise en chômage technique des personnels adressées par plusieurs entreprises à l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE) traduisant un niveau élevé de précarité de l’emploi dans le pays.
Secteur bancaire
Le système bancaire centrafricain n’a pas été épargné par la crise. Les établissements de crédit et de microfinance ont vu une bonne partie de leurs équipements pillés, surtout dans l’arrière-pays. De plus, l’analyse des performances au 31 décembre 2013 montre que le total agrégé des bilans du système bancaire a régressé de 12%par rapport au 31 décembre 2012, s’établissant à 143 milliards, en relation essentiellement avec la baisse des dépôts collectés qui a engendré un assèchement de la liquidité bancaire.
Au niveau de la réglementation prudentielle, la norme relative à la liquidité constitue celle à l’égard de laquelle on observe le plus grand nombre de banques en infraction.
Secteur monétaire
A fin décembre 2013, l’analyse de l’évolution des composantes de la masse monétaire révèle d’une part, une hausse de la monnaie fiduciaire (+14,7%) et d’autre part, une contraction tant de la monnaie scripturale (-13,4%) que de la quasi-monnaie (-6,3%). Le taux de couverture extérieure de la monnaie a été de 72,2%, les crédits à l’économie se sont contractés de 17,3% et les créances nettes de l’Etat ont augmenté de 10% en relation aux tensions de trésorerie qui ont obligé l’Etat à recourir aux banques primaires.
La dégradation des ressources naturelles et de la faune
Les ressources naturelles notamment dans les zones d’exploitation minière et forestière sont fortement touchées et n’ont pas échappé aux actes de pillages. La cessation des activités des brigades minières sur toute l’étendue du territoire a favorisé une exploitation artisanale anarchique, un commerce frauduleux transfrontalier à l’origine de la suspension de la RCA du processus de Kimberley et de l’ITIE, et aussi une dégradation accélérée des sols et des cours d’eau. Par ailleurs, l’inexistence des brigades forestières sur le terrain a donné lieu à des abattages clandestins et massifs des arbres qui risquent d’entraîner la disparition rapide de certaines essences et la dégradation de la biodiversité.
Au fur et à mesure de la progression de la coalition SELEKA, les forêts et les parcs aménagés ont connu une dégradation accélérée sous l’effet des combats ; il s’est développé un braconnage intensif tant national que transfrontalier dans tous les parcs, menaçant d’extinction des espèces protégées en RCA (l’éléphant, le gorille, --). Plusieurs dizaines d’éléphants ont été abattus dans la réserve de Dzanga-Sangha, obligeant le personnel de l’ONG qui gère le site à se réfugier au Cameroun. Les projets et programmes de protection des aires de conservation en particulier et la biodiversité en général (Projet DZANGA-SANGHA, Programmes ECOFAUNE) sont principalement les plus touchés et font perdre à la RCA la crédibilité acquise ces dernières années. Avec l’insécurité qui s’est étendue sur tout le territoire, il va être difficile de faire la conciliation entre les exigences de l’utilisation des ressources forestières aux fins de développement et les impératifs de leur conservation, du maintien de leur diversité biologique, ainsi que de la préservation de l’environnement. Le pays est désormais vulnérable au changement climatique, et dans l’incapacité de mettre en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques.
Par ailleurs, le projet ECAUFAUNE intervient au Nord Est de la RCA dans une zone frontalière au nord avec le Tchad et au nord-est avec le Soudan. Depuis plus d’un siècle, cette zone est sous la pression de braconniers étrangers venant principalement du Tchad et Soudan10. Au cours des 20 dernières années, les braconniers sont devenus mieux armés et organisés11. Avec l’appréciation du prix de l’ivoire sur les marchés, les braconniers soudanais lourdement armés effectuent des raids de plus en plus organisés. La quasi-absence d’autorité de l’Etat et la faible densité humaine laissent de grandes zones sans contrôle, favorisant l’émergence d’activités illégales. Les liens historiques, environnementaux et sociaux entre le Darfour au Soudan et le Salamat au Tchad avec le Nord de la RCA ont conduit ces populations à considérer le Nord de la RCA comme leur réserve.
En effet, le braconnage a des impacts sociaux, économiques et écologiques, variant selon les contextes (vulnérabilité des populations braconnées notamment), la durée et son intensité. Le braconnage organisé menace la survie (localement ou sur la planète) d’un certain nombre d’espèces, à savoir :
L’éléphant est traqué pour son ivoire,
Le rhinocéros pour les propriétés supposées de sa corne,
La girafe pour sa queue en guise de cadeau de mariage,
Le tigre pour sa peau et son pénis (supposé aphrodisiaque),
L’hippopotame pour ses dents,
La faune en général, quand elle est intensément collectée pour la viande de brousse.
Le braconnage sur le territoire de peuples isolés ou vivant sur des territoires pauvres en ressources pauvres peut être une menace directe pour les communautés autochtones.
Etant partie prenante dans la plupart des initiatives internationales, régionales et sous-régionales sur les forêts, la RCA a développé sur financement de fonds français de l’environnement un Programme REDD+ intégré dans la région forestière du sud-ouest, la politique de gestion des aires protégées à travers l’écotourisme, le tourisme de vision mais et surtout à travers les zones cynégétiques villageoises (ZCV). En effet, les fonds générés par les taxes et redevances sont, en dehors de la part qui va au trésor public et dans les caisses des Communes, gérés de manière autonome par des structures villageoises qui affectent une partie de ces recettes à l’aménagement et à la gestion de la Zone et une autre partie à des initiatives et à des services communautaires identifiés par les villageois. La mise en œuvre de ces activités dans les zones cynégétiques villageoises est aujourd’hui compromise.
2.6 – Impactsur la coopération avec les partenaires au développement
Les liens entre la bonne marche de l’économie centrafricaine et la coopération internationales sont trop étroits de par l’implication des partenaires techniques et financiers dans l’aide budgétaire et dans l’aide pour les réalisations de plusieurs projets socioéconomiques et de construction d’infrastructures sociales de base. Les actes de pillage ont également affecté les représentations de certaines organisations internationales et certains projets financés par nos partenaires qui ont été obligé, par mesure de sécurité, d’évacuer la plupart de leur personnel international dans leur pays d’origine ou dans les pays frontalier notamment au Cameroun. Tous les grands programmes et projets de développement en cours d’exécution en 2013 ont été suspendues ou réduites au minimum, compte tenu de l’insécurité. C’est le cas pour certains partenaires au développement comme Union Africaine, la Banque Africaine pour le Développement et le Japon. Les locaux de la plupart des ONG internationales ont été pillés et saccagés tant à l’intérieur du pays qu’à Bangui, leur personnel a été réduit à l’essentiel et certaines personnes se sont repliées soit à Bangui ou à l’extérieur du pays.
Les efforts déployés par le Gouvernement avec l’appui de des forces multinationales de la Minusca et de la Sangarisont favorisé le retour progressif de la sécurité et de la paix et créé les conditions d’une reprise de dialogue avec la communauté internationale.Depuis l’avènement de la 2èmeTransition, la coopération internationale connait un éclairci. La réunion spéciale sur la RCA de janvier 2014 à Bruxelles au Gouvernement de mener un plaidoyer qui a mobiliser l’ensemble des partenaires et susciter en eux, la nécessité de rouvrir leur représentation à Bangui. Les réunions de revue et de négociation avec le FMI entouré des autres principaux partenaires qui ont abouti à la signature d’une lettre d’intention, ont rassuré la communauté internationale et accéléré le processus de normalisation des relations de coopération avec les partenaires. L’un des produits clés de la redynamisation de la coopération internationale est l’alignement des partenaires sur le concept des travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO).
III - LES DEFIS ET ENJEUX
La RCA se trouvait déjà face à divers défis et enjeux ; mais la survenance de la crise consécutive au changement politique du 24 mars 2013 les a aggravés. Aujourd’hui, le pays fait face à des défis auxquels il faut s’attaquer en priorité :
La Sécurité et la bonne gouvernance ;
La Cohésion sociale et la concorde nationale ;
La Restauration de l’autorité de l’Etat ; et,
La Relance de l’économie.
Les autorités entendent bien relever tous ces défis. Il faut cependant reconnaître que cela nécessite des actions efficaces, concertées et soutenues, sur les plans (i) de la garantie de l’effectivité de la protection civile et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, (ii) la relance des services sociaux pour soulager les populations particulièrement en milieu rural, et (iii) la relance des activités économiques pour soutenir la reconstruction et le relèvement du pays.
IV - STRATEGIE DE RELEVEMENT DURABLE
La RCA aspire à dépasser les évènements dramatiques récents pour réaliser des progrès vers une société prospère et unie. C’est pourquoi, la vision qu’elle s’est donnée, est caractéristique d’un nouvel environnement favorable à l’expression de l’ensemble des acteurs politiques, sociaux et économiques qui cherchent à accéder à un niveau d’épanouissement meilleur.
4.1 – Vision du programme
La vision du Gouvernement est de « bâtir d’ici 2016, une société prospère et unie, vivant dans la sécurité, la paix et attachée aux valeurs démocratiques ». Elle se fonde sur sa volonté à mettre en œuvre les engagements pris devant les Chefs d’Etat de la CEEAC et sa détermination à créer les conditions d’un retour à la paix, à la sécurité, à l’ordre constitutionnel et à la bonne gouvernance. La réalisation de cette société commence par la mise en œuvre des actions prioritaires ciblées comme le rétablissement de la sécurité propice à un processus de transition apaisée, au rétablissement de l’ordre constitutionnel et à la relance économique. Dans cette perspective, le Gouvernement entend mettre en œuvre les stratégies définies dans ce Programme pour permettre à la RCA de se placer sur la trajectoire de l’atteinte des OMD et de participer à la définition de l’agenda du développement post 2015.
Il s’agira, au sortir de la période de transition apaisée en 2015, de faire de la RCA, un pays où la sécurité et la paix sont garanties à tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale à la faveur d’une opération DDR menée avec succès, des élections libres, transparentes et crédibles permettant de désigner les nouveaux dépositaires des différents pouvoirs de l’Etat, dans les plus hautes institutions relevant de l’exécutif, du législatif et du judiciaire. Dans ce nouveau contexte, les libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation sur toute l’étendue du territoire sont garanties à tous les citoyens par les autorités civiles et les forces de l’ordre qui veillent à la préservation et la protection des biens publics et privés. Le cadre macroéconomique est stabilisé et la gestion des finances publiques est maitrisée. Les entreprises dont les activités ont été mises à mal auront ainsi repris un rythme de fonctionnement régulier à la faveur des mesures de reconstruction mises en œuvre pendant la période de transition et les projets de développement soutenus par les partenaires extérieurs sont relancés et atteignent un rythme de croisière. Les services centraux et les services déconcentrés sont fonctionnels et les services sociaux essentiels de base sont offerts à toute la population.
4.2 – Orientations de la stratégie
La stratégie de Relèvement durable consistera à mettre en œuvre un processus multidimensionnel permettant de couvrir les secteurs d’activités génératrices de revenus, de l’habitat, de la gouvernance, de la sécurité et le respect des droits humains, l’environnement et les dimensions sociales y compris la réintégration des personnes déplacées et la stabilisation de la sécurité humaine. Fondée sur des objectifs de développement, cette stratégie vise à générer un processus de sortie de crise et à renforcer la capacité résilience des populations.
C’est une stratégie qui associe les actions d’assistance humanitaire et de relèvement précoce pour renforcer l’objectif général de lutte contre la pauvreté en restaurant la capacité des institutions nationales et des communautés pour se remettre de la crise et éviter une rechute. Il s’agit pour le Gouvernement de jeter les bases d’un relèvement et d’un développement durable. Elle sera un instrument capable de renforcer l’effectivité du lien humanitaire-développement pendant la transition.
Aussi, la stratégie d’intervention prend en compte les principes de la stratégie LRRD (Lien entre l’aide humanitaire, la réhabilitation et le développement) avec pour but de répondre aux besoins les plus urgents des populations sur l’ensemble du territoire. A cet effet, il sera mis en œuvre des mécanismes qui permettent d’identifier avec les populations concernées, les infrastructures et les actions qu’elles jugent prioritaires, tant en termes d’accès aux services sociaux essentiels qu’en termes d’amélioration et d’initiation des activités socio-économiques. Au plan opérationnel, il s’agira de mettre ensemble les différentes capacités de reconstruction du pays, en tenant compte des domaines de compétences et des aptitudes des opérateurs à fournir des services qui répondent aux besoins de la population dans un laps de temps appréciable sans sacrifier la durabilité des produits. Cela nécessite de mettre en synergie les efforts et les moyens ; ainsi, il faut : (i) accroître les moyens de l’Etat ; (ii) concentrer les efforts sur : la sécurité, la protection civile, les infrastructures, les secteurs sociaux ; et, (iii) centrer les réformes sur : la justice, la gouvernance économique et financière, la gouvernance démocratique et politique et l’environnement des affaires. Les concours de l’Etat et de ses partenaires pourront être relayés par le secteur privé.
Cette stratégie s’articule autour des quatre orientations suivantes : (i) restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit ; (ii) renforcement de la protection civile, rétablissement et réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire ; (iii) relance des activités des secteurs sociaux essentiels ; et, (iv) poursuite des réformes économiques et promotion d’une croissance soutenue.
ORIENTATION STRATEGIQUE 1 :
RESTAURATION DE LA SECURITE, DE LA PAIX ETRENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE ET DE L’ETAT DE DROIT
Le premier secteur de concentration des actions du Gouvernement concerne la Restauration de la sécurité, la paix et le renforcement de la gouvernance et l’Etat de droit. Cette première orientation stratégique s’appuie sur deux (2) programmes déclinés en cinq (5) sous-programmes.
La priorité du Gouvernement à travers cette orientation stratégique est de restaurer et stabiliser rapidement la sécurité et garantir la paix dans le pays, de créer les conditions de refondation des forces de défense et de sécurité (FDS) et de renforcer la gouvernance et le respect des droits de l’Homme pour une cohésion sociale et une justice équitable retrouvées. Deux programmes sont à mettre en œuvre.
Restaurer et refonder les Forces de Défense et de Sécurité.
Dans ce premier programme, il est envisagé : (i) l’instauration de la confiance et de la cohésion au sein des FACA et (ii) le renforcement de la sécurité.
Instauration de la confiance et de la cohésion au sein des FACA
La frustration et l’humiliation par la promotion de la médiocrité et de l’exclusion de certains soldats sont à l’origine de la démotivation et la démobilisation des FACA face à l’enjeu de la protection du territoire national. Ainsi, après la réintégration dans leurs grades des anciens éléments des FACA victimes de l'ancien régime, le Gouvernement mettra en œuvre une campagne de désarmement, de ramassage et de contrôle des armes légères et de petit calibre détenues par les éléments de la Seleka, des anti-balaka, des milices et des FACA. Une Campagne d'information éducation et communication (IEC) et une campagne pour un changement de comportement (CCC) auprès des FACA et ex-combattants sera ensuite réalisée en vue de les sensibiliser sur le rôle d’une armée républicaine, l’intérêt de disposer d’une armée et opérant dans la cohésion pour la protection des populations.
Renforcement de la sécurité
Le Gouvernement envisage d’abord élaborer avec le concours de la MINUSCA, un cadre pour la stabilisation de la sécurité de la RCA en s’inspirant des leçons apprises et des acquis de la mise en œuvre des Plans prioritaires pour la consolidation de la Paix (PPCP) et du Cadre stratégique pour la consolidation de la Paix (CSCP) en 2008, 2009 et 2010 avec l’appui de la Commission de Consolidation de la Paix du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ce cadre qui pourrait être orienté sur les stratégies de la RSS et du DDR, la gouvernance et l’Etat de droit et la revitalisation des communautés de base, permettra d’accélérer les actions prioritaires permettant d’améliorer la répartition sur tout le territoire des forces de sécurité nationales, mieux formées (y compris sur les droits humains), équipées et bénéficiant d’un soutien. Pour y parvenir, certaines mesures sont nécessaires. En érigeant le programme DDR au rang de ministère et en créant un Conseil National de Sécurité (CNS), le Gouvernement démontre sa volonté de prendre en main le secteur de sécurité. En effet, la mise en œuvre du volet DDR de la RSS, permet de créer les conditions d’une maîtrise des effectifs et d’un meilleur contrôle des FDS. Le Gouvernement avec l’appui des partenaires mettra en œuvre le programme de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR12) dans une approche communautaire (réhabilitation d’infrastructures sociales et économiques) pour la réinsertion des ex-combattants.Il sera procédé à un regroupement et à une identification des éléments des FACA d’une part, et d’autre part à un regroupement, cantonnement et une identification des ex-combattants de la Séléka et des Anti-balaka dans les centres de démobilisation; désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, y compris les enfants associés aux groupes armés. Ces opérations permettront d’avoir un contrôle réel des effectifs des volontaires pour le métier de militaire et des démobilisables et prévenir les nouveaux recrutements.
La mise en œuvre de l’appui à la RSS est une étape décisive qui permettra au Gouvernement d’envisager la refondation des FDS centrafricaines par le brassage des éléments des FACA et des ex-combattants (Séléka, Anti-balaka et autres milices) engagés. Ce programme, en cours d’exécution avec l’appui des partenaires de la RCA (France, Union Européenne, MINUSCA, PNUD,…), permettra de mettre ensemble les éléments retenus pour faire partie des nouvelles FDS. Ce qui facilitera leur formation dans le cadre d’une intensification de l’instruction civique et morale et leur réorganisation dans la police, la gendarmerie, l’administration pénitentiaire et les FACA. L’exécution du programme de création et de réhabilitation des régions militaires ainsi que de construction et de réhabilitation de casernes militaires, de brigades de Gendarmerie, de Commissariats et des infrastructures sociales permettra le redéploiement des FDS dans les régions militaires et aux frontières. Le Gouvernement ne perd pas de vue qu’il faut développer le dialogue en vue d’un rétablissement de la confiance des populations dans les FDS. Toutes ces actions permettront aux forces de sécurité de protéger les populations et d’assurer un meilleur contrôle des frontières territoriales. Elles iront de pair avec un renforcement du cadre législatif et réglementaire pour une meilleure gouvernance du secteur de la sécurité.
Toutes ces opérations sont prises en compte dans la stratégie de la stabilisation de la situation sécuritaire.
Promouvoir la Gouvernance et l’Etat de droit.
Dans ce deuxième programme, les actions du Gouvernement porteront sur trois domaines : (i) la gouvernance politique et démocratique, (ii) la gouvernance judiciaire, et (iii) la réconciliation et la consolidation de la paix.
Restauration de la gouvernance politique et démocratique
Après la promulgation de la Charte constitutionnelle de transition et la mise en place de la Cour Constitutionnelle de Transition, il importe au Gouvernement de poursuivre la mise en place des autres organes non encore institués. Mais des préoccupations demeurent quant à l’organisation des élections générales et l’entretien d’un dialogue permanent entre les acteurs de la société centrafricaine. Le Gouvernement est conscient que ce sont les séquelles du changement intervenu en mars 2003, la mise en œuvre insuffisante des actes du Dialogue politique inclusif, les résultats contestés des élections de 2011 et l’absence d’un cadre de dialogue permanent entre la classe politique qui sont à l’origine des récentes crises que connait le pays. En effet, le Dialogue politique inclusif (DPI) était un des événements marquants de l’année 2008 qui avait réuni autour d’une même table des représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique, des autres partis politiques, de la société civile, des pouvoirs publics, et des mouvements politico-armés. Il avait permis de passer en revue les principaux maux dont souffre le pays depuis son indépendance, et de proposer des solutions permettant de rompre avec le cycle des crises que connaît le pays depuis plusieurs années. Les recommandations du DPI auraient dû avoir un impact positif majeur sur la vie politique, économique et sociale au cours des années suivantes si elles étaient effectivement mises en œuvre. L’absence de volonté politique a abouti à l’inactivité du comité de suivi du dialogue politique inclusif mis en place pour coordonner et faciliter l’exécution de ces recommandations.
Le Gouvernement entend rompre avec le caractère d’État fragile du pays en démontrant sa volonté politique et sa capacité à assumer les fonctions essentielles requises pour faire reculer la pauvreté, promouvoir le développement et assurer la sécurité et le respect des droits de l’homme. Un accent sera mis sur la préparation et l’organisation des élections municipales, législatives et présidentielles. En effet, les dernières élections municipales ont été organisées en 1988 et depuis cette date, les communautés de base n’ont jamais été associées au choix des hommes et femmes devant animer la gouvernance locale. L’absence de véritables leaderships locaux, à travers lesquels les populations devraient se reconnaitre constitue la première source de fragilité de l’Etat. L’organisation des élections locales constituera un moyen de reconnecter les pouvoirs locaux au pouvoir central et renforcera la légitimité de l’Etat dans un enracinement et une participation locale.
Les conditions d’une meilleure préparation et l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et équitables résident d’abord dans la mise en place d’un fichier électoral informatisé, ensuite l’établissement des cartes d’électeurs biométriques et enfin dans un dialogue politique entretenu et permanent. C’est pourquoi, le Gouvernement entend créer un cadre permanent de dialogue politique afin de réunir les conditions de cessation des hostilités sur le terrain avant, pendant et après les élections, d’apaiser le climat politique, de rassurer la population et d’apporter des réponses adéquates aux problèmes.
Promotion de la gouvernance judiciaire
La crise récente a fait du pays tout entier une zone de non droit, aucune autorité de l’Etat n’y est exercée et les populations sont livrées à une justice « privée ». Le Gouvernement entend tout d’abord, renforcer les capacités institutionnelles du système judiciaire par la réhabilitation des Cours d’appel, des Tribunaux de Grande Instance et des brigades de gendarmerie des localités affectées afin de permettre à la justice de reprendre ses activités pour la sécurisation de la population. Avant de poursuivre les grandes réformes déjà initiées dans le cadre du Plan décennal de réforme de la Justice et de l’Administration pénitentiaire adopté en août 2009, le Gouvernement réalisera des actions d’urgence devant garantir un accès équitable à la justice pour tous les citoyens. Il s’agira de sécuriser les infrastructures judiciaires, pénitentiaires pour garantir la bonne marche de la justice ; d’organiser des audiences foraines précédées par les missions cumulées de police judicaire et du parquet pour la constitution des dossiers. Les populations vulnérables ayant été les plus touchées par cette crise, il sera organisé des activités en vue de leur protection et d’autres basées sur le genre notamment la protection des femmes contre les violences sexuelles.
Lutte contre l'impunité, facteur de la réconciliation nationale
Depuis la crise militaro-politique qui a abouti au changement politique intervenu en mars 2013, de nombreuses violations graves ont été commises, notamment des arrestations et détentions arbitraires, des cas de tortures, des disparitions et des enlèvements à Bangui et dans d'autres régions du pays, des assassinats ciblés, des recrutements forcés d'enfants soldats et des viols. Aussi, les crises que le pays a connues ont laissé des cicatrices au sein des populations qu’il est difficile de panser si la culture de l’impunité persiste. La récente crise a aggravé cette situation par le nombre considérable des exactions, de cas vols, pillages et violences sexuelles. Toutes les informations ont fait état de violations généralisées des droits de l'homme en République Centrafricaine. Le Gouvernement entend agir rapidement pour rétablir l'autorité de l'Etat et prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que les civils sont protégés et peuvent exercer leurs droits, sans crainte pour leur intégrité physique et leurs biens.
Le Gouvernement, dans le cadre du renforcement de la sécurité et de la gouvernance judiciaire, veillera au retour des forces de police sur le terrain et à l’établissement d'un système judiciaire fiable et en état de fonctionner. Ensuite, il s’agira de redynamiser les maisons de droit pour permettre aux populations de bénéficier des conseils et informations nécessaires à la résolution de leurs problèmes. Les capacités de la Commission d'enquête mise en place par le Gouvernement dans la recherche, l'identification et le montage des procédures de poursuite des auteurs des différentes exactions répertoriées seront renforcées en même temps que celles des acteurs judiciaires et policiers sur la détection, la constatation, les techniques d'instruction et la motivation des décisions judiciaires en vue d’une meilleure efficacité dans les actions et procédures de poursuite des auteurs des cas d’exactions identifiées. Un plan d'urgence pour la protection des mineurs et des femmes sera établi et un centre d'informations et de conseils juridiques pour les populations sera créé en vue de la formalisation des actes de violation dont elles sont victimes et la mise en route des procédures judiciaires. Pour permettre aux populations de sortir de leurs réserves, il sera procédé à une vulgarisation des nouveaux textes de lois et règlements par leur traduction en sangö ainsi qu’à une campagne de sensibilisation pour une meilleure appropriation.
Renforcement de la lutte contre la corruption
La corruption affecte le fonctionnement de l’administration dans tous les secteurs, et plus particulièrement les administrations financières. Le Gouvernement a déjà marqué sa volonté à lutter contre le fléau en créant le Haut Conseil National de la Lutte contre la Corruption, et a adhéré au processus de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et au processus de Kimberley. Il entend vulgariser la stratégie nationale de lutte contre la corruption, rompre avec les pratiques de corruption et éveiller les consciences afin de faire de l’administration un véritable instrument de développement.
Promotion de la réconciliation et consolidation de la paix
La circulation de l’information et le dialogue constituent les prérequis de toute approche préventive. Aussi, le Gouvernement, en plus du dialogue politique, s’engage à intensifier le processus du dialogue social inclusif entre les différentes composantes de la nation plus particulièrement entre les communautés. Le dialogue entre le Gouvernement et la société civile, jusqu’ici mis à mal par le non-respect de la parole donnée, sera renforcé. Il sera mis en place une plateforme gouvernement-société civile telle que recommandée par le Dialogue politique inclusif en 2008. Le dialogue social soutenu garantit une meilleure circulation de l’information et permet de contenir les théories du complot et les rumeurs. Il confortera les relations entre la capitale et les préfectures tout en permettant de renforcer le dialogue interconfessionnel, la crédibilité et l’impact de l’aide au développement.
Tableau n° 1 : Coût des actions prioritaires de l’Orientation Stratégique 1 (en Milliards FCFA)
Programmes de l’orientation stratégique 1 : Restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit
Période
Total
2014
2015
2016
Programme 1.1 : Rétablissement des Forces de Défense et de Sécurité conventionnelle (FACA, Police Nationale, Gendarmerie Nationale)
46,50
105,00
54,75
206,24
Programme 1.2 : Gouvernance et Etat de droit
35,24
33,01
16,55
84,80
Total
81,74
138,01
71,30
291,04
Le coût des actions prioritaires de l’orientation stratégique 1 « Restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit » est de 291, 04milliards de FCA (environ 646,76Millions de Dollars US) soit 19,39%du coût global.
ORIENTATION STRATEGIQUE 2 :
RENFORCEMENT DE LA PROTECTION CIVILE, RETABLISSEMENT ET REORGANISATION DE L’ADMINISTRATION SUR TOUTE L’ETENDUE DU TERRITOIRE
Les priorités de cette orientation stratégique sont définies à travers un (1) programme et deux (2) sous-programmes.
Renforcer de la protection civile, rétablir et réorganiser l'Administration sur toute l’étendue du territoire.
Ce programme vise à créer les conditions propices au retour des personnes déplacées, à l’intervention de la communauté internationale et à l’assistance aux populations de l’arrière-pays, à rapprocher l’Administration de l’ensemble des communautés de base afin de les rassurer à reprendre leurs activités. Il s’appuie sur les domaines suivants : (i) l’assistance humanitaire ; (ii) la protection des civils et promotion des Droits de l'Homme et humanitaires ; et, (iii) la gouvernance administrative et services publics
Gestion de l’assistance humanitaire
Le Gouvernement envisage renforcer le cadre d’assistance, y compris humanitaire, aux populations par une meilleure sécurisation des espaces humanitaires afin d’assurer le retour des populations déplacées avec une attention particulière sur les populations vulnérables et les familles d’enseignants déplacés pour garantir l’effectivité de la reprise des cours sur toute l’étendue du territoire. Il s’agira surtout de procéder à la réhabilitation et au rééquipement des établissements scolaires et à l’organisation d'une vaste campagne de distribution de semences pour relancer les activités agropastorales familiales. La réhabilitation des puits et forages abandonnés et la dotation en équipements de forages permettra le traitement et la fourniture d’eau potable aux populations les plus affectées sur tout le territoire pour couper le cycle des infections.
En vue de revitaliser et de stabiliser les communautés, le Gouvernement envisage lancer des activités communautaires pour restaurer la cohésion sociale et réduire les tensions communautaires dans le pays. Il s’agira de soutenir les initiatives communautaires de relance de l’économie locale et de la création d’emplois temporaires, principalement pour les jeunes selon l’approche HIMO et, de développer les activités génératrices de revenus susceptibles de contribuer à l’amélioration rapide des conditions de vie des populations affectées par les conflits, surtout en milieu rural. Ceci favorisera la création des conditions optimales de retour des personnes déplacées et le renforcement des capacités des communautés à enrayer les effets néfastes de la guerre et à gérer leur terroir. Pour cela, les marchés, lieux de cohésion sociale seront réhabilités et des activités agro-pastorales seront promues auprès des jeunes en milieu rural. A cet effet, il sera envisagé : (i) l’amélioration des services de sécurité et de police dans les sites de déplacés et les quartiers de Bangui en raison de l’augmentation de la criminalité, (ii) la coordination des mouvements des acteurs humanitaires en vue de renforcer leur sécurité, (iii) l’organisation de la gestion des sites et, (iv) la mise en œuvre des actions de communication et de coordination des sites.
Protection des civils et promotion des Droits de l'Homme et humanitaires
Le Gouvernement entend mettre en place avec l’appui des forces internationales, la protection des civils contre les violations des droits de l'Homme, les violences sexuelles, les pillages et les violences confessionnelles. Il s’agira dans un premier temps d’envisager le renforcement de la présence des forces internationales pour protéger les personnes à risque, notamment dans certains villages vulnérables. Ensuite, des cellules d'appui aux poursuites judiciaires seront mises en place afin d’apporter une meilleure protection aux populations et encourager le retour des déplacés. Il sera également mis en œuvre une campagne de sensibilisation et d’éducation des populations civiles armées et non armées sur les questions de droits humains ; le renforcement des Institutions Nationales en charge du respect des Droits humains, en particulier droits des femmes et des enfants ; et, la réhabilitation des structures d’éducation civique des jeunes et la promotion du comportement citoyen.
Promotion de la gouvernance administrative et restauration des services publics
La préoccupation principale du gouvernement est de réhabiliter et reconstruire les structures de l’Administration et de redéployer celles-ci sur toute l’étendue du territoire. Le Gouvernement entend ainsi, corriger les effets notables de la récente crise, caractérisés par les pillages et les destructions qui ont totalement réduit l’offre de services publics sur l’ensemble du territoire notamment en ce qui concerne les services administratifs et communaux, la sécurité de proximité assurée par la gendarmerie et la police et les administrations judiciaires dont les actions conjuguées pourraient favoriser la préservation sécuritaire et le respect de l’ordre républicain.
Tableau n° 2 : Coût des actions prioritaires de l’Orientation Stratégique 2 (en Milliards FCFA)
Programme de l’orientation stratégique 2 : Renforcement de la Protection civile, rétablissement et réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire
Période
Total (FCFA)
2014
2015
2016
Programme 2.1 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
136,16
172,71
118,94
427,81
Programme 2.2 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
16,98
34,37
15,39
66,74
Total
153,14
207,08
134,33
494,55
Le coût des actions prioritaires de l’orientation stratégique 2 « Renforcement de la protection civile, le rétablissement et la réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire » est de 494,55milliards de FCFA (environ 1,10Milliards de Dollars US) soit 32,95%du coût global.
ORIENTATION STRATEGIQUE 3 :
RELANCE DES ACTIVITES DES SECTEURS SOCIAUX ESSENTIELS, INTENSIFICATION DE LA LUTTE CONTRE LE VIH-SIDA ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
L’orientation stratégique 3 est axée sur le développement humain et démontre que les individus et leurs capacités devraient être l’ultime critère d’évaluation du développement d’un pays. A cet effet, la stratégie de relèvement vise à accroître le développement humain dans les domaines identifiés comme prioritaires pour assurer un développement durable au profit des populations en général, et celles vulnérables en particulier (femmes, enfants, personnes du troisième âge, personnes handicapées, victimes de conflit, orphelins, personnes vivant avec le VIH, etc.).
Cette orientation, déclinée en huit (08) programmes et vingt-quatre (24) sous-programmes, a pour objectif de créer les conditions d’une reprise effective des activités dans les services sociaux essentiels notamment l’éducation, la santé et l’eau potable qui améliorent les conditions de vie des populations.
Ces programmes portent sur les secteurs suivants :
Réhabiliter l’éducation.
Relever le défi de l’éducation est l’objectif de ce programme qui vise à ce que d’ici la fin de la transition, le secteur retrouve un meilleur niveau « de couverture éducative globale et un enseignement complet de qualité pour tous les enfants des deux sexes, quel que soit leur milieu de résidence ».
Le système éducatif comprend plusieurs degrés d’enseignement : préscolaire, fondamental 1 et 2, secondaire général, technique et professionnel. Le secteur prend en charge la formation de l’individu comme citoyen et acteur de développement.
Les principaux problèmes en matière d’éducation restent liés à : i) la forte croissance démographique ; (ii) la prévalence du VIH/Sida ; (iii) la faible allocation des ressources en faveur de l’éducation ; (iv) un marché de l’emploi dual et une faible adéquation de la production du capital humain par rapport aux besoins de l’économie ; (vi) la faible qualité dans tous les ordres d’enseignement ; (vii) la forte disparité dans l’accès à l’éducation ; (viii) le manque d’équité dans la gestion des ressources (humaines, financières et matérielles) ; et, (ix) la gestion pédagogique marquée par une politique de coût-efficacité faible. Cette situation s’est aggravée avec les récents événements.
La mission du secteur éducation étant celle de former le citoyen de demain, sa contribution au développement socioéconomique consiste en la formation des ressources humaines responsables et aptes à relever les défis du 21ème siècle et de positionner le pays dans le concert des nations. Cependant, au constat des faits, la RCA ne pourra atteindre dans la limite de la période prévue, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 2 et 3.
Dans ce contexte, le Gouvernement s’est engagé à assurer une couverture éducative globale et un enseignement complet de qualité à tous les niveaux et à tous les enfants des deux sexes, quel que soit leur milieu de résidence. Aussi, il mettra en œuvre des actions pour assurer :
Un développement de la petite enfance ;
Une consolidation de la fourniture de la scolarisation primaire universelle ;
Une augmentation de l’offre et amélioration de la qualité des autres cycles d’enseignement ;
Un développement des programmes d’alphabétisation ;
Un développement de la formation professionnelle de courte durée ;
Une professionnalisation des filières de l’enseignement supérieur et l’application effective de la réforme Licence, Maîtrise et Doctorat (LMD).
Une Stratégie Nationale du Secteur a été adoptée par le Gouvernement et endossée par la communauté internationale en 2008. Elle vise à améliorer la qualité de l’enseignement et à accroître la capacité d’accueil du système dans son ensemble de 2008 à 2020. La mise en œuvre de la première phase de la Stratégie Nationale du Secteur de l’Education (SNSE) couvre la période 2009-2012. Il est appuyé par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sous forme d’un don provenant de l’IMOA-EPT. Ce don est exécuté par le PAPSE et supervisé par la Banque Mondiale. Cependant, en matière de construction des infrastructures de base, ce projet n’intervient pas dans tout le pays. La SNSE vise à rétablir l’éducation de base et à rendre effectif le droit à l’éducation des enfants. Il convient de noter que l’orientation politique adoptée dans ladite stratégie concernant le programme d’alphabétisation et d’enseignement non formel est celle du « faire faire ».
En dépit des contraintes financières de l’Etat, le Gouvernement fait des efforts pour améliorer sa contribution de manière croissante. Outre le financement de l’Etat, l’implication de l’Association des Présidents des Etablissements Privés, des Responsables des Ecoles Catholiques Associées de Centrafrique ainsi que de la Fédération Nationale des Parents d’Elèves de Centrafrique est à citer, car elle contribue aussi au développement des infrastructures et à la scolarisation des enfants centrafricains.
Redynamiser le système de santé
Le programme « Santé » mettra l’accent sur la mortalité maternelle et néonatale, la morbidité et la mortalité liées aux maladies les plus courantes, les maladies non transmissibles, le programme élargi de vaccination (PEV) et la lutte contre le paludisme et les situations d’urgence dans les sites (les personnes blessés ou affectées, les femmes enceintes, les cas de malnutrition, …). Il vise à remettre en état de fonctionnement l’ensemble des formations sanitaires du pays afin de garantir une couverture sanitaire à toutes les couches de la population et d’éviter toute épidémie ou pandémie liée aux mouvements des populations.
L’analyse du secteur du point de vue de la santé révèle les problèmes prioritaires suivants : (i) faible performance du système de santé ; (ii) niveaux élevés de mortalité maternelle et infantile ; (iii) forte prévalence des maladies transmissibles et endémo épidémiques, en particulier les IST/VIH et SIDA, le paludisme et la tuberculose.
Il ne fait aucun doute qu’il existe un lien entre la santé et les activités socioéconomiques d’un pays. En effet, lorsque les populations jouissent d’une bonne santé, elles sont valides et participent activement et de manière optimale aux actions de développement. La détérioration de la situation humanitaire a créé des besoins nouveaux notamment la nécessité (i) de cartographier les ressources disponibles de santé pour planifier les interventions de relèvement précoce du système de santé, (ii) d’assurer la gratuité des soins des personnes touchées dans les zones prioritaires, (iii) de prévenir les éventuelles maladies en immunisant les enfants vulnérables et en renforçant le système d’alerte précoce et de réponse, à Bangui et dans le reste du pays.
Cependant, il convient de noter que le niveau des différents indicateurs reste encore très préoccupant et l’analyse des tendances actuelles montre qu’il sera difficile d’atteindre les OMD 4 et 5 d’ici 2015.
La vision du gouvernement en matière de santé d’ici 2016 définie dans le Plan National de Développement Sanitaire de deuxième génération (PNDS 2006-2015), est que « le secteur contribue à l’amélioration de l’espérance de vie à la naissance des Centrafricains et à la qualité de leur vie, avec l’implication et la participation des communautés à la base y compris les femmes et les jeunes ». A cet effet, le Gouvernement a retenu des axes d’intervention en vue de promouvoir un meilleur accès des populations aux services socio-sanitaires de base notamment les plus pauvres et démunies. Il s’agit :
du renforcement du système de santé en vue de la pérennisation des interventions prioritaires ;
de la promotion de la santé de la reproduction, la santé de la mère et de l’enfant ;
du renforcement de la lutte contre les principales maladies y compris le VIH et SIDA, la tuberculose et le paludisme ; et,
de la promotion d’un environnement favorable à la santé.
Axé sur la prévention de la transmission du VIH, le renforcement et l’extension de la PTPE15, la prise en charge globale des PVVIH16 et l’atténuation de l’impact, et, le suivi et évaluation et la coordination, ce Programme vise les actions devant permettre de recoller à la vision du Gouvernement qui est « d’avoir un pays où il n’y a plus de nouvelles infections VIH et où les personnes infectées (hommes, femmes, jeunes, et enfants), ont accès équitablement à une prise en charge globale de qualité ».
Aussi, pour contribuer à l’atténuation de la propagation du VIH et ses impacts sur les individus, les familles et la société, le Gouvernement recherchera à travers ce programme : (i) la stabilisation de la prévalence du VIH à 6,2% ; (ii) l’accroissement de la survie des personnes vivant avec le VIH (adultes et enfants) sous ARV après 12 mois de 83,2% à 90% ; et, (iii) la réduction de la proportion des nouveau-nés infectés par le VIH parmi ceux nés de mères séropositives à moins de 10%.
Les actions porteront sur les éléments suivants :
La prévention de la transmission du VIH ;
Le renforcement et extension de la PTPE ;
La prise en charge globale des PVVIH ;
L’atténuation de l’impact du VIH et promotion des droits humains ;
Le suivi et évaluation et la gestion des informations stratégiques ;
La coordination/partenariat et gouvernance.
La mise en œuvre du dernier Plan cadre national de lutte contre le sida (CSN), pour la période 2006 – 2010, a permis d’amorcer le passage à échelle des actions de prévention, de soins et de soutiens relatifs au VIH dans la perspective de l’accès universel.
Impliquer la Jeunesse.
Centré sur la promotion et l’émancipation de la jeunesse, ce programme vise, par des campagnes d’Information, éducation et communication et le développement des compétences des jeunes pour la promotion de la culture de la paix, à faire du jeune centrafricain un acteur déterminant de la période de transition, impliqué dans la résolution des grandes questions qui se posent avec acuité à la société centrafricaine.
La notion de jeunesse est diversement comprise. Pour les uns, la jeunesse est une tranche de vie qui se détermine par l’âge. Pour d’autres, elle est autant une tranche de vie qu’un état d’esprit. Ce concept de jeunesse doit donc être perçu du point de vue biologique, psychologique et sociologique. La jeunesse constitue cette frange de la population se situant entre 15 et 35 ans. Tenant compte de la spécificité des différents groupes d’âges ainsi que de leur caractéristique psycho - sociologiques, on distingue principalement trois sous-groupes de jeunes, à savoir ceux de 15 à 17 ans, de 18 à 24 ans et de 25 à 35 ans. La jeunesse est donc une étape pendant laquelle l’être doit s’arracher aux sécurités faciles pour s’engager dans les grandes luttes de la vie.
Le secteur de la jeunesse et des sports souffre d’un déficit en personnel qualifié. Aujourd’hui moins de 200 personnes interviennent dans l’encadrement de la jeunesse et la répartition des cadres par corps est très inégale et insuffisante au regard du besoin d’encadrement des jeunes. On constate les grands problèmes suivants : (i) le faible crédit alloué par l’Etat centrafricain au secteur de la jeunesse et des sports ; (ii) la déscolarisation galopante, le désœuvrement et le chômage ; (iii) l’insuffisance des structures socio-éducatives et d’insertion socioéconomique ; (iv) le nombre très limité d’infrastructures sportives aux normes internationales ; (v) l’insuffisance des ressources humaines qualifiées ; (vi) l’absence d’une plateforme de partenariat avec les structures de formation professionnelle et d’emploi des jeunes et (vii) le manque d’appuis techniques, financiers et matériels aux associations de jeunesse et aux associations sportives.
Pour y remédier, le Gouvernement prévoit les actions suivantes :
amélioration de l’accès des jeunes à l’information, à l’éducation et à la communication de qualité afin qu’ils opèrent des choix responsables pour leur vie sexuelle et reproductive ;
fourniture des services socioéducatifs et de loisirs de qualité aux jeunes pour leur épanouissement émotionnel, physique, spirituel et intellectuel ;
développement des compétences des jeunes pour leur implication dans les activités de programmes mis en œuvre en leur faveur et la promotion de la culture de la paix ;
développement des compétences des jeunes dans la création et la gestion des entreprises collectives et individuelles pour leur insertion socioéconomique et professionnelle (Jeunesse Pionnière Nationale) ;
amélioration de la performance des services du Département en charge de la Jeunesse et les organisations de jeunesse.
Faciliter l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène.
Ce Programme s’articule autour du renforcement des capacités nationales en matière de gestion, de planification, de construction et de réhabilitation des ouvrages d'alimentation en eau potable et d'assainissement. A cet effet, il vise à renforcer les capacités du suivi et évaluation du secteur de l’eau et à permettre aux populations de l’arrière-pays, notamment celles des zones touchées par les conflits, à avoir accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène. La priorité du Gouvernement sera de mobiliser les ressources afin de poursuivre les activités en cours et mettre en œuvre les nouvelles activités dans le cadre des urgences humanitaires.
Promouvoir le Genre.
Le Gouvernement réaffirme sa volonté à promouvoir la non-discrimination comme fondement d’une société stable et sans exclusion. En effet, la discrimination réelle ou perçue va de pair avec la fragilité et les conflits, et peut conduire à des défaillances dans la fourniture de services de base. C’est pourquoi le Gouvernement prendra des mesures destinées à promouvoir le point de vue et la participation des femmes, des jeunes, des minorités et d’autres groupes exclus et à les intégrer dès le début aux stratégies de renforcement de l’État et de fournitures de services. Ce programme met l’accent sur la mise en œuvre des réformes et la participation au processus de consolidation de la paix et de gouvernance démocratique, l’amélioration de l’accès des groupes vulnérables au droit et à la justice et l’intensification de la lutte contre les violences basées sur le genre et sur la sorcellerie. Il s’agit, compte tenu de sa transversalité, de créer un espace d’intégration et d’articulation horizontale de la politique du Gouvernement relative à la promotion de l’égalité et de l’équité entre l’homme et la femme et de protéger les groupes vulnérables.
Le genre repose sur des constructions sociales ou, en d’autres termes, sur des relations (partage de rôles) entre hommes et femmes établies par la société ou par la communauté. En RCA, les principaux problèmes du secteur se résument : (i) aux tabous et préjugés socioculturels ; (ii) à la faible représentation des femmes dans les juridictions de droit moderne et leur absence dans les juridictions de droit coutumier et (iii) à l’inaccessibilité physique et financière au droit et à la défense des groupes sociaux vulnérables.
Le Gouvernement est conscient que la finalité du genre dans tout processus de paix et de développement est de rechercher l’efficacité et la durabilité des politiques et programmes à travers la prise en compte et la participation effective et significative des femmes à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Par conséquent, les déséquilibres et les injustices sociales dans la prise en compte des réalités et des besoins des hommes et des femmes méritent d’être sérieusement abordés, pour une paix et un développement durable.
Ces dernières années, le cadre politique pour la promotion de l’égalité et l’équité de genre a pour toile de fond l’adhésion de la RCA aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et en particulier l’OMD 3 « Promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes » et la cible 4 « Eliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d’ici à 2015 », si possible, et à tous les niveaux d’enseignement en 2025 au plus tard.
Mais on constate qu’il existe encore des inégalités persistantes selon le sexe, l’âge, le niveau de revenu des ménages et le lieu de résidence. Face à cette situation, le Gouvernement engagera des actions pour :
le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des acteurs centraux, régionaux et locaux de développement pour la promotion de l’Egalité et de l’Equité de genre en RCA ;
la promotion de la participation citoyenne inclusive dans le cadre de la consolidation de la paix et de la gouvernance démocratique ;
la réduction de la pauvreté et des disparités socioéconomiques ;
l’amélioration de l’accès des groupes vulnérables au droit et à la justice ;
l’intensification de la lutte contre les violences basées sur le genre et sur la sorcellerie.
La promotion de l’égalité et de l’équité de genre reste une des priorités du Gouvernement dans le processus de la consolidation de la paix et du développement durable.
Promouvoir l’emploi et la protection sociale.
Les activités de ce Programme sont structurées autour de la mise en place d'un cadre institutionnel et réglementaire incitatif capable de favoriser la création d’emplois décents et durables, le renforcement des institutions de gestion de la politique nationale de l’emploi, de la formation professionnelle et de la protection sociale, et, la mise en place d’un système d’information et de gestion du marché du travail et de la formation professionnelle. Il vise à créer les conditions de création d’emplois décents et d’une large diffusion d’informations sur l’emploi.
Le secteur de l’emploi et de la protection sociale se caractérise par sa complexité, sa précarité et son étroitesse lesquelles s’expliquent par l’absence de politique de l’emploi aggravée par un taux de chômage endémique. Il couvre trois domaines, notamment l’emploi privé et public dans le secteur moderne, l’emploi du secteur informel et l’emploi dit rural avec comme principale composante, l’agriculture de subsistance. Pour ce faire, les politiques de l’emploi, de la formation professionnelle et de la sécurité sociale devraient prendre en compte les attentes de toutes les couches de la population d’une part, et, d’autre part, de la dynamique de la décentralisation effective.
En effet, l’administration centrafricaine se caractérise par une concentration des pouvoirs de décision et de contrôle au niveau central au détriment des services périphériques qui sont souvent démunis et dépourvus de moyens de fonctionnement. Cette situation est aggravée par les problèmes d’accessibilité et de sécurité dans les zones affectées. Le constat qui en découle fait état de l’existence d’une offre de service public inadapté et inefficace, de la vétusté et de l’inadaptation des textes en matière d’emploi, de formation professionnelle et de protection sociale.
Selon les résultats des deux derniers recensements de la population, le taux d’occupation a connu une baisse, passant de 59% en 1988 à 47% en 2003. Les conclusions de l’enquête ECASEB17 (2008), indiquent que la population active représente 83,9% de la population totale. Elle se décompose en 82,6% d’actifs occupés, et 1,3% de chômeurs. Ce qui donne un taux de chômage global de 20,3% et un taux d’emploi de 63,6% en 2008. La récente crise a accentué le phénomène. Pour faire face à cette situation, les actions retenues portent sur :
l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire incitatifs capables de favoriser la création d’emplois décents et durables ;
le renforcement des capacités des institutions chargées de la gestion de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle ;
le développement des ressources humaines et de l’employabilité ; et,
la mise en place d’un système d’information et de gestion du marché du travail et de la formation professionnelle.
En dehors de l’Etat, le secteur bénéficie de l’appui d’autres partenaires techniques et financiers dont le Bureau International du Travail (BIT) en matière de formation des cadres du travail et de la sécurité sociale, ainsi que des partenaires sociaux (les organisations des travailleurs et d’employeurs).
Assurer la gestion rationnelle de l’environnement et des changements climatiques.
Ce Programme vise globalement la mise en œuvre effective de la Stratégie Nationale de l’Environnement et de la Biodiversité. Il sera axé sur le renforcement des capacités institutionnelles, techniques et humaines, la réhabilitation et l’entretien des sites dégradés et la lutte contre le changement climatique.
La République Centrafricaine présente un environnement varié avec une grande diversité biologique répartie sur les différentes zones écologiques du pays. Ces réservoirs, patrimoines naturels, constituent pour la population une source de revenus et d’alimentation ainsi que de produits pour la pharmacopée et la médecine traditionnelle.
Le domaine de l’environnement, transversal à tous les secteurs, a une portée aussi bien nationale qu’internationale. Bien que le pays ait ratifié plusieurs documents multilatéraux en matière d’environnement, les structures déconcentrées ne sont plus opérationnelles. La structuration nationale de la Cellule "Environnement et Ecologie" prend en compte les structures sous tutelle, notamment la Commission Nationale pour l’Environnement et le Développement Durable (CNEDD), l’Agence Centrafricaine de l’environnement et du Développement Durable (ACEDD) et le Fonds National de l’Environnement (FNE).
En termes de problèmes recensés, on note : (i) l’exploitation anarchique des ressources naturelles ; (ii) la perte de la biodiversité ; (iii) la dégradation du cadre de vie, des sols et de la qualité de l’air ; (iv) la non intégration des paramètres environnementaux dans la comptabilité nationale ; et, (v) l’insuffisance des ressources humaines qualifiées et suffisantes dans le domaine de l’environnement. Pour résoudre ces problèmes, le Gouvernement mettra en œuvre les actions suivantes :
l’augmentation de la valeur ajoutée du secteur forestier ;
la gestion transparente, rationnelle et participative des ressources forestières et fauniques.
Le gouvernement centrafricain est conscient de la valeur de son patrimoine naturel et veut entreprendre une politique de protection et de gestion des ressources naturelles. Il pourra capitaliser les actions déjà initiées dans le cadre de l’adaptation et de l’atténuation, notamment du FEM18, du fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) pour la mise en œuvre des politiques de préservation de ressources naturelles, ainsi que de l’Agence Française pour le Développement (AFD) dans le cadre de l’élaboration du document de la préparation à la REDD+.
Tableau n° 3 : Coût des actions prioritaires de l’Orientation Stratégique 3 (en Milliards FCFA)
Programmes de l’orientation stratégique 3 : Relance des activités des secteurs sociaux essentiels, intensification de la lutte contre le Vih-sida et protection de l’environnement
Période
Total
2014
2015
2016
Programme 3.1 Education
1,97
1,45
3,50
6,92
Programme 3.2 Santé
1,51
31,28
43,41
76,21
Programme 3.3 VIH et SIDA
0,57
12,93
12,33
25,84
Programme 3.4 Jeunesse
0,15
1,36
1,61
3,12
Programme 3.5 Eau et assainissement
0,15
5,23
13,12
18,50
Programme 3.6 Genre
0,07
0,84
0,86
1,77
Programme 3.7 Emploi et protection sociale
0,03
0,39
0,85
1,28
Programme 3.8 Environnement et changements climatiques
0,00
1,14
4,20
5,34
Total
4,45
54,63
79,90
138,98
Le coût des actions prioritaires de l’orientation stratégique 3 « Relance des activités dans les secteurs sociaux » est de 138,98 milliards de FCFA (environ 308,85 millions de Dollars US) soit 9,26%du coût global.
ORIENTATION STRATEGIQUE 4 :
POURSUITE DES REFORMES ECONOMIQUES ET FINANCIERES ET PROMOTION D’UNE CROISSANCE VIGOUREUSE ET DURABLE
Le caractère durable du PURD et le positionnement de l’économie nationale sur la trajectoire de l’atteinte des OMD sont exprimés dans cette orientation stratégique qui s’articule autour de six (06) programmes déclinés en vingt-cinq (25) sous-programmes.
La réalisation de ces programmes donnera l’occasion au Gouvernement de créer les conditions favorables à une stabilisation du cadre macroéconomique qui permettra de desserrer les contraintes sur les performances économiques, de poursuivre les programmes en cours et de permettre au pays de se replacer sur la trajectoire de la lutte contre l’extrême pauvreté et de l’atteinte des OMD.
Promouvoir une assistance économique
Ce programme vise à permettre au Gouvernement de renforcer ses capacités et d’affirmer son leadership dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des réformes économiques et financières et la coordination de l’aide. Il s’appuie sur les domaines d’activités suivants : (i) l’aide budgétaire d'urgence et (ii) la relance des secteurs productifs et la création d’emplois.
Mise en œuvre d’une aide budgétaire d’urgence
La crise a altéré les capacités de mobilisation des ressources internes. De même ces capacités de production de certaines entreprises ont été également affectées avec un impact négatif sur le niveau des recettes fiscales. Le Gouvernement va renforcer et redynamiser ses relations avec les institutions de Brettons Wood et ses partenaires traditionnels en vue d’améliorer non seulement le niveau des aides budgétaires devant lui permettre faire face à ses engagements régaliens et d’apurer une partie de ses créances internes et externes mais d’obtenir les appuis nécessaires pour conforter ses efforts en faveur des secteurs productifs victimes de la récente crise.
Les efforts déployés ont permis au Gouvernement, de février à mars 2014, d’engager avec le FMI, accompagné de la Banque mondiale, de la Banque Africaine de Développement, de l’Union Européenne et de la France, une revue qui a débouché sur des négociations d’un Programme appuyé par la Facilité de crédit rapide (FCR). Pour montrer sa détermination à minimiser les risques fiduciaires, le Gouvernement a pris deux décrets portant création d’un Comité de Trésorerie et d’un Comité de suivi et de gestion des finances publiques élargie aux partenaires techniques et financiers. Des négociations ont également eu lieu entre le Gouvernement et l’Association Internationale pour le Développement (IDA) sur un Projet d’Urgence de Restauration des Services Publics (PURSeP). Ce Projet permet (i) de financer quatre mois de salaires au personnel de l’Etat n’opérant pas dans le secteur de la défense et de la sécurité et (ii) de fournir une assistance technique aux structures ciblées dans les ministères des Finances et de la Fonction Publique pour rétablir le système de gestion de la paie et du solde ainsi que les systèmes de gestion financière connexes. Les discussions avec la BAD ont abouti sur le Programme d’urgence d’appui à la sortie de crise et la reprise économique (PUASCRE) la restructuration du PARCGEF en vue de répondre aux besoins urgents du pays et ont permis d’adopter par les organes de décision de la BAD, un Document d’Assistance Intérimaire à la Transition (2014 – 2016).
Amélioration de la coordination des aides publiques
En réponse aux appels venant à la fois des populations en situation de détresse post crise et des autorités centrafricaines devant les instances internationales, la communauté internationale s’est entièrement mobilisée. Ainsi, depuis le début de cette crise, entre 2013 et 2014, les ressources mobilisées en faveur de la RCA ont atteint 572,85 milliards FCFA dont 345,02 milliards FCFA d’aides humanitaires et 227,85 milliards FCFA d’appui à la sécurité. Le Gouvernement fait donc face aux nouveaux défis liés à la maitrise des flux de l’aide publique et à leur gestion dans le cadre de la bonne gouvernance. Il doit à la fois créer un environnement favorable à une large mobilisation des ressources extérieures, à leur gestion et à leur suivi et, à donner des gages de bonne foi et des signes rassurants aux bailleurs de fonds pour l’aider à faire face à ces enjeux. C’est pourquoi, le Gouvernement est en train de créer un dispositif de coordination de l’aide multibailleurs aux programmes et projets. Ce dispositif constituera un cadre de dialogue permanent et régulier entre le Gouvernement et les partenaires au développement et permettra une meilleure lisibilité des actions de chaque bailleur de fonds ainsi qu’une efficacité dans l’affectation des ressources mobilisées afin d’éviter les duplications. Ceci permettra d’améliorer la visibilité des actions de coopération et de partenariat à un moment où le pays fait face à une multiplicité de dons et d’aide venant à la fois des bailleurs bi et multilatéraux que des partenaires émergents.
Améliorer l’environnement des affaires
La mise en œuvre de ce programme, va permettre d’accélérer les actions en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires en vue de redonner confiance au secteur privé et attirer les investissements directs étrangers. Il s’appuie sur les domaines d’actions suivants : (i) la relance des secteurs productifs et la création d’emplois, (ii) le renforcement du cadre global des affaires ; (iii) le partenariat public/privé ; (iv) le coût du crédit et accès au financement ; et, (v) l’amélioration du dispositif de promotion et d’appui au secteur privé.
Relance des secteurs productifs et création d’emplois
Pour la relance des secteurs productifs et la création d’emplois, le Gouvernement procédera à une évaluation indépendante de toutes les unités de production détruites ou endommagées afin d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures d’incitations fiscales et d’accompagnement à la relance des activités dans les différents secteurs touchés par la crise.
Il y a lieu de signaler que l’activité industrielle de la RCA s’est progressivement réduite à une portion congrue composée essentiellement de l’activité de production de boisson et de transformation primaire des produits forestiers. Pour renouveler le secteur de l’industrie, le Gouvernement s’attellera à rechercher des financements publics et privés pour élargir la base des activités industrielles centrafricaines. Aussi, il est urgent de renforcer les capacités des créateurs de PME/PMI, ce que le Gouvernement envisage de faire avec l’appui obtenu de la BAD en faveur du Centre d’appui aux petites et moyennes entreprises et à l’artisanat (CAPMEA). Le véritable défi pour le Gouvernement, sera de mettre en œuvre un plan directeur national pour le développement de la petite et moyenne entreprise. Une étude de faisabilité sera réalisé afin d’envisager à moyen terme l’implantation de zones industrielles.
Renforcement du cadre global des affaires
Il s’agit d’élaborer et rendre opérationnel un nouveau cadre juridique relatif à l’exercice des activités commerciales, industrielles et de prestations de service et à la sécurité juridique de l’investissement privé. Tout en poursuivant l’expérience du Guichet Unique de Formalités des Entreprises dont les capacités ont été sérieusement atteintes lors de la récente crise. Il sera également élaboré et mis en œuvre la stratégie nationale d’exportation.
Soutien au coût du crédit et de l’accès au financement
En ce qui concerne le coût du crédit et l’accès au financement, le Gouvernement est déterminé à créer un fonds de garantie pour les PME/PMI afin de faciliter l’accès aux financements et encourager l’emploi des jeunes. Il sera également créé une Institution de financement des actions féminines et la mise en œuvre de la stratégie nationale de microfinance.
Redynamisation du partenariat public/privé
Dans le cadre du partenariat public/privé, il s’agira de passer d’un ensemble de pratiques aux conséquences répulsives pour les investisseurs à une politique d’attraction de l’investisseur. A cet effet, les capacités de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines de l’artisanat (CCIMA) et celles de la Chambre d'agriculture, d'élevage, des eaux, des forêts, de la pêche, des chasses et du tourisme (CAEEFPCT) seront renforcées ; il sera mis en place un cadre juridique du partenariat public/privé afin de renforcer et redynamiser le Cadre Permanent de Concertation entre l’Etat et le secteur privé. Des mesures seront envisagées afin de permettre aux entreprises sinistrées de réhabiliter progressivement leurs capacités de production et le dialogue avec les opérateurs économiques du secteur formel (UNPC et GICA) qui, d’ailleurs, a été intensifié à la suite du changement politique, va être maintenu.
Amélioration du dispositif de promotion et d’appui au secteur privé
Dans ce domaine, le Gouvernement entend créer une agence d'appui aux entreprises et de promotion des investissements (Maison de l'entreprise) et de mettre en place un Centre de promotion des PME.
Promouvoir la croissance
Ce programme permet au Gouvernement d’accélérer l’assainissement de la gestion des secteurs à fort potentiel de croissance afin de leur permettre de jouer un rôle dans l’amélioration des revenus de l’Etat. Il s’appuie sur (i) l’agriculture et développement rural ; (ii) les mines, (iii) les forêts ; (iv) le tourisme et les industries culturelles ; et, (v) les postes, les télécommunications et les TIC.
Relance de l’agriculture et du développement rural
Dans le domaine de l’agriculture et du développement rural, le Gouvernement, en vue de répondre aux besoins urgents des populations, mettra un accent sur la sécurité alimentaire, la nutrition et les actions transversales. A cet, effet, le Plan d’actions du Cadre d’accélération de l’OMD 1C cosigné par les partenaires sera mis en œuvre. Un accent sera également mis sur la mobilisation des partenaires au développement autour de la Stratégie de développement rural et agricole et la sécurité alimentaire (SDRASA) ainsi que sur le Plan national d’investissement agricole et la sécurité alimentaire (PNIASA) en vue de mettre en œuvre les programmes de développement des filières végétales et animales dans le but de relancer la production, de développer l’agro-industrie et favoriser l’exportation. En effet, ce secteur a besoin (i) d’une expansion de l’assistance alimentaire et nutritionnelle ainsi que d’un prépositionnement de réserves alimentaires et (ii) d’un appui urgent aux agriculteurs touchés par la crise pour l’acquisition d’intrants agricoles afin de reprendre la production et éviter une détérioration de l’insécurité alimentaire. L’appui immédiat aux communautés de base affectées au cours de la saison agricole est également crucial pour accroitre leur résilience aux chocs futurs grâce à la diversification, l’accumulation et la consolidation des acquis.
Dans le domaine de la nutrition, il est urgent d’envisager (i) l’intégration de la gestion communautaire de la malnutrition aiguë dans les services des centres de santé notamment dans les provinces prioritaires, (ii) le financement global des activités de nutrition afin de ne pas compromettre l’exécution des activités vitales aussi bien pour la prévention que pour le traitement de la malnutrition, (iii) la facilitation de l’accès de la nourriture dans les sites des déplacés et la facilité d’accueil afin d’atteindre rapidement les populations vulnérables notamment les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes, (iv) la promotion et l’appui à une alimentation adaptée pour le nourrisson et le jeune enfant dans les centres pour personnes déplacées.
Renforcement de la contribution du secteur forestier au PIB
Le secteur forestier est l’un des principaux secteurs qui contribuent fortement au PIB. Le Gouvernement mettra un accent particulier sur le développement de l'agroforesterie rurale en vue de promouvoir la création d’emploi des jeunes en milieu rural. Pour améliorer la traçabilité et le niveau des recettes, l’Accord de Partenariat Volontaire-FLEGT sera vulgarisé et opérationnalisé, les normes d’aménagement et de gestion des terroirs de chasse villageoise seront actualisées et des plans d’Aménagement forestier seront mis en œuvre.
Amélioration du niveau de production minière
Pour les mines, le Gouvernement réaffirme sa volonté de garantir la traçabilité et la transparence dans l’exploitation et la commercialisation des produits minéraux en renouant rapidement avec les processus de Kimberley et de l’ITIE par le renforcement des capacités d'actions des différents organes et le recrutement d'un Administrateur Indépendant pour le Rapport moral sur l'ITIE-RCA. Pour augmenter la production et améliorer le niveau des revenus des artisans miniers et des communautés de base des zones minières, un programme d’appui à la petite mine et à l’amélioration de l’exploitation artisanale sera mis en œuvre et une bourse locale des diamants sera créée afin de réduire les fraudes. En vue de contribuer à la protection de l’environnement et de l’écosystème, un inventaire national des sources radioactives et des matières nucléaires sera réalisé.
Développement du tourisme et des industries culturelles
La mise en œuvre des actions dans le domaine du tourisme et des industries culturelles permettra au Gouvernement de valoriser le potentiel de croissance de ce secteur. L’élaboration du document de politique et de stratégies de développement du tourisme va permettre d’expérimenter un vaste programme de valorisation écotouristique de la forêt d’Alimbou, du lac Towé dans les environs du village Salanga, du lac des crocodiles, des parcs de Mbaéré- Bodingué, Manovo-Gounda et Saint Floris.
Promotion des postes, télécommunications et des TICcomme véritables outils de développement et de création des emplois
Le Gouvernement entend faire jouer à ce secteur son rôle, non seulement d’outil de développement mais de créateur d’emplois et de générateur de revenus. Pour cela, cinq (5) agences E.M.S seront construites et équipés à Bouar, Berberati, Bossangoa, Bambari et Bangassou, les bureaux de postes de Bangui et de huit (08) préfectures seront réhabilités et équipés pour l’offre du service des Chèques Postaux (CCP), le Centre National de Tri et de Distribution de Bangui (CNTDB) sera réhabilité et trois centres de tri à Bouar, Bambari et KagaBandoro (CNTDD) seront construits. Un accent sera mis sur le développement de la téléphonie rurale et l’amélioration des capacités d’accès au service Internet par l’accélération du projet fibre optique.
Poursuite de la promotion des grappes de croissance
En matière de promotion des grappes de croissance, le Gouvernement et le PNUD ont signé une convention portant sur la mise en œuvre d’un programme qui porte sur la « Stratégie de développement des capacités pour la mise en œuvre de la politique de croissance accélérée pro pauvre et du Cadre d’Accélération de l’OMD1 C » et s’inscrit dans le cadre du Plan d’action de l’UNDAF+ (2012 - 2016) en accord avec les priorités nationales inscrites en ce qui concerne la croissance accélérée et l’accélération des progrès vers l’OMD 1C (sécurité alimentaire et nutrition). L’action entreprise en 2012, relative au développement des grappes de croissance, avait permis d’instaurer un dialogue opérationnel entre les acteurs de la société civile, du secteur privé et du secteur public opérant dans les secteurs minier, agricole et forestier. Le Gouvernement entend l’intensifier en agissant en partenariat avec le secteur privé et les partenaires au développement pour développer et orienter les projets d’investissement identifiés vers l’agence de promotion des entreprises.
Développer les infrastructures de soutien à la croissance
Le Gouvernement est conscient que ce programme est nécessaire pour lever les contraintes à l’exploitation des ressources naturelles et de favoriser l’émergence et le développement des grappes de croissance. Il s’appuie sur (i) l’Energie ; (ii) la construction, la réhabilitation et la viabilisation des équipements et des infrastructures des transports ; et, (iii) le renforcement des capacités de développement local intégré.
Promotion de l’énergie comme moteur de la croissance et facteur de stabilisation de la sécurité
Le Gouvernement entend élaborer un plan directeur de la mise en œuvre de la Politique Energétique Nationale (PEN) qui prévoit la diversification des sources d’énergie. De par le rôle transversale de l’énergie dans le développement et la sécurité, le Gouvernement achèvera en urgence l’Installation de l’usine au pied du barrage de Boali 3, la réhabilitation des usines de Boali 1 et 2, l’extension de l’usine de Boali 2, la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution de Bangui et la réhabilitation de la centrale thermique de Bangui afin de promouvoir la production et la transformation. Il fera appel également aux sources d’énergie renouvelable pour l’éclairage de la ville de Bangui et des principales villes du pays par l’énergie solaire photovoltaïque. Dans le cadre de la décentralisation des sources de production, il sera envisagé, l’électrification des villes de Mobaye, Kongbo, Kémbé ,Alindao, Ima-Langandji, Pavica et Dimbi à partir de la Centrale hydroélectrique de Mobayi en RD Congo. Les études d’aménagement hydroélectrique sur la rivière Kotto et la Lobaye ainsi que l’étude de faisabilité du site hydro-électrique de Dimoli (SossoNakombo) seront réalisées en vue de la couverture à moyen et long terme du pays en électricité. Pour cette dernière, le Gouvernement vient de signer un accord de financement avec la BDEAC.
Construction, réhabilitation et la viabilisation des équipements et infrastructures des transports
Le Gouvernement mettra un accent sur le désenclavement interne et externe du pays afin d’encourager les investissements privés, faciliter les importations et les exportations et l’accès aux marchés nationaux et régionaux. Ce programme permettra de mettre en œuvre le projet d’extension et de réaménagement de l’aéroport international de Bangui M’Poko et la réhabilitation de cinq (5) aérodromes secondaires à Berbérati, Bouar, Bossangoa, Bambari, Bozoum et Bangassou. Les infrastructures routières du pays seront réhabilités et trois(3) quais pour menues embarcations seront construits à Ouango Sao, Nola, Mobaye pour faciliter les échanges avec les pays voisins du Congo et la RD Congo. Le Gouvernement est conscient qu’il est important de désenclaver le pays au plan régional pour faciliter les échanges économiques. A cet effet, les actions entreprises pour la réalisation des études de chemin de fer et la réhabilitation de la voie fluviale seront poursuivies.
Renforcement des capacités de développement local intégré
En matière de renforcement des capacités de développement local intégré, le Gouvernement est déterminé à terminer et à étendre le programme « Pôle de développement (PDD) » dans tout le pays. Ce programme, appuyé par l’Union européenne, vise à contribuer à la stratégie de réduction de la pauvreté et spécifiquement au développement économique et social durable avec l’implication et le renforcement des capacités de fonctionnement interne et d’identification et de gestion des activités économiques des acteurs de la société civile et des autorités locales. Il comprend trois volets : (i) la relance économique locale et promotion des initiatives des OSC, (ii) la restauration des services sociaux de base fonctionnels, et (iii) la promotion de la gouvernance, le renforcement de la démocratie et la restauration de l’autorité de l’Etat. La première phase comporte huit (8) pôles de développement, notamment les villes de Sibut, Bozoum, Bambari, Bouar, Paoua, Bossangoa, Batangafo et Kaga-Bandoro, ce qui constitue l’amorce de la Politique de Pôles de Développement.
Promouvoir la gouvernance financière et poursuivre les réformes globales des finances
Le Gouvernement a toujours placé la gouvernance financière au centre de ses préoccupations et a engagé le pays dans un chantier de réformes visant à maîtriser la gestion des finances publiques, en vue de faire du budget un véritable instrument de la politique économique. Ce programme comprend (i) la lutte contre la corruption ; (ii) le renforcement des capacités des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques ; (iii) la poursuite des réformes engagées dans le cadre des finances publiques dans son volet mobilisation des ressources ; (iv) le suivi renforcé de la parafiscalité et des recettes affectées ; et, (v) le renforcement de l’exécution budgétaire et la gestion prudente de la trésorerie publique.
Poursuite de la réforme globale et des réformes financières
L’un des principaux points de fragilité de l’Etat centrafricain est la faiblesse de sa capacité à financer son développement sur fonds propres. Le Gouvernement conscient de cette situation, a initié le programme global de réforme financière (PGRF) avec l’appui de l’Union Européenne, de la BAD, de la Banque Mondiale et du FMI. Il porte sur (ii) le renforcement des capacités des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques ; (iii) la poursuite des réformes engagées dans le cadre des finances publiques dans son volet mobilisation des ressources ; (iv) le suivi renforcé de la parafiscalité et des recettes affectées. La poursuite de la mise en œuvre de toutes les activités envisagées permettront d’améliorer le niveau des recettes et contribueront à l’amélioration du niveau des ressources internes.
Renforcer l’intégration économique régionale
Ce programme s’appuie sur (i) les politiques et négociations commerciales bilatérales, régionales et multilatérales ; et, (ii) le Programme Economique Régional (PER) élaboré avec la CEMAC.
Renforcement des capacités de négociation commerciale au niveau bilatéral, régional et multilatéral
La situation d’enclavement, les contraintes et les risques auxquels sont exposés tous les investisseurs étrangers exigent de l’Etat centrafricain de disposer de véritables instruments et ressources humaines qualifiées pour conduire les négociations et convaincre. Pour cela, le Gouvernement élaborera et mettra en œuvre des politiques commerciales et industrielles.
Alignement sur le Programme Economique Régional
Le Gouvernement compte s’appuyer sur le Programme économique régional (PER) pour accélérer le désenclavement externe du pays et minimiser le coût du transport dans les gros projets d’exploitation des ressources naturelles qui a toujours été un facteur répulsif pour les investisseurs internationaux. Il s’agira, à cet effet, de créer et rendre opérationnelle une Cellule Nationale du PER en vue d’une meilleure coordination des actions figurant sur la feuille de route du PER. Ce programme permettra surtout au Gouvernement de conduire les différentes études nécessaires pour l'aménagement des tronçons routiers devant relier la RCA à l’ensemble des pays voisins. Ces études portent aussi sur le chemin de fer Bangui-Kribi et la navigabilité sur l'Oubangui.
Tableau n° 4 : Coût des actions prioritaires de l’Orientation Stratégique 4 (en Milliards FCFA)
Programmes de l’orientation stratégique OS 4 : Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable
Période
Total (FCFA)
2014
2015
2016
Programme 4.1 Assistance économique
32,42
63,80
67,12
163,35
Programme 4.2: Amélioration de l’environnement des affaires
0,21
11,98
16,15
28,34
Programme 4.3 : Promotion de la croissance
5,70
100,06
143,43
249,17
Programme 4.4: Promotion des infrastructures de soutien à la croissance
2,86
38,03
79,56
120,45
Programme 4.5: Gouvernance financières et Réformes globales des finances
0,32
2,76
3,22
6,30
Programme 4.6: Renforcement de l’intégration économique régionale
0,08
2,37
6,40
8,85
Total
41,57
219,00
315,87
576,45
Le coût des actions prioritaires de l’orientation stratégique 4 « Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable » est de 576,45milliards de FCFA (environ 1,28 milliards de Dollars US) soit 38,43%du coût global.
4.3 – Liens avec les principales stratégies gouvernementales et les engagements
internationaux
Au niveau national
Le Programme de relèvement, s’appuie sur les acquis des programmes passés et s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des OMDs et la poursuite des réformes dans l’optique d’une stratégie globale du Gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté.
Au niveau international
Les actions gouvernementales s’inscrivent dans le cadre du New Deal pour l’Engagement dans les Etats Fragiles. Il s’agira d’assurer l’alignement des orientations du PURD et de la Feuille de Route sur l’architecture de développement et les nouveaux objectifs élaborés par les pays du groupe g7+, de partenaires au développement, et d’organisations internationales membres du Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat. Ceci permettra de placer les efforts du Gouvernement au centre des engagements internationaux et déclencher un effet de synergie dans la mobilisation des ressources.
V – PROGRAMME D’ACTIONS
Les pouvoirs publics entendent s’engager dans une transition consensuelle et apaisée à l’issue de laquelle, une nouvelle constitution sera soumise à référendum et des élections libres et transparentes seront organisées. La mise en œuvre des réformes et politiques prévues dans la stratégie de réhabilitation et de relèvement nécessite de gros efforts de planification et de mobilisation de ressources pour le financement des actions retenues. Le Gouvernement prévoit une large consultation de ses partenaires, voire une réunion des donateurs, pour le financement de sa stratégie de relèvement, conformément aux recommandations de la communauté sous régionale lors du 4ème Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEEAC du 18 avril 2013 à Ndjamena au Tchad.
Préoccupé par la question de la bonne gouvernance et la nécessité de respecter le délai de la transition, le Gouvernement a élaboré un Programme d’actions à partir duquel est extraite la Feuille de Route de Transition.
5.1 – Objectifs du Programme d’Actions
Le Programme d’Actions a pour objectif de mettre en adéquation le budget de l’Etat et ses priorités afin d’améliorer l’allocation et l’utilisation des ressources. Il vise plus spécifiquement à :
obtenir une plus grande cohérence dans les actions des différents départements sectoriels ;
améliorer l’efficience des dépenses publiques (réduction de la déperdition des ressources et minimisation des double emplois dans le financement des activités);
servir d’outil de plaidoyer pour la mobilisation conséquente de ressources ;
anticiper la disponibilité des ressources ;
Le Programme d’Actions Prioritaires (PAP) est élaboré comme un ensemble de programmes hiérarchisés et chiffrés. Il favorise la mise en œuvre des investissements qui permettront de rendre plus visibles les actions majeures de la transition. Ce PAP est le résultat des arbitrages de priorisation inter et intra sectoriels pour assurer la complémentarité et la cohérence des programmes visant à opérationnaliser la stratégie. Trois niveaux de priorité ont été retenus pour catégoriser les actions. Un niveau de Priorité 1 qui concerne les actions les plus urgentes (humanitaire et sécuritaire), un deuxième niveau pour celles qui sont de deuxième degré d’urgence (politique notamment le processus électoral) et un troisième niveau pour le reste. Cette hiérarchisation en trois niveaux de priorité permet d’avoir une enveloppe globale du PAP modulable sur trois niveaux et de définir les actions qui seraient menées en fonction des ressources obtenues.
Cette hiérarchisation des actions prioritaires procède de l’utilisation d’un certain nombre de critères pour le choix des actions retenues et leur catégorisation en priorité 1 ou 2 ou 3 :
les actions qui permettent de mettre en œuvre les réformes les plus urgentes devant être prise en compte dans la Feuille de Route ;
les actions qui répondent aux besoins les plus urgents de renforcement de capacités des institutions ;
les actions qui améliorent le plus à court et moyen termes les conditions de production et d’accès aux services de base pour les populations, en particulier les ménages pauvres ;
les actions qui ont un début de financement à travers l’appui projet ou programme des partenaires extérieurs ;
les actions sur lesquelles l’Etat a engagé des financements intérieurs.
5.2 – Structure et coût du Programme d’Actions
Le Programme d’Actions est structuré autour des orientations stratégiques du Programme d’urgence de relèvement durable. Ainsi, comme le montre le Tableau n° 5, les quatre orientations stratégiques identifiées se déclinent en dix-sept (17) programmes et 56 sous-programmes avec leurs coûts respectifs:
Orientation stratégique 1 : Restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et l’Etat ;
Orientation stratégique 2 : Renforcement de la protection civile, le rétablissement et la réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire ;
Orientation stratégique 3 : Relance des activités des secteurs sociaux, intensification de la luttecontre le VIH/SIDA et protection de l’environnement;
Orientation stratégique 4 : Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable.
Tableau n° 5: Coût des Programmes par Orientation Stratégique
En milliards de FCFA
Programmes par orientation stratégique
Période
Total
2013
2014
2015
OS 1: Restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit
81,74
138,01
71,30
291, 04
Programme 1.1 Rétablissement des Forces de Défense et de Sécurité conventionnelle (FACA, Police Nationale, Gendarmerie Nationale)
46,50
105,00
54,75
206,24
Programme 1.2 Gouvernance et Etat de droit
35,24
33,01
16,55
84,80
OS 2: Renforcement de la Protection civile, rétablissement et réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire
153,14
207,08
134,33
494,55
Programme 2.1 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
136,16
172,71
118,94
427,81
Programme 2.2 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
16,98
34,37
15,39
66,74
OS 3 : Relance des activités des secteurs sociaux essentiels,
intensification de la lutte contre le Vih-sida et protection de l’environnement
4,45
54,63
79,90
138,98
Programme 3.1 Education
1,97
1,45
3,50
6,92
Programme 3.2 Santé
1,51
31,28
43,41
76,21
Programme 3.3 VIH et SIDA
0,57
12,93
12,33
25,84
Programme 3.4 Jeunesse
0,15
1,36
1,61
3,12
Programme 3.5 Eau et assainissement
0,15
5,23
13,12
18,50
Programme 3.6 Genre
0,07
0,84
0,86
1,77
Programme 3.7 Emploi et protection sociale
0,03
0,39
0,85
1,28
Programme 3.8 Environnement et changements climatiques
0,00
1,14
4,20
5,34
OS 4 : Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable
41,57
219,00
315,87
576,45
Programme 4.1 Assistance économique
32,42
63,80
67,12
163,35
Programme 4.2: Amélioration de l’environnement des affaires
0,21
11,98
16,15
28,34
Programme 4.3 : Promotion de la croissance
5,70
100,06
143,43
249,17
Programme 4.4: Promotion des infrastructures de soutien à la croissance
2,86
38,03
79,56
120,45
Programme 4.5: Gouvernance financières et Réformes globales des finances
0,32
2,76
3,22
6,30
Programme 4.6: Renforcement de l’intégration économique régionale
0,08
2,37
6,40
8,85
Total en milliards FCFA
280,90
618,72
601,40
1 501,02
Total en milliards USD
0,62
1,37
1,34
3,34
VI – PERSPECTIVES MACROECONOMIQUES 2014 -2016
Cette partie présente le scénario macroéconomique du PURD (un scénario tendanciel aligné sur la FEC, un programme à moyen terme appuyé par le FMI) et son implication au niveau du cadrage macroéconomique. Le scénario tendanciel est le scénario est un scénario de base qui permet de vérifier la solidité dans le temps et l’efficacité des actions du Gouvernement, à travers la capacité d’absorption de l’économie et le respect des contraintes de financement. Ce scénario de base retient des hypothèses qui traduisent toute l’ambition du Gouvernement de donner à ses actions un caractère durable, notamment de placer la RCA sur la trajectoire du développement amorcée dans la stratégie de lutte contre l’extrême pauvreté et d’améliorer les indicateurs sociaux.
L’examen du tableau 4 montre que la reprise économique en 2014 devrait s’amorcer avec un taux de croissance du PIB réel projeté à 1,3%. Ces projections de croissance reposent sur l’hypothèse de retour et de maintien de la sécurité et de la stabilité politique, le retour des populations déplacées pour la reprise des activités agricoles, la distribution de semences et d’outils de transformation, le redémarrage de l’usine d’égrenage de coton de Bossangoa, la levée de l’embargo sur les exportations de diamants et, la reprise de l’administration dans tout le pays.
Le taux de croissance du secteur primaire pourrait atteindre 0,5% en 2014. La production vivrière devrait bénéficier de la reprise des appuis du Gouvernement et des partenaires au développement à travers la fourniture de semences, des intrants agricoles et des petits outillages. La production de rente sera également stimulée par la relance de la filière coton grâce, notamment à l’appui chinois et au redémarrage de l’usine de Bossangoa. La filière café devrait connaitre une amélioration au regard des stratégies mises en place pour augmenter le rendement de la production, de la reprise officielle des exportations et d’une bonne répartition pluviométrique attendue. La sylviculture augmenterait de 0,6% en 2014.
La croissance du secteur secondaire se situerait à -2,1% en 2014, en nette amélioration par rapport à 2013.
Le secteur eau-énergie évoluerait à la hausse, passant à 2,8% en 2014 grâce à la reprise de plusieurs travaux visant à renforcer ses capacités de production, tels que le couplage des groupes de Boali 2 et l’installation d’une turbine au barrage sur la Mbali (Boali 3).
La production manufacturière connaitrait en 2014, une légère reprise et évoluerait à la hausse (1,2%), ceci en fonction d’une réduction de ses coûts de production avec l’amélioration éventuelle de la production d’eau et d’énergie. Quant aux BTP, après toutes les destructions connues en 2013 (-17,2%), une reprise des activités en 2014, sous réserve de financement extérieur (aide au développement, en particulier en faveur des infrastructures routières et aériennes) est prévisible (1,3%).
Le taux de croissance du secteur tertiaire évoluerait de manière croissante à 4,8% en 2014. Le sous-secteur des transports, après la période creuse de 2013 (20%) devrait évoluer au taux de 1% en 2014. Enfin, les services non marchands, après la forte contraction connue en 2013, se redresseront de manière significative en 2014, avec les différents concours extérieurs annoncés et le retour de l’administration sur tout le territoire centrafricain dans la perspective des échéances électorales.
La flambée des prix constatée au dernier trimestre 2013 et pendant les premiers mois de l’année 2014, contribuera à une accélération de l'inflation pendant le premier semestre 2014 avant une amorce de baisse au cours du deuxième semestre 2014 pour se rapprocher du critère de convergence (3%) de la CEMAC.
Les investissements bruts passent de 163,5 milliards en 2012 à 124,2 milliards en 2013 en terme nominal, soit -24%. Cette baisse s’explique principalement par le recul du niveau d’investissement public de 41% entre 2012 et 2013,en raison de la suspension provisoire des décaissements des principaux projets financés par le FIDA, la Banque Mondiale (BM) et la BAD. La situation des ressources de l’Etat est marquée par une baisse des dépenses d’investissement sur ressources propres de 36% (PTI). Les perspectives présagent un accroissement des investissements de l’ordre de 3,8% en 2014 et 5% en 2015.
Si les hypothèses ci-dessus sont pérennisées et renforcées notamment par (i) la consolidation de la sécurité sur tout le territoire ; (ii) la distribution des semences par les ONGs ; (iii) la levée de la suspension des programmes et projets d'investissements soutenus par les partenaires ; (iv) le réengagement des partenaires ; (v) La mise en œuvre des mesures de relance économique contenues dans la feuille de route et le PURD, le taux de croissance passerait de 1,3% en 2014 à 8,2% en 2016 (Cf. Tableau 6).
Tableau 6 : Evolution des Indicateurs Macroéconomiques de 2014 à 2016
2013
2014
2015
2016
Secteur Primaire
-45,1%
0,5%
4,3%
3,4%
Secteur Secondaire
-23,0%
-2,6%
5,0%
6,0%
Secteur Tertiaire
-28,0%
4,7%
5,7%
15,2%
Taux de Croissance PIB
-36,7%
1,3%
5,1%
8,2%
Source : Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
VII – STRATEGIE DE MOBILISATION DES RESSOURCES POUR LE FINANCEMENT DU PURD
Le coût global du Programme d’Actions est estimé à 1 500,00 milliards FCFA, soit environ 3,33 milliards USD. En moyenne 500,00 milliards FCFA soit 1 milliard USD par an seront nécessaire pour la réalisation de l’ensemble des objectifs du Programme. La contribution de l’Etat représente 8,73%, soit 131,00 milliards FCFA ou 291,00 millions USD.
L'analyse de la situation montre un besoin important de ressources à mobiliser pour le financement des actions retenues dans le PURD. En effet, il ressort que pour répondre aux besoins prioritaires de la population, il est urgent de mettre en œuvre des actions à impacts rapides.
Pour financer ce Programme, le Gouvernement envisage de mettre en œuvre une stratégie de mobilisation des ressources devant tenir compte aussi bien des efforts visant les ressources internes et de l'appui des partenaires techniques et financiers.
7.1 – Mobilisation des ressources internes
Un regard rétrospectif sur l’évolution des recettes publiques réalisées par les régies financières avant et après la crise de mars 2013 permet de mesurer l’ampleur de la crise et les tendances qui en découlent.
Les capacités de financement du programme sur ressources propres
Les conséquences de la crise ont réduit les capacités du Gouvernement à financer toutes les activités programmées, l’obligeant à procéder à une réduction de certaines dépenses prévues. Une mesure qui s’impose pour permettre d’orienter les ressources faiblement mobilisées vers les dépenses incompressibles et les secteurs jugés prioritaires.
Sur la période du programme, les ressources internes seront difficilement mobilisables à cause des évènements que le pays a connus et qui perdurent. Malgré les mesures vigoureuses qui seront entreprises par le Gouvernement pour ramener la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire national, condition sine qua non de la relance de l’activité économique dans tous les secteurs, les perspectives 2014-2016 montrent que les recettes propres s’amélioreraient difficilement.
Ainsi, sur la base de projections des taux de croissance en 2013 (-36%), 2014 (1,5%) et 2015 (5,3%), les ressources propres réalisées et projetées atteindraient respectivement 43,2 milliards FCFA en 2013, 51.9 milliards en 2014 et 79,6 milliards en 2015. Cependant, les dépenses ordinaires de l’Etat (hors projets et programmes) réalisées et projetées sur la même période atteindraient 99,7 milliards à fin 2013, 118,7 milliards en 2014 et 115,9 milliards en 2015. Il en résulte des déficits budgétaires importants qui restent à financer par des ressources additionnelles à rechercher sur la période.
Au regard des ressources propres et des dépenses ordinaires projetées ci-haut, la capacité financière de l’Etat demeure insuffisante pour faire face aux dépenses régaliennes et contribuer de manière efficiente à ce programme. D’où la nécessité d’améliorer l’espace budgétaire avec l’appui financier indispensable des partenaires au développement, sans lesquels, la RCA ne peut relever ce défi.
Les efforts du Gouvernement pour améliorer les recettes
L’insuffisance des ressources ne permet pas au Gouvernement de mettre en œuvre simultanément les programmes et projets sur l’ensemble du territoire. Cette situation à l’origine du déséquilibre dans le développement des régions et par voie de conséquence génératrice des conflits à répétition, alimentent les mécontentements au sein des populations qui ont placé leurs attentes dans la mise en œuvre des différentes stratégies mais se retrouvent désabusées de ne pouvoir bénéficier des résultats sur le terrain.
Le Gouvernement, conscient que l’insuffisance des ressources est un des facteurs induisant les crises récurrentes dans le pays, compte accentuer ses efforts dans la réponse aux nouveaux défis dans le cadre d’une solution plus globale.
Aussi, tout en s’appuyant sur la stratégie de bancarisation des recettes, cette solution globale visera à :
relancer et poursuivre la mise en œuvre du programme globale de réforme des finances (PGRF) en vue d’améliorer les recettes de l’Etat,
restaurer et stabiliser la sécurité en vue de créer les conditions de mise en œuvre de mesures spécifiques en faveur des principales régies des finances.
Relancer et poursuivre la mise en œuvre du programme globale de réforme des finances en vue d’améliorer les recettes de l’Etat
Le Gouvernement compte mettre en œuvre un plan d’actions traduites dans la matrice jointe en Annexe 6 qui s’articule autour de quatre grands domaines.
Dans le domaine de renforcement des capacités des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques, les résultats attendus portent essentiellement sur la reprise totale des activités sur toute l’étendue du territoire et l’efficacité des services fiscaux, douaniers et du trésor est améliorée.
Dans le domaine de la poursuite des réformes engagées dans le cadre des finances publiques, dans son volet mobilisation des ressources, il s’agit d’obtenir un élargissement de l’assiette fiscale, une amélioration du taux de couverture du contrôle fiscal, une réduction de l’incivisme fiscal, une amélioration du service rendu à l’usager et une intensification des actions de recouvrement.
Dans le domaine du suivi renforcé de la parafiscalité et des recettes affectées, il s’agit de parvenir à un meilleur suivi de l’exécution des budgets des entités publiques autonomes.
Dans le domaine du renforcement de l’exécution budgétaire et de gestion prudente de la trésorerie publique, la mise en œuvre du programme devra permettre d’obtenir une exécution fluide du budget ainsi qu’une restauration de la transparente et de la crédibilité de la signature de l’Etat.
Restaurer et stabiliser la sécurité en vue de créer les conditions de mise en œuvre de mesures spécifiques en faveur des principales régies des finances
Le Gouvernement envisage agir de manière spécifique à deux niveaux :
Au niveau de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects
Tout en mettant en œuvre les actions prévues dans le Programme global des réformes des Finances (PGRF), des mesures au plan sécuritaire seront mises en œuvre. Dans le cadre du Comité National de Sécurité, le Gouvernement déploiera une équipe mixte composée des éléments de la Minusca, des Sangaris et des FACA pour appuyer les douaniers au poste frontière de Beloko où les dédouanements seront désormais effectués sur place auprès de l’antenne d’une des banques du pays. Cette équipe mixte à travers des patrouilles permanentes, stabilisera la sécurité sur le corridor nord-ouest jusqu’à Bangui. Cette opération permettra de relever progressivement et de façon durable le niveau des recettes douanières.
Au niveau de la Direction Générale des Impôts et des Domaines
Pour rehausser le niveau des réalisations, la DGID a intégré dans ses activités traditionnelles, des actions à mettre en œuvre immédiatement qui s’articulent autour des objectifs stratégiques suivants :
Elargir l’assiette fiscale et lutte contre la fraude ;
Renforcer les capacités de la DGID et amélioration de ses performances ;
Améliorer le service rendu à l’usager.
7.2 – Mobilisation des ressources externes
Pour faire face à la situation d’urgence, le Gouvernement entend solliciter l'appui des partenaires pour mobiliser les ressources additionnelles par des actions de :
consultation et sensibilisation des acteurs à impliquer ;
lancement d’un programme de plaidoyer ; et,
organisation d’une réunion des Donateurs.
Actions de consultation et de sensibilisation
Celles-ci vont porter sur des rencontres et des échanges avec les partenaires traditionnels de la RCA plus enclins à renforcer leurs aides et aussi avec de nouveaux partenaires bien identifiés et qui peuvent s’impliquer dans le processus aux côtés de ceux traditionnels ; il s’agira dans ce dernier cas des Pays émergents comme les pays membres du BRICS, des pays du Golf et des représentants de Fondations privées et de Fonds Spéciaux.
Pour ce faire le Gouvernement entend promouvoir et améliorer les relations avec l'ensemble des partenaires et œuvrer à l'implication d’une majorité d’entre eux à appuyer le processus de sensibilisation des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).
Le plaidoyer
Les actions de plaidoyer viseront à investir des régions du monde en mettant à contribution les Chefs de nos Représentations Diplomatiques, pour prendre et nouer des contacts avec de nouveaux partenaires en vue de les intéresser à la situation de la République Centrafricaine, en mettant à contribution le service de leurs Institutions nationales, sous-régionales et régionales, fondations, fonds divers. Ces actions tendront aussi à identifier les leaders et repérer des pays hôtes susceptibles de mobiliser les moyens diplomatiques dans la région, au profit de la République Centrafricaine.
Il sera mis à profit la participation de la RCA à des conférences et sommets pour saisir les opportunités de plaidoyer pour des dossiers spécifiques pouvant être traités en marge de ces assises internationales. Ce sera ainsi le cas lors des assises des Nations Unies concernant le New Deal, le Cadre d’Accélération des OMD (CAO), la Consolidation de la paix, etc.
La réunion des donateurs
L’expérience acquise dans les dernières concertions avec les partenaires sur la stratégie en matière de lutte contre la pauvreté doit être capitalisée ; en ce sens, les principales activités consistent à préparer la documentation, notamment l’élaboration des notes techniques sur les thèmes qui seront débattus lors de la réunion, une campagne pour l’information des partenaires techniques et financiers identifiés et l’organisation même de la réunion des donateurs.
Cette réunion doit permettre d’avoir au tour de la table un maximum de partenaires et aussi d’observateurs et assurer un niveau optimum de mobilisation des ressources pour contribuer à la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le relèvement durable (PURD).
VIII – PRINCIPE D’INTERVENTION – MECANISMEDE MISE EN ŒUVRE ET DE SUIVI-EVALUATION –
COMMUNICATION
8.1 – Principe d’intervention
Les activités inscrites dans cette stratégie de relèvement précoce forment la base de la stratégie élaborée par le Gouvernement pour une gestion coordonnée et efficace des ressources mobilisées. En ce sens, la RCA en cosignant la Déclaration de Paris de 2005, a fait siens les Principes qui y sont inscrits et qui visent l’appropriation, le partenariat, l’intégrité, la transparence, l’alignement et la responsabilité mutuelle.
Les partenaires devront veiller à ce que leurs interventions dans le cadre du PURD contribuent à la stabilisation de la sécurité et à la consolidation de la paix et au renforcent des capacités de l’Etat et. A cet effet, ils doivent :
prendre le contexte comme point de départ ;
faire du renforcement de l’État l’objectif fondamental;
reconnaître qu’il existe des liens entre les objectifs sécuritaires, humanitaire, politiques, et de développement ;
promouvoir la non-discrimination comme fondement de sociétés stables et sans exclus ;
s’aligner sur les priorités locales d’une manière différente selon le contexte ;
s’accorder sur des mécanismes concrets de coordination de l’action des acteurs internationaux ; et,
réagir vite et rester engagé assez longtemps pour avoir des chances de réussite, éviter de créer des poches d’exclusion.
Les acteurs internationaux doivent prendre en considération la situation « d’orphelins de l’aide » et le caractère « d’Etat fragile » de la RCA. Ainsi, le processus de mise en œuvre du PURD mettra l’accent sur :
l’appropriation nationale ;
l’alignement sur les priorités nationales ;
l’harmonisation ;
la gestion axée sur les résultats ; et,
la responsabilité mutuelle fondée sur l’obligation de rendre compte, l’évaluation qualitative de l’aide octroyée et la division du travail pour plus de synergie.
- Rôles et responsabilités des acteurs
L’exécution de la stratégie de relèvement incombera aux ministères sectoriels concernés chacun dans son domaine de compétence en partenariat avec des acteurs nationaux impliqués (secteur privé, collectivités locales, organisations de la société civile, ONG, confessions religieuses, communautés de base). Les partenaires au développement seront également associés à la mise en œuvre des actions dans leurs domaines et secteurs d’intervention aux niveaux national, régional et sectoriel.
- L’Etat.
Il se chargera de :
la mobilisation des ressources internes et externes ;
l’harmonisation des interventions des partenaires au développement;
le renforcement de la concertation entre acteurs ;
l’articulation du budget de l’Etat avec les priorités du PURD ;
le contrôle de l’exécution des dépenses en faveur des secteurs prioritaires ;
le paiement à temps du service de la dette et des fonds de contreparties ;
la suppression des dépenses extrabudgétaires ; et,
la poursuite de la réforme du secteur de la sécurité (RSS).
- Les Partenaires au développement.
Ils veilleront à (i) l’application des procédures simplifiées de décaissements au niveau des projets et programmes en vue d’améliorer le taux d’absorption des ressources; (ii) l’appui à la mobilisation de ressources financières ; (iii) la participation au suivi et à l’évaluation du PURD ; (iv) la contribution à la création de richesses et d’emplois en faveur des couches démunies ; et, (v) l’alignement sur les priorités nationales à travers le renforcement des capacités des systèmes nationaux.
- Les Autres acteurs: (parlement, société civile et médias).
Ils ont la responsabilité de :
mobiliser les populations pour une appropriation du PURD ;
s’impliquer dans le processus de mise en œuvre et de suivi des actions prioritaires.
8.2 - Mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation
Le Gouvernement entend renforcer les capacités des administrations en matière de mise en œuvre et de suivi et évaluation des programmes et projets de développement socioéconomique. Les programmes sectoriels et multisectoriels sont perçus comme les principaux instruments de mise en œuvre du PURD. Ces programmes sont décrits de manière détaillée pour les différents secteurs considérés, les objectifs à atteindre, la nature des activités à mettre en œuvre, les zones d’intervention, le calendrier d’exécution des activités et les résultats attendus. Ils constituent un cadre suffisamment souple pour permettre une meilleure coordination des activités des différents acteurs qui auront la possibilité d’apporter leur contribution dans les domaines où ils ont des avantages comparatifs.
- Dispositif institutionnel
Le PURD devant être exécuté durant la période de transition, le Gouvernement mettra en place un organe de mise en œuvre et de suivi et évaluation s’inspirant du dispositif institutionnel actuel. Cet organe sera présidé par le Premier Ministre et composé de principaux acteurs parties prenantes au processus d’assistance humanitaire notamment les membres du Gouvernement, les représentants des partenaires au développement, des communautés de base, de la société civile, des médias et des confessions religieuses.
Le Gouvernement va mettre un accent sur la décentralisation déjà engagée du dispositif de mise en œuvre et de suivi et évaluation des stratégies de lutte contre la pauvreté afin d’impliquer tous les départements ministériels et les représentants des collectivités locales dans la gestion des programmes afin d’être capable de fournir dans des délais utiles des informations nécessaires à la prise de décision.
Dans le cadre d’une revue bimensuelle, le Premier Ministre, en sa qualité de Président de l’organe de mise en œuvre et de suivi-évaluation, dirigera l’équipe des Chefs de files gouvernementaux pour présenter au Conseil National de Transition, lors des sessions ordinaires ou extraordinaires, le rapport de mise en œuvre et de suivi et évaluation et recueillera à cet effet les observations des Conseillers pour une meilleure efficacité du processus.
- Dispositif de Suivi-Evaluation
Le Gouvernement dispose d’un mécanisme de suivi et évaluation dont les capacités seront renforcées afin de lui permettre de répondre aux besoins d’informations pour : (i) le suivi du bien-être des populations ; (ii) le suivi de l’exécution des programmes et projets ; et (iii) l’appréciation des progrès réalisés et les impacts des politiques, programmes et projets dans la réduction de la pauvreté. Afin d’atteindre les résultats escomptés, un plan intégré de suivi et évaluation spécifiant les indicateurs SMART19 et déterminant les responsabilités de chaque acteur permettra de faciliter la mesure des progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme.
- Renforcer les capacités du Système d’information
Les activités de suivi de la mise en œuvre de la stratégie reposeront sur les deux (2) sous systèmes actuels bien distincts mais complémentaires. Elles s’organisent autour des systèmes d’information sectoriels.
Sous-système 1 : Suivi des conditions de vie des ménages.
Le sous-système 1, qui repose sur le travail des sectoriels, composant le sous-système 2, développe les activités relatives à l’agrégation des informations transmises sur les différents progrès réalisés dans la mise en œuvre au niveau sectoriel. Il vise à organiser et superviser les activités de suivi de la pauvreté des conditions de vie des ménages et de la situation économique et sociale. Il fournit de manière systématique les indicateurs sur les conditions de vie des ménages et/ou les données de base pour chacun des domaines prioritaires identifiés dans le PURD et les OMD. A cet effet, il centralise les indicateurs sur : (i) l’évolution de la pauvreté ; (ii) la croissance et le cadre macroéconomique; (iii) le développement des infrastructures ; (iv) le secteur social ; et (v) la gouvernance. A cet effet, il aura à disposition une base de données alimentée par les différentes structures impliquées.
Sous-système 2 : Suivi de l’exécution des programmes et projets.
Ce sous-système a pour mandat de suivre l’exécution physique et financière des programmes et projets inscrits dans le Programme d’actions prioritaires (PAP) de la stratégie d’urgence et post-crise. Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre de leurs programmes et projets, chaque acteur sectoriel développera sa propre base de données. La fonction de programmation des activités sera distincte de celle de suivi de l’exécution des projets et programmes.
- Promouvoir les statistiques en tant qu’instrument de développement et de dialogue efficace
Le Gouvernement compte mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) dont la vision est de bâtir un système statistique national performant, crédible et efficace pour une production répondant aux normes et aux besoins des acteurs de développement. Ce programme va s’articuler autour des domaines suivants : (i) le renforcement du cadre juridique et institutionnel ; (ii) le développement de la production statistique ; (iii) la promotion de l’utilisation des données statistiques et de la culture statistique ; (iv) le renforcement des capacités en ressources humaines, matérielles et financières.
- Assurer l'efficacité de l'aide afin de rassurer les partenaires
Pour l’amélioration de l'efficacité de l'aide, il faudra procéder au renforcement des capacités humaines et opérationnelles du cadre et des outils de coordination de l’aide en vue d’une meilleure lisibilité et une grande implication des partenaires. Le Gouvernement espère ainsi, parvenir à une gestion cohérente, efficace et transparente des aides au développement et à mieux coordonner les efforts et les engagements des Partenaires de la RCA.
8.3– Médias/Communication
Dans les conditions actuelles de tensions sociales, d’insécurité persistante et tout ce qu’elles ont occasionné comme effets néfastes sur le développement socioéconomique, il faut mettre un accent particulier sur les médias et la communication. Car ils doivent avoir un rôle essentiel pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du PURD.
L’insuffisance de communication avec les communautés à la base et les difficultés d’accès des médias aux sources d’information officielles ont été des facteurs catalyseurs dans les différents conflits et crises que le pays a connus. Il est urgent pour le Gouvernement de développer un mécanisme d’échange avec les organes de communication afin de leur permettre de mieux informer et sensibiliser la population.
Le Gouvernement entend s’appuyer sur la Communication pour le Développement (CPD) qui est la combinaison judicieuse d’approches et de stratégies de communication inclusives et participatives afin d’accroître l’impact des programmes de développement. L’atout principal de la stratégie de communication réside dans le développement de la presse écrite et audio-visuelle publique et privée qualifiées.
Le Gouvernement vise non seulement à vulgariser le PURD mais à faire de la CPD, un outil de promotion de la démocratie et de la participation citoyenne. La stratégie de communication constituera un trait d’union entre les activités des différents secteurs de développement économique, social et culturel avec les populations bénéficiaires.
Il s’agira, pour le Gouvernement, de porter l’information et de faire connaître le PURD, comme cadre de référence pour la concertation et le dialogue, à l’ensemble des acteurs, nationaux, régionaux et internationaux impliqués dans le développement de la RCA. Un accent particulier sera mis sur la sensibilisation et la formation des autorités politiques et administratives, les responsables des services techniques et des médias, ainsi que du monde associatif et de la société civile, des groupements de femmes et de jeunes, du secteur privé, des leaders traditionnels et religieux.
Les actions gouvernementales s’appuieront sur plusieurs supports médiatiques à la fois : (i) les moyens modernes de communication (radio, télévision, presse écrite) ; (ii) les moyens non conventionnels (dépliants, affiches, internet, téléphonie mobile) ; (iii) les réunions, les ateliers, les conférences-débat, etc. Ainsi, la télévision et la radio (Etat, communautaire et privé) occuperont une place de choix dans ces campagnes multimédia.
Des actions de plaidoyer sont également prévues à l’intention des PTF. Une campagne multimédia sera organisée pour informer et sensibiliser l’ensemble des acteurs et bénéficiaires, dont le point de départ sera une cérémonie de lancement suffisamment couverte par tous les média.
ANNEXES
Annexe 1 : Liste détaillée des programmes sous-programmes par orientation stratégique
Annexe 2 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 1 du PURD
Annexe 3 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 2 du PURD
Annexe 4 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 3 du PURD
Annexe 5 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 4 du PURD
Annexe 6 : Matrice des actions des actions opérationnelles pour l’amélioration des finances
Publiques
Annexe 1 : Programmes et sous-programmes par orientation stratégique
Annexe 1 : Programmes et sous-programmes par orientation stratégique
En millions de FCFA
Programmes
Source de Financement
Période
Total
2014
2015
2016
OS 1: Restauration de la sécurité, de la paix et renforcement de la gouvernance et de l’Etat de droit
81 737,35
138 007,75
71 296,62
291 041,72
Programme 1.1 Rétablissement des Forces de Défense et de Sécurité conventionnelle (FACA, Police Nationale, Gendarmerie Nationale)
Etat
4 925,50
4 485,50
1 600,00
11 011,00
Bailleurs
41 570,00
100 509,50
53 150,00
195 229,50
Montant
46 495,50
104 995,00
54 750,00
206 240,50
Programme 1.2 Gouvernance et Etat de droit
Etat
586,85
718,00
338,82
1 643,67
Bailleurs
34 655,00
32 294,75
16 207,80
83 157,55
Montant
35 241,85
33 012,75
16 546,62
84 801,22
OS 2: Renforcement de la Protection civile, rétablissement et réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire
153 135,50
207 078,44
134 331,14
494 545,08
Programme 2.1 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
Etat
2 405,00
3 060,00
2 140,00
7 605,00
Bailleurs
133 750,00
169 650,00
116 800,00
420 200,00
Montant
136 155,00
172 710,00
118 940,00
427 805,00
Programme 2.2 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
Etat
1 640,50
5 288,44
1 226,14
8 155,08
Bailleurs
15 340,00
29 080,00
14 165,00
58 585,00
Montant
16 980,50
34 368,44
15 391,14
66 740,08
OS 3 : Relance des activités des secteurs sociaux essentiels,
intensification de la lutte contre le Vih-sida et protection de l’environnement
4 452,25
54 634,75
79 897,02
138 984,02
Programme 3.1 Education
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 970,00
1 450,00
3 500,00
6 920,00
Montant
1 970,00
1 450,00
3 500,00
6 920,00
Programme 3.2 Santé
Etat
433,88
8 803,89
1 386,09
10 623,87
Bailleurs
1 080,37
22 480,83
42 027,67
65 588,87
Montant
1 514,25
31 284,73
43 413,77
76 212,75
Programme 3.3 VIH et SIDA
Etat
12,00
6 445,00
15,00
6 472,00
Bailleurs
561,00
6 485,53
12 317,05
19 363,58
Montant
573,00
12 930,53
12 332,05
25 835,58
Programme 3.4 Jeunesse
Etat
0,00
263,00
0,00
263,00
Bailleurs
150,00
1 100,00
1 610,00
2 860,00
Montant
150,00
1 363,00
1 610,00
3 123,00
Programme 3.5 Eau et assainissement
Etat
0,00
24,23
216,16
240,39
Bailleurs
150,00
5 205,00
12 908,11
18 263,11
Montant
150,00
5 229,23
13 124,27
18 503,50
Programme 3.6 Genre
Etat
0,00
294,39
25,00
319,39
Bailleurs
65,00
550,00
839,00
1 454,00
Montant
65,00
844,39
864,00
1 773,39
Programme 3.7 Emploi et protection sociale
Etat
0,00
48,47
32,31
80,78
Bailleurs
30,00
345,00
821,17
1 196,17
Montant
30,00
393,47
853,49
1 276,96
Programme 3.8 Environnement et changements climatiques
Etat
0,00
40,39
28,27
68,67
Bailleurs
0,00
1 099,00
4 171,17
5 270,17
Montant
0,00
1 139,39
4 199,45
5 338,84
OS 4 : Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable
41 570,75
219 004,06
315 871,82
576 446,63
Programme 4.1 Assistance économique
Etat
5 085,00
20 355,00
35 253,00
60 693,00
Bailleurs
27 337,00
43 445,00
31 870,00
102 652,00
Montant
32 422,00
63 800,00
67 123,00
163 345,00
Programme 4.2: Amélioration de l’environnement des affaires
Etat
0,00
30,00
45,00
75,00
Bailleurs
210,00
11 950,00
16 100,00
28 260,00
Montant
210,00
11 980,00
16 145,00
28 335,00
Programme 4.3 : Promotion de la croissance
Etat
688,00
1 616,00
2 176,00
4 480,00
Bailleurs
4 985,34
98 445,59
141 256,84
244 687,77
Montant
5 673,34
100 061,59
143 432,84
249 167,77
Programme 4.4: Promotion des infrastructures de soutien à la croissance
Etat
514,63
7 553,31
10 790,44
18 858,38
Bailleurs
2 348,88
30 481,06
68 765,54
101 595,48
Montant
2 863,51
38 034,37
79 555,98
120 453,86
Programme 4.5: Gouvernance financières et Réformes globales des finances
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
320,00
2 763,00
3 215,00
6 298,00
Montant
320,00
2 763,00
3 215,00
6 298,00
Programme 4.6: Renforcement de l’intégration économique régionale
Etat
27,90
120,10
193,00
341,00
Bailleurs
54,00
2 245,00
6 207,00
8 506,00
Montant
81,90
2 365,10
6 400,00
8 847,00
Annexe 2 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 1
Annexe 2 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 1
En millions de FCFA
Programme
Sous-programme
Actions, Mesures ou Projets
Source de Financement
Programmation
Total
2014
2015
2016
AXE 1: Restauration de la paix, de la sécurité, de la Gouvernance et de la consolidation de la paix
Programme 1.1 Restauration de la sécurité et refondation des Forces de Défense et de Sécurité
Sous-programme 1.1.1 Renforcement de la sécurité
LA1111 Armement et déploiement des FACA en appui aux forces de la MISCA, SANGARIS, EUFOR-RCA (phases 1, 2)
Etat
500,00
500,00
1 000,00
Bailleurs
2 000,00
2 000,00
1 500,00
5 500,00
Montant
2 500,00
2 500,00
1 500,00
6 500,00
LA1112 Renforcement des capacités institutionnelles du Conseil National de Sécurité (Phases 1, 2)
Etat
100,00
150,00
250,00
Bailleurs
250,00
250,00
500,00
Montant
350,00
400,00
0,00
750,00
LA1113 Unification des chaines de commandement des forces de défense et de sécurité (FDS) (Phase 1)
Etat
50,00
100,00
150,00
Bailleurs
500,00
1 500,00
500,00
2 500,00
Montant
550,00
1 600,00
500,00
2 650,00
LA1114 Désignation des hauts responsables du haut commandement des FDS, notamment de l’État-major des FACA, de la gendarmerie et de la police (Phases 1)
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA1115 Organisation de patrouilles mixtes (FDS, MISCA, Contingent Français) (Phases 1, 2, 3)
Etat
300,00
500,00
800,00
Bailleurs
1 500,00
3 500,00
2 000,00
7 000,00
Montant
1 800,00
4 000,00
2 000,00
7 800,00
LA1116 Sécurisation de l’ensemble du territoire national : opérationnalisation des régions militaires créées, installation des Unités de la MISCA, dotation des FDS en matériels et équipements appropriés (Phases 1, 2, 3)
Etat
250,00
500,00
750,00
Bailleurs
5 000,00
15 000,00
8 000,00
28 000,00
Montant
5 250,00
15 500,00
8 000,00
28 750,00
LA1117 Elaboration et mise en œuvre d'un cadre de stabilisation de la sécurité en RCA
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
100,00
125,00
Montant
25,00
0,00
100,00
125,00
LA1118 Renforcement du cadre institutionnel de la défense et de la sécurité (Création et fonctionnement du Conseil national de sécurité)
Etat
30,00
25,00
25,00
80,00
Bailleurs
100,00
50,00
150,00
Montant
30,00
125,00
75,00
230,00
LA1119 Augmentation de l’effectif de la Force Multinationale de l’Union Africaine (MISCA) et passage aux casques bleus
Etat
500,00
500,00
Bailleurs
10 000,00
30 000,00
15 000,00
55 000,00
Montant
10 500,00
30 000,00
15 000,00
55 500,00
LA11120 Construction et réhabilitation des casernes militaires, Brigades de Gendarmerie et logements sociaux
Etat
0,00
Bailleurs
3 000,00
5 000,00
2 000,00
10 000,00
Montant
3 000,00
5 000,00
2 000,00
10 000,00
LA11121 Réhabilitation et équipement des Commissariats
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 000,00
1 700,00
1 000,00
4 700,00
Montant
2 000,00
1 700,00
1 000,00
4 700,00
LA11122 Réhabilitation et équipement des établissements de formation en foresterie, chasse et pêche
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
69,50
800,00
869,50
Montant
0,00
69,50
800,00
869,50
Total Programme 1.1.1
Etat
1 730,00
1 775,00
25,00
3 530,00
Bailleurs
24 275,00
59 119,50
30 950,00
114 344,50
Montant
26 005,00
60 894,50
30 975,00
117 874,50
Sous-programme 1.1.2 Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR)
LA1121 Elaboration d’un nouveau programme DDR (phase 1)
Etat
25,00
25,00
Bailleurs
75,00
75,00
Montant
100,00
0,00
0,00
100,00
LA1122 Regroupement, désarmement, cantonnement et identification des ex combattants (Phases 1 et 2)
Etat
150,00
200,00
50,00
400,00
Bailleurs
1 350,00
2 300,00
450,00
4 100,00
Montant
1 500,00
2 500,00
500,00
4 500,00
LA1123 Rapatriement des éléments étrangers (Phases 1, 2)
Etat
100,00
150,00
0,00
250,00
Bailleurs
1 400,00
2 350,00
1 000,00
4 750,00
Montant
1 500,00
2 500,00
1 000,00
5 000,00
LA1124 Démobilisation et réinsertion des enfants soldats (Phases 1, 2, 3)
Etat
250,00
100,00
100,00
450,00
Bailleurs
2 250,00
3 900,00
1 400,00
7 550,00
Montant
2 500,00
4 000,00
1 500,00
8 000,00
LA1125 Identification des besoins, renforcement de capacités et réinsertion suivi et évaluation (phases 2, 3)
Etat
250,00
250,00
150,00
650,00
Bailleurs
2 250,00
7 750,00
4 850,00
14 850,00
Montant
2 500,00
8 000,00
5 000,00
15 500,00
LA1126 Implication des autorités locales et prise en compte de la dimension genre dans le processus DDR (Phases1, 2, 3)
Etat
200,00
150,00
150,00
500,00
Bailleurs
300,00
1 850,00
650,00
2 800,00
Montant
500,00
2 000,00
800,00
3 300,00
Total Programme 1.1.2
Etat
975,00
850,00
450,00
2 275,00
Bailleurs
7 625,00
18 150,00
8 350,00
34 125,00
Montant
8 600,00
19 000,00
8 800,00
36 400,00
Sous-programme 1.1.3 Réforme du Secteur de la sécurité (RSS)
LA1131 Elaboration du nouveau programme RSS (Phase 1)
Etat
1,00
0,00
0,00
1,00
Bailleurs
20,00
20,00
Montant
21,00
0,00
0,00
21,00
LA1132 Mise en œuvre du nouveau programme RSS (Phase 1)
Etat
0,50
0,50
0,00
1,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,50
0,50
0,00
1,00
LA1133 Reconstruction d’une nouvelle Armée Républicaine (Phases 1, 2, 3)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
250,00
1 000,00
300,00
1 550,00
Montant
250,00
1 000,00
300,00
1 550,00
LA1134 Dotation des FACA en matériel et équipements
Etat
500,00
200,00
0,00
700,00
Bailleurs
1 000,00
4 500,00
3 500,00
9 000,00
Montant
1 500,00
4 700,00
3 500,00
9 700,00
LA1135 Création, réhabilitation et construction de régions militaires
Etat
250,00
250,00
100,00
600,00
Bailleurs
1 800,00
3 500,00
2 800,00
8 100,00
Montant
2 050,00
3 750,00
2 900,00
8 700,00
LA1136 Redéploiement des FDS dans les régions militaires
Etat
150,00
250,00
100,00
500,00
Bailleurs
1 000,00
2 590,00
900,00
4 490,00
Montant
1 150,00
2 840,00
1 000,00
4 990,00
LA1137 Formation initiale et continue des Militaires et Gendarmes
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
800,00
2 000,00
900,00
3 700,00
Montant
800,00
2 000,00
900,00
3 700,00
LA1138 Formation initiale et continue des Policiers
Etat
100,00
150,00
75,00
325,00
Bailleurs
200,00
800,00
450,00
1 450,00
Montant
300,00
950,00
525,00
1 775,00
Total Programme 1.1.3
Etat
1 000,50
850,50
275,00
2 126,00
Bailleurs
5 070,00
14 390,00
8 850,00
28 310,00
Montant
6 070,50
15 240,50
9 125,00
30 436,00
Sous-programme 1.1.4 Retour à une paix durable
LA1141 Désarmement et ramassage et contrôle des armes légères et de petit calibre détenues par les tous les ex-combattants, les populations et les FACA
Etat
500,00
500,00
300,00
1 300,00
Bailleurs
1 000,00
1 800,00
700,00
3 500,00
Montant
1 500,00
2 300,00
1 000,00
4 800,00
LA1142 Campagne d'IEC et de CCC auprès des FACA et ex-combattants
Etat
90,00
100,00
150,00
340,00
Bailleurs
100,00
250,00
200,00
550,00
Montant
190,00
350,00
350,00
890,00
LA1143 Organisation d’une conférence de réconciliation nationale inclusive (phase 2)
Etat
300,00
50,00
0,00
350,00
Bailleurs
1 500,00
1 500,00
800,00
3 800,00
Montant
1 800,00
1 550,00
800,00
4 150,00
LA1144 Mise en place et renforcement des cadres de dialogues politique, social et interconfessionnel (Phases 1 et 2);
Etat
100,00
100,00
100,00
300,00
Bailleurs
500,00
1 300,00
800,00
2 600,00
Montant
600,00
1 400,00
900,00
2 900,00
LA1145 Renforcement des capacités des mass-médias (Phases 1, 2) ;
Etat
150,00
100,00
100,00
350,00
Bailleurs
500,00
2 500,00
1 500,00
4 500,00
Montant
0,00
2 600,00
1 600,00
4 200,00
LA1146 Renforcement de la coopération sécuritaire transfrontière par la réactivation des rencontres des commissions mixtes bilatérales et le suivi de la mise en œuvre des résolutions adoptées (Phases 1, 2, 3)
Etat
80,00
160,00
200,00
440,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
1 000,00
3 500,00
Montant
1 080,00
1 660,00
1 200,00
3 940,00
Total Sous-programme 1.1.4
Etat
1 220,00
1 010,00
850,00
3 080,00
Bailleurs
4 600,00
8 850,00
5 000,00
18 450,00
Montant
5 820,00
9 860,00
5 850,00
21 530,00
Programme 1.2 Gouvernance et Etat de droit
Sous-programme 1.2.1 : Gouvernance politique et démocratique
Mise en place d’un cadre institutionnel et juridique légal de transition
LA1211 Mise en place et fonctionnement du Conseil National de Transition
Etat
91,00
91,00
91,00
273,00
Bailleurs
75,00
75,00
75,00
225,00
Montant
166,00
166,00
166,00
498,00
LA1212 Elaboration et adoption de la Charte de la transition
Etat
20,00
30,00
50,00
Bailleurs
0,00
0,00
0,00
0,00
Montant
20,00
30,00
0,00
LA1213 Elaboration et adoption du projet de Constitution
Etat
100,00
45,00
145,00
Bailleurs
200,00
500,00
0,00
700,00
Montant
300,00
545,00
0,00
LA1214 Mise en place de la Cour Constitutionnelle de Transition
Etat
25,00
25,00
25,00
75,00
Bailleurs
70,00
20,00
90,00
Montant
25,00
95,00
45,00
LA1215 Adoption et vulgarisation du code électoral
Etat
5,00
7,00
5,00
17,00
Bailleurs
100,00
25,00
0,00
125,00
Montant
105,00
32,00
5,00
LA1216 Elaboration et adoption des lois
Etat
10,00
15,00
5,00
30,00
Bailleurs
0,00
0,00
0,00
0,00
Montant
10,00
15,00
5,00
LA1217 Ratification de tous les textes internationaux indispensables à là protection des droits de l’homme
Etat
5,00
5,00
5,00
15,00
Bailleurs
0,00
0,00
0,00
0,00
Montant
5,00
5,00
5,00
15,00
LA1218 Réhabiliter et équiper le palais de l’Assemblée Nationale
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
50,00
50,00
150,00
Montant
50,00
50,00
50,00
Total Mise en place d’un cadre institutionnel et juridique légal de transition
Etat
256,00
218,00
131,00
605,00
Bailleurs
425,00
720,00
145,00
1 290,00
Montant
681,00
938,00
276,00
1 895,00
Mise en œuvre du processus électoral
LA1219 Adoption et la promulgation du code électoral (phase 1)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
0,00
0,00
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA12110 Mise en place et fonctionnement de l’autorité nationale chargée des élections
Etat
80,00
100,00
95,00
275,00
Bailleurs
80,00
200,00
110,00
390,00
Montant
160,00
300,00
205,00
665,00
LA12111 Reconstitution des fichiers d’état civil (phase 2)
Etat
100,00
150,00
0,00
250,00
Bailleurs
3 000,00
1 500,00
350,00
4 850,00
Montant
3 100,00
1 650,00
350,00
5 100,00
LA12112 Recensement électoral
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
6 500,00
1 250,00
500,00
8 250,00
Montant
6 500,00
1 250,00
500,00
8 250,00
LA12113 Production du fichier électoral : listes électorales provisoire puis définitive
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
3 000,00
2 500,00
800,00
6 300,00
Montant
3 000,00
2 500,00
800,00
6 300,00
LA12114 Confection des cartes d'identité nationale biométriques
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
4 500,00
1 000,00
650,00
6 150,00
Montant
4 500,00
1 000,00
650,00
6 150,00
LA12115 Confection des cartes d’électeurs biométriques et des imprimés électoraux
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
4 500,00
2 000,00
650,00
7 150,00
Montant
4 500,00
2 000,00
650,00
7 150,00
LA12116 Renforcement des capacités nécessaires au bon déroulement du processus électoral (campagnes d’information et d’éducation civique des électeurs, opérations de sécurisation) (phases 2 et 3)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
500,00
2 800,00
Montant
800,00
1 500,00
500,00
2 800,00
LA12117 Campagne et organisation du référendum pour l’adoption de la Constitution
Etat
50,00
50,00
0,00
100,00
Bailleurs
4 500,00
890,00
0,00
5 390,00
Montant
4 550,00
940,00
0,00
5 490,00
LA12110 Organisation des élections présidentielles
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
3 500,00
3 900,00
900,00
8 300,00
Montant
3 500,00
3 900,00
900,00
8 300,00
LA12110 Organisation des élections municipales, législatives
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
6 500,00
2 500,00
9 000,00
Montant
0,00
6 500,00
2 500,00
9 000,00
LA12118 Participation à l'installation de nouvelles institutions républicaines
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
700,00
150,00
850,00
Montant
0,00
700,00
150,00
850,00
Total Mise en œuvre du processus électoral
Etat
230,00
300,00
95,00
625,00
Bailleurs
30 380,00
21 940,00
7 110,00
59 430,00
Montant
30 610,00
22 240,00
7 205,00
60 055,00
Total Sous-programme 1.2.1
Etat
486,00
518,00
226,00
1 230,00
Bailleurs
30 805,00
22 660,00
7 255,00
60 720,00
Montant
31 291,00
23 178,00
7 481,00
61 950,00
Sous-programme 1.2.2 : Gouvernance judiciaire
LA1221 Réhabilitation et équipement des bâtiments des Cours d'Appel de Bangui, Bamabari et Bouar, des TGI et brigades de gendarmerie en vue de garantir une sécurité judiciaire aux populations
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 000,00
2 500,00
700,00
4 200,00
Montant
1 000,00
2 500,00
700,00
4 200,00
LA1222 Création des centres de détention pour mineurs (phases 1 et 2)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
1 500,00
1 000,00
3 000,00
Montant
500,00
1 500,00
1 000,00
3 000,00
LA1223 Redynamisation du Conseil des Disciplines pour la sanction des comportements et actes illégaux des magistrats (Phases 1, 2)
Etat
35,00
25,00
20,00
80,00
Bailleurs
35,00
15,00
50,00
Montant
70,00
40,00
20,00
130,00
LA1224 Renforcement des capacités humaines et matérielles de la Chancellerie et de l’Inspection Générale des Services Judiciaires (Phases 1, 2 et 3)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
700,00
500,00
1 700,00
Montant
500,00
700,00
500,00
1 700,00
LA1225 Redéploiement des magistrats et auxiliaires de justice (Phase 1)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
600,00
700,00
1 800,00
Montant
500,00
600,00
700,00
1 800,00
LA1226 Dotation des juridictions en costume d'audience
Etat
0,00
Bailleurs
250,00
100,00
50,00
400,00
Montant
250,00
100,00
50,00
400,00
LA1228 Sécurisation des infrastructures judiciaires
Etat
0,00
Bailleurs
150,00
250,00
400,00
Montant
0,00
150,00
250,00
400,00
LA1229 Renforcement de la protection des femmes contre les violences sexuelles et basées sur le genre
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
15,00
50,00
100,00
165,00
Montant
15,00
50,00
100,00
165,00
LA12210 Vulgarisation du code pénal et autre instruments en vue d'aider les populations à se protéger et dissuader les hommes en armes à violer les droits des populations
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
70,00
100,00
180,00
Montant
10,00
70,00
100,00
180,00
LA12211 Mise en place des mécanismes d'aide légale pour l'accès équitable à la justice
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
125,00
150,00
375,00
Montant
100,00
125,00
150,00
375,00
LA12212 Appui à la mise œuvre des réformes judiciaires
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
90,00
500,00
615,00
Montant
25,00
90,00
500,00
615,00
LA12213 Elaboration du code de l’organisation judiciaire
Etat
20,85
0,00
0,00
20,85
Bailleurs
0,00
50,00
60,00
110,00
Montant
20,85
50,00
60,00
130,85
LA12214 Spécialisation et formation des magistrats le cadre de l'OHADA pour mieux garantir l'environnement des affaires
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
180,00
230,00
Montant
0,00
50,00
180,00
230,00
LA12215 Renforcement des capacités humaines et matérielles de la Chancellerie et de l’Inspection Générale des Services Judiciaires pour les rendre plus efficaces et plus crédibles
Etat
30,00
0,00
0,00
30,00
Bailleurs
30,00
90,00
150,00
270,00
Montant
60,00
90,00
150,00
300,00
LA12216 Réévaluation à la baisse les frais des actes de justice et contrôler leur application uniforme sur l’intégralité du territoire national
Etat
5,00
0,00
0,00
5,00
Bailleurs
0,00
90,00
80,00
170,00
Montant
5,00
90,00
80,00
175,00
LA12217 Création d'un observatoire indépendant des prisons à composition mixte
Etat
5,00
0,00
0,00
5,00
Bailleurs
0,00
50,00
160,00
210,00
Montant
5,00
50,00
160,00
215,00
LA12218 Réorganisation des services et équipement du Ministère de la Justice
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
200,00
800,00
1 000,00
Montant
0,00
200,00
800,00
1 000,00
LA12219 Formation et redéploiement des magistrat et auxiliaires de justice
Etat
5,00
0,00
0,00
5,00
Bailleurs
0,00
100,00
250,00
350,00
Montant
5,00
100,00
250,00
355,00
LA12220 Construction des établissements pénitenciers à travers le territoire
Etat
0,00
Bailleurs
400,00
1 150,00
1 550,00
Montant
0,00
400,00
1 150,00
1 550,00
Sous-programme 1.2.2
Etat
100,85
25,00
20,00
145,85
Bailleurs
2 965,00
6 930,00
6 880,00
16 775,00
Montant
3 065,85
6 955,00
6 900,00
16 920,85
Sous-programme 1.2.3 Lutte contre l'impunité
LA1231 Redynamisation des maisons de droit pour permettre aux populations de bénéficier des conseils et informations nécessaires à la résolution de leurs problèmes
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
100,00
300,00
500,00
Montant
100,00
100,00
300,00
500,00
LA1232 Interdiction d’amnistie pour les auteurs des crimes de sang et autres exactions contre la population civile (Phases 1, 2, 3)
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA1233 Renforcement des capacités des organisations de défense des droits de l’homme (Phases 1, 2, 3)
Etat
0,00
Bailleurs
150,00
350,00
100,00
600,00
Montant
150,00
350,00
100,00
600,00
LA1234 Renforcement des capacités des acteurs judiciaires et policières sur la détection, la constatation, les techniques d'instruction et la motivation des décisions judiciaires
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
100,00
200,00
350,00
Montant
50,00
100,00
200,00
350,00
LA1235 Etablissement d'un plan d'urgence pour la protection des mineurs et des femmes
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
60,00
70,00
Montant
10,00
60,00
0,00
70,00
LA1236 Création de centre d'information et conseils juridiques pour les populations pour la formalisation des actes de violation dont elles sont victimes et la mise en route des procédures judiciaires
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
200,00
100,00
400,00
Montant
100,00
200,00
100,00
400,00
LA1237 Vulgarisation des nouveaux textes des lois et règlements par leur traduction en sangö et mise en place d'une campagne de sensibilisation pour une meilleure appropriation par la population
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
35,00
80,00
130,00
Montant
15,00
35,00
80,00
130,00
LA1238 Renforcement des capacités de la Commission d'enquête mise en place par le Gouvernement dans la recherche, l'identification et le montage des procédures de poursuite des auteurs des différentes exactions répertoriées
Etat
0,00
Bailleurs
60,00
80,00
150,00
290,00
Montant
60,00
80,00
150,00
290,00
Sous-programme 1.2.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
485,00
925,00
930,00
2 340,00
Montant
485,00
925,00
930,00
2 340,00
Sous-programme 1.2.4 Lutte contre la corruption
LA1241 Adopter et vulgariser la stratégie nationale de lutte contre la corruption
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
25,00
30,00
65,00
Montant
10,00
25,00
30,00
65,00
LA1242 Promouvoir la participation citoyenne à la lutte contre la corruption
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
35,00
70,00
125,00
Montant
20,00
35,00
70,00
125,00
LA1243 Rompre avec les pratiques de corruption et éveiller les consciences
Etat
0,00
Bailleurs
35,00
35,00
70,00
Montant
0,00
35,00
35,00
70,00
LA1244 Rendre l’administration publique attrayante par la motivation des fonctionnaires et agents de l’Etat, dénonciation des pratiques de corruption dans l’administration publique et privée aux niveaux national et décentralisé
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
150,00
200,00
Montant
0,00
50,00
150,00
200,00
Total Sous-programme 1.2.4
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
30,00
145,00
285,00
460,00
Montant
30,00
145,00
285,00
460,00
Sous-programme 1.2.5 : Réconciliation et consolidation de la paix
LA1251 Développer et renforcer les capacités des services de la réconciliation en vue d'une véritable action en faveur de la consolidation de la culture démocratique et la paix
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
10,00
34,75
27,80
72,55
Montant
10,00
34,75
27,80
72,55
LA1252 Réhabiliter et renforcer les équipements de Radio Centrafrique pour une couverture totale du territoire
Etat
100,00
40,00
140,00
Bailleurs
40,00
250,00
150,00
440,00
Montant
40,00
350,00
190,00
580,00
LA1253 Réhabiliter et équiper les Radios rurales et locales
Etat
75,00
52,82
127,82
Bailleurs
100,00
250,00
180,00
530,00
Montant
100,00
325,00
232,82
657,82
LA1254 Réhabiliter et renforcer les équipements de Télé-Centrafrique pour une couverture totale du territoire
Etat
0,00
0,00
0
0,00
Bailleurs
100,00
700,00
200,00
1 000,00
Montant
100,00
700,00
200,00
1 000,00
LA1255 Redynamisation du dialogue et social inclusif
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
100,00
150,00
270,00
Montant
20,00
100,00
150,00
270,00
LA1256 Appui à la médiation politique et à la réconciliation
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
100,00
300,00
150,00
550,00
Montant
100,00
300,00
150,00
550,00
Total Sous-Programme 1.2.5
Etat
0,00
175,00
92,82
267,82
Bailleurs
370,00
1 634,75
857,80
2 862,55
Montant
370,00
1 809,75
950,62
3 130,37
Annexe 3 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 2
Annexe 3 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 2
En Millions de FCFA
Programme
Sous-programme
Actions, Mesures ou Projets
Financement
Programmation
Total
2014
2015
2016
OS 2: Renforcement de la Protection civile, rétablissement et réorganisation de l’Administration sur toute l’étendue du territoire
Programme 2.1 Assistance humanitaire
Sous-programme 2.1.1 Mise en œuvre d'une coordination favorable à l'assistance humanitaire
LA2111 Création d’un Ministère en charge de l’action Humanitaire (Phases 1, 2)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
150,00
50,00
0,00
200,00
Montant
150,00
50,00
0,00
200,00
LA2112 Mise en place de dispositifs de protection des Acteurs Humanitaires et d’accès rapide des populations affectées à l’aide humanitaire (Phases 2, 3)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
700,00
3 200,00
Montant
1 000,00
1 500,00
700,00
3 200,00
LA2113 Mise en place d’un mécanisme de coordination de la réponse humanitaire entre le Gouvernement et les Acteurs Humanitaires (Phase 2, 3)
Etat
100,00
150,00
70,00
320,00
Bailleurs
800,00
900,00
600,00
2 300,00
Montant
900,00
1 050,00
670,00
2 620,00
LA2114 Renforcement des capacités du DAD pour le suivi de l'aide humanitaire et au développement
Etat
50,00
70,00
50,00
170,00
Bailleurs
450,00
600,00
200,00
1 250,00
Montant
500,00
670,00
250,00
1 420,00
LA2115 Evaluation des besoins humanitaires en matière d'infrastructures et de sécurité alimentaire, eau potable, assainissement et hygiène, de santé, d'éducation, de relèvement des communautés vulnérables
Etat
200,00
350,00
150,00
700,00
Bailleurs
750,00
900,00
450,00
2 100,00
Montant
950,00
1 250,00
600,00
2 800,00
Total Sous-Programme 2.1.1
Etat
350,00
570,00
270,00
1 190,00
Bailleurs
3 150,00
3 950,00
1 950,00
9 050,00
Montant
3 500,00
4 520,00
2 220,00
10 240,00
Sous-programme 2.1.2 Aide au retour rapide des des personnes déplacées internes et refugiées
LA2121 Campagne de rapatriement des exilés et victimes de l’exode consécutif aux évènements (Phases 1, 2)
Etat
85,00
150,00
90,00
325,00
Bailleurs
500,00
900,00
500,00
1 900,00
Montant
585,00
1 050,00
590,00
2 225,00
LA2122 Création d’un Fonds de Solidarité Nationale (Phases 1 et 2)
Etat
200,00
250,00
300,00
750,00
Bailleurs
1 500,00
2 500,00
3 000,00
7 000,00
Montant
1 700,00
2 750,00
3 300,00
7 750,00
LA2123 Renforcement des capacités de coordination et de suivi du retour des déplacés et refugiés
Etat
100,00
100,00
100,00
300,00
Bailleurs
500,00
600,00
150,00
1 250,00
Montant
600,00
700,00
250,00
1 550,00
LA2124 - Recensement des personnes déplacées internes et réfugiés avec l’appui de la communauté internationale (Phases 1, 2, 3)
Etat
350,00
250,00
0,00
600,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
2 500,00
Montant
1 350,00
1 750,00
0,00
3 100,00
LA2125 Soutien à l'assistance humanitaire par la fourniture des kits d'installation
Etat
250,00
250,00
250,00
750,00
Bailleurs
3 500,00
10 000,00
9 000,00
22 500,00
Montant
3 750,00
10 250,00
9 250,00
23 250,00
LA2126 Développement des capacités de résilience des communautés de base
Etat
500,00
700,00
400,00
1 600,00
Bailleurs
25 000,00
15 000,00
5 000,00
45 000,00
Montant
25 500,00
15 700,00
5 400,00
46 600,00
LA 2127 Construction de sites d'accueil pour les personnes dont les maisons ont été détruites
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 000,00
3 500,00
1 500,00
7 000,00
Montant
2 000,00
3 500,00
1 500,00
7 000,00
Total Sous-Programme 2.1.2
Etat
1 485,00
1 700,00
1 140,00
4 325,00
Bailleurs
34 000,00
34 000,00
19 150,00
87 150,00
Montant
35 485,00
35 700,00
20 290,00
91 475,00
En matière de santé
Sous-programme 2.1.3 Accès aux services sociaux de base (éducation, santé, eau et assainissement)
LA2131 Rééquipement en moyens logistiques des services sanitaires à tous les niveaux pour faciliter le suivi de la remise à niveau d'urgence du système sanitaire
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 500,00
3 500,00
2 000,00
8 000,00
Montant
2 500,00
3 500,00
2 000,00
8 000,00
LA2132 Redéploiement du personnel de santé et des travailleurs sociaux (phases 1, 2 et 3)
Etat
180,00
200,00
200,00
580,00
Bailleurs
1 500,00
2 000,00
1 700,00
5 200,00
Montant
1 680,00
2 200,00
1 900,00
5 780,00
LA2133 Vaccination contre la rougeole et la poliomyélite sur toute l'étendue du territoire
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
3 500,00
7 000,00
6 000,00
16 500,00
Montant
3 500,00
7 000,00
6 000,00
16 500,00
LA2134 Surveillance épidémique des maladies et extension des stratégies de cliniques mobiles et avancées
Etat
100,00
150,00
90,00
340,00
Bailleurs
1 000,00
2 500,00
1 500,00
5 000,00
Montant
1 100,00
2 650,00
1 590,00
5 340,00
LA2135Approvisionnement des formations de santé en kits médicaux d'urgence, médicaments génériques
Etat
50,00
60,00
50,00
160,00
Bailleurs
5 600,00
7 000,00
6 000,00
18 600,00
Montant
5 650,00
7 060,00
6 050,00
18 760,00
LA2136 Réhabilitation ou reconstruction des formations de santé affectées
Etat
100,00
200,00
100,00
400,00
Bailleurs
2 600,00
5 500,00
2 000,00
10 100,00
Montant
2 700,00
5 700,00
2 100,00
10 500,00
LA2137 Réhabilitation et construction des bâtiments du PEV
Etat
100,00
100,00
100,00
300,00
Bailleurs
500,00
1 000,00
500,00
2 000,00
Montant
600,00
1 100,00
600,00
2 300,00
Total santé
Etat
530,00
710,00
540,00
1 780,00
Bailleurs
17 200,00
28 500,00
19 700,00
65 400,00
Montant
17 730,00
29 210,00
20 240,00
67 180,00
En matière d'accès à l'eau potable, à l'assainissement et à l'hygiène
LA2137 Traitement et fourniture d’eau potable aux populations les plus affectées sur tout le territoire
Etat
200,00
150,00
350,00
Bailleurs
3 000,00
5 000,00
8 000,00
16 000,00
Montant
3 000,00
5 200,00
8 150,00
16 350,00
LA2138 Reprise et extension des projets de forage dans les zones les plus affectées
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
9 000,00
7 000,00
8 500,00
24 500,00
Montant
9 000,00
7 000,00
8 500,00
24 500,00
LA2139 Programme des travaux à haute intensité de main d'œuvre (THIMO) pour l'assainissement dans toutes les communes
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 500,00
4 500,00
3 500,00
10 500,00
Montant
2 500,00
4 500,00
3 500,00
10 500,00
LA21310 Programme communal de gestion de l'hygiène et du cadre de vie
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 800,00
4 500,00
3 400,00
10 700,00
Montant
2 800,00
4 500,00
3 400,00
10 700,00
LA21311 Construction de latrine dans les sites d'accueil de transit et dans les communes et villages
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 500,00
5 000,00
1 500,00
8 000,00
Montant
1 500,00
5 000,00
1 500,00
8 000,00
LA21312 Construction de latrine dans les villages
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
600,00
800,00
1 900,00
Montant
500,00
600,00
800,00
1 900,00
LA21313 Réhabilitation des puits et forages abandonnés et dotation en équipements de forages
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
800,00
1 200,00
2 500,00
Montant
500,00
800,00
1 200,00
2 500,00
LA21314 Renforcement des capacités de potabilisation et de distribution d'eau de la SODECA
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 500,00
4 500,00
2 900,00
9 900,00
Montant
2 500,00
4 500,00
2 900,00
9 900,00
Total eau potable, assainissement et hygiène
Etat
0,00
200,00
150,00
350,00
Bailleurs
22 300,00
31 900,00
29 800,00
84 000,00
Montant
22 300,00
32 100,00
29 950,00
84 350,00
En matière d'éducation
LA21315 Réhabilitation des écoles et des bâtiments administratifs et fourniture tables-bancs et en mobiliers (armoires, bureaux, chaises) sur toute l'étendue du territoire
Etat
100,00
100,00
100,00
300,00
Bailleurs
3 500,00
5 000,00
2 500,00
11 000,00
Montant
3 600,00
5 100,00
2 600,00
11 300,00
LA21317 Fournitures de kits scolaires aux enseignants et aux élèves sur tout le territoire
Etat
180,00
200,00
200,00
580,00
Bailleurs
3 500,00
4 000,00
3 000,00
10 500,00
Montant
3 680,00
4 200,00
3 200,00
11 080,00
LA21318 Fourniture des établissements et services administratifs en équipements informatiques et bureautiques
Etat
100,00
100,00
100,00
300,00
Bailleurs
3 000,00
4 500,00
2 700,00
10 200,00
Montant
3 100,00
4 600,00
2 800,00
10 500,00
LA21319 Campagne de sensibilisation et mobilisation en faveur du retour à l'école
Etat
40,00
40,00
30,00
110,00
Bailleurs
500,00
700,00
450,00
1 650,00
Montant
540,00
740,00
480,00
1 760,00
LA213110 Fourniture de cantines scolaires aux établissements les plus affectés
Etat
150,00
150,00
150,00
450,00
Bailleurs
2 500,00
4 000,00
3 500,00
10 000,00
Montant
2 650,00
4 150,00
3 650,00
10 450,00
Total éducation
Etat
570,00
590,00
580,00
1 740,00
Bailleurs
13 000,00
18 200,00
12 150,00
43 350,00
Montant
13 570,00
18 790,00
12 730,00
45 090,00
En matière de sécurité alimentaire
LA21320 Fournitures des vivres et non vivres aux populations vulnérables
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 200,00
1 500,00
800,00
3 500,00
Montant
1 200,00
1 500,00
800,00
3 500,00
LA21321 Dotation en kits de production afin de redynamiser les organisations à assise communautaire (associations, groupements comité villageois de développement local)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
10 000,00
8 000,00
5 000,00
23 000,00
Montant
10 000,00
8 000,00
5 000,00
23 000,00
LA21322 Fournitures d'intrants et de matériels de base pour la reprise des activités agricoles dans les zones touchées par les conflits
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 500,00
2 000,00
1 700,00
5 200,00
Montant
1 500,00
2 000,00
1 700,00
5 200,00
LA21323 Intensification de l’importation des produits de première nécessité pour stabiliser les prix des denrées alimentaires
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 000,00
2 500,00
700,00
4 200,00
Montant
1 000,00
2 500,00
700,00
4 200,00
LA21324 Fourniture d'aide alimentaire directe aux populations déplacées
Etat
0,00
Bailleurs
5 000,00
8 000,00
5 000,00
18 000,00
Montant
5 000,00
8 000,00
5 000,00
18 000,00
LA21325 Organisation d'une vaste campagne de distribution des semences
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
1 000,00
3 300,00
Montant
800,00
1 500,00
1 000,00
3 300,00
LA21326 Organisation d'une vaste campagne de distribution des semences
Etat
0,00
Bailleurs
5 000,00
7 000,00
3 500,00
15 500,00
Montant
5 000,00
7 000,00
3 500,00
15 500,00
LA21327 Fourniture d'aide alimentaire directe aux populations déplacées
Etat
0,00
Bailleurs
10 000,00
7 000,00
5 000,00
22 000,00
Montant
10 000,00
7 000,00
5 000,00
22 000,00
Total sécurité alimentaire
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
34 500,00
37 500,00
22 700,00
94 700,00
Montant
34 500,00
37 500,00
22 700,00
94 700,00
En matière de relèvement communautaire immédiat
LA21328 Développement de la mobilisation et de la participation communautaire à travers le renforcement de la gouvernance locale
Etat
0,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
1 000,00
3 300,00
Montant
800,00
1 500,00
1 000,00
3 300,00
LA21329 Promotion de la micro finance au niveau des communautés
Etat
0,00
Bailleurs
2 000,00
1 500,00
800,00
4 300,00
Montant
2 000,00
1 500,00
800,00
4 300,00
LA21330 Développement des projets communautaires pilotes catalytiques générateurs de revenu sur la base des mécanismes de solidarités laborieuses
Etat
0,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
800,00
3 300,00
Montant
1 000,00
1 500,00
800,00
3 300,00
LA21331 Appui à la stabilisation des moyens d’existence, à la protection et à la résilience des communautés dans les zones affectées par les conflits en Centrafrique
Etat
0,00
Bailleurs
2 500,00
7 000,00
5 000,00
14 500,00
Montant
2 500,00
7 000,00
5 000,00
14 500,00
LA21332 Appui au relèvement des communautés de base
Etat
0,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
1 000,00
3 500,00
Montant
1 000,00
1 500,00
1 000,00
3 500,00
Total relèvement communautaire immédiat
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
7 300,00
13 000,00
8 600,00
28 900,00
Montant
7 300,00
13 000,00
8 600,00
28 900,00
En matière de développement du réseau national de communication
LA21333 Evaluation des besoins d'assistance en matière de communication, d'information et de développement des réseaux sociaux
Etat
0,00
Bailleurs
500,00
300,00
150,00
950,00
Montant
500,00
300,00
150,00
950,00
LA21334 Réhabilitation et extension des radios locales
Etat
0,00
Bailleurs
1 000,00
800,00
600,00
2 400,00
Montant
1 000,00
800,00
600,00
2 400,00
LA21335 Programme de développement des cybers services au niveau communal
Etat
0,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
2 000,00
4 300,00
Montant
800,00
1 500,00
2 000,00
4 300,00
Total En matière de développement du réseau national de communication
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
2 300,00
2 600,00
2 750,00
7 650,00
Montant
2 300,00
2 600,00
2 750,00
7 650,00
Total Sous-Programme 2.1.3
Etat
570,00
790,00
730,00
2 090,00
Bailleurs
96 600,00
131 700,00
95 700,00
324 000,00
Montant
97 170,00
132 490,00
96 430,00
326 090,00
Programme 2.2 Renforcement de la protection civile, Rétablissement et réorganisation de l'Administration sur tout le territoire
Sous-programme 2.2.1 Protection des civils et promotion des Droits de l'Homme et humanitaires
LA2211 Sécurisation des espaces humanitaires
Etat
150,00
250,00
100,00
500,00
Bailleurs
1 500,00
2 500,00
670,00
4 670,00
Montant
1 650,00
2 750,00
770,00
5 170,00
LA2212 Protection des personnes vulnérables contre toutes formes de violence et autres violations des droits par l’appui aux ONG de défense des droits de l’homme (Phases 1, 2 et 3)
Etat
100,00
150,00
90,00
340,00
Bailleurs
760,00
1 500,00
800,00
3 060,00
Montant
860,00
1 650,00
890,00
3 400,00
LA2213 Protection des droits humains par la création des cellules d’appui aux poursuites judiciaires, campagnes de sensibilisation de civils armés et non armés, etc (Phases 1, 2 et 3).
Etat
100,00
150,00
95,00
345,00
Bailleurs
800,00
1 900,00
775,00
3 475,00
Montant
900,00
2 050,00
870,00
3 820,00
LA2214 Protection des civils, personnels et défenseurs des Droits de l'Homme
Etat
200,00
2 500,00
150,00
2 850,00
Bailleurs
800,00
1 000,00
700,00
2 500,00
Montant
1 000,00
3 500,00
850,00
5 350,00
LA2215 Protection du personnel, des locaux, des installations et matériel des organisations internationales et des chancelleries des Etats et sécurisation des grandes installations du pays
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
700,00
3 000,00
Montant
800,00
1 500,00
700,00
3 000,00
LA2216 Appui à la protection des civils contre les violations du droit internationale, des Droits de l'Homme, les violences sexuelles, les pillages et les violences confessionnelles
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 000,00
3 500,00
1 500,00
6 000,00
Montant
1 000,00
3 500,00
1 500,00
6 000,00
LA2217 Appui à la recherche, l'arrestation des auteurs des violations et leur traduction en justice
Etat
0,00
60,00
50,00
110,00
Bailleurs
1 000,00
1 700,00
1 000,00
3 700,00
Montant
1 000,00
1 760,00
1 050,00
3 810,00
LA2218 Appui à la mise en place des cellules d'appui aux poursuites judiciaires
Etat
0,00
166,80
0,00
166,80
Bailleurs
900,00
1 000,00
500,00
2 400,00
Montant
900,00
1 166,80
500,00
2 566,80
LA2219 Construction de centres de secours à travers le pays
Etat
50,00
100,00
80,00
230,00
Bailleurs
1 500,00
3 800,00
2 500,00
7 800,00
Montant
1 550,00
3 900,00
2 580,00
8 030,00
Total Sous-programme2.2.1
Etat
600,00
3 376,80
565,00
4 541,80
Bailleurs
9 060,00
18 400,00
9 145,00
36 605,00
Montant
9 660,00
21 776,80
9 710,00
41 146,80
Sous-programme 2.2.2 : Administration et services publics
LA2221 Renforcement des capacités des ministères impliqués dans le processus électoral (phases 1,2 et 3)
Etat
25,00
25,00
0,00
50,00
Bailleurs
150,00
80,00
0,00
230,00
Montant
175,00
105,00
0,00
280,00
LA2222 Appui à la décentralisation et redéploiement de l’administration territoriale et des services déconcentrés sur l’ensemble du territoire (phase 1,2)
Etat
250,00
250,00
250,00
750,00
Bailleurs
2 000,00
3 500,00
1 500,00
7 000,00
Montant
2 250,00
3 750,00
1 750,00
7 750,00
LA2223 Revue-diagnostic des administrations et services publics
Etat
25,00
25,00
0,00
50,00
Bailleurs
150,00
300,00
75,00
525,00
Montant
175,00
325,00
75,00
575,00
LA2224 Redynamisation de l’administration et des services publics centraux
Etat
15,00
50,00
25,00
90,00
Bailleurs
800,00
1 500,00
875,00
3 175,00
Montant
815,00
1 550,00
900,00
3 265,00
LA2225 Renforcement de la capacité d’action de l’administration (Gouvernement et cadres nationaux)
Etat
50,00
300,00
150,00
500,00
Bailleurs
150,00
650,00
180,00
980,00
Montant
200,00
950,00
330,00
1 480,00
LA2226 Missions gouvernementales d’information et de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national
Etat
50,00
100,00
0,00
150,00
Bailleurs
250,00
150,00
90,00
490,00
Montant
300,00
250,00
90,00
640,00
LA2227 Réhabilitation des bâtiments détruits et équipement de l’Administration victime aussi de pillage afin de créer les conditions minimales d'un meilleur service public
Etat
500,00
200,00
700,00
Bailleurs
1 500,00
2 500,00
1 000,00
5 000,00
Montant
1 500,00
3 000,00
1 200,00
5 700,00
LA2228 Recycler et perfectionner les agents des services centraux dans le cadre de l’administration générale à l’ENAM
Etat
36,14
36,14
72,28
Bailleurs
280
500,00
300,00
1 080,00
Montant
280,00
536,14
336,14
1 152,28
LA2228 Réhabilitation et construction des bureaux des Sous-Préfectures et le Building Administratif
Etat
625,50
625,50
0
1 251,00
Bailleurs
1 000,00
1 500,00
1 000,00
3 500,00
Montant
1 625,50
2 125,50
1 000,00
4 751,00
Total Sous-programme 2.2.2
Etat
1 040,50
1 911,64
661,14
3 613,28
Bailleurs
6 280,00
10 680,00
5 020,00
21 980,00
Montant
7 320,50
12 591,64
5 681,14
25 593,28
Annexe 4 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 3
Annexe 4 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 3
En Millions de FCFA
Programme
Sous-programme
Actions, Mesures ou Projets
Financement
Programmation
Total
2014
2015
2016
OS 3 : Relance des activités des secteurs sociaux essentiels,
intensification de la lutte contre le Vih-sida et protection de l’environnement
Programme 3.1 Education
Sous-programme 3.1.1 : Enseignement préscolaire
LA3111 Développement des infrastructures
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
700,00
25,00
500,00
1 225,00
Montant
700,00
25,00
500,00
1 225,00
LA3112 Appui aux enseignants déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
150,00
150,00
400,00
700,00
Montant
150,00
150,00
400,00
700,00
LA3113 Appui aux élèves déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
200,00
500,00
100,00
800,00
Montant
200,00
500,00
100,00
800,00
TOTAL Sous-programme 3.1.1
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 050,00
675,00
1 000,00
2 725,00
Montant
1 050,00
675,00
1 000,00
2 725,00
Sous-programme 3.1.2 : Enseignement fondamental 1
LA3121 Infrastructures et équipements
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
45,00
75,00
800,00
1 500,00
Montant
45,00
75,00
800,00
920,00
LA3122 Appui aux enseignants déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
200,00
100,00
0,00
300,00
Montant
200,00
100,00
0,00
300,00
LA3123 Appui aux élèves déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
200,00
0,00
200,00
Montant
200,00
0,00
0,00
200,00
TOTAL Sous-programme 3.1.2
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
445,00
175,00
800,00
1 420,00
Montant
445,00
175,00
800,00
1 420,00
Sous-programme 3.1.3 : Enseignement fondamental 2 et secondaire
LA3131 Infrastructures et équipements
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
25,00
100,00
1 000,00
1 125,00
Montant
25,00
100,00
1 000,00
1 125,00
LA3132 Appui aux enseignants déplacés
Etat
0,00
Bailleurs
150,00
150,00
Montant
150,00
0,00
0,00
150,00
LA3133 Appui aux élèves déplacés
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
100,00
Montant
100,00
0,00
0,00
100,00
TOTAL Sous-programme 3.1.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
275,00
100,00
1 000,00
1 375,00
Montant
275,00
100,00
1 000,00
1 375,00
Sous-programme 3.1.4 : Enseignement technique et professionnel
LA3141 Infrastructures et équipements
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
150,00
700,00
900,00
Montant
50,00
150,00
700,00
900,00
LA3142 Appui aux enseignants déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
100,00
150,00
250,00
Montant
100,00
150,00
0,00
250,00
LA3143 Appui aux élèves déplacés
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
200,00
250,00
Montant
50,00
200,00
0,00
250,00
TOTAL Sous-Programme 3.1.4
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
200,00
500,00
700,00
1 400,00
Montant
200,00
500,00
700,00
1 400,00
Programme 3.2 Santé
Sous-programme 3.2.1 : Mortalité maternelle et néonatale
LA3211 Réhabilitation et construction de structures de santé selon les normes dans le pays et surtout dans les régions les plus pauvres
Etat
0,00
79,17
80,78
159,95
Bailleurs
200,00
3 298,51
5 538,93
9 037,43
Montant
200,00
3 377,67
5 619,71
9 197,38
LA3212 Equipement des structures sanitaires à tous les niveaux en matériels techniques, médicaments essentiels, vaccins et consommables biomédicaux et chirurgicaux
Etat
0,00
121,17
121,17
242,35
Bailleurs
300,00
4 039,14
12 117,42
16 456,56
Montant
300,00
4 160,31
12 238,59
16 698,90
TOTAL Sous-programme 3.2.1
Etat
0,00
200,34
201,96
402,30
Bailleurs
500,00
7 337,65
17 656,35
25 493,99
Montant
500,00
7 537,99
17 858,30
25 896,29
Sous-programme 3.2.2 : Morbidité et mortalité attribuables aux maladies les plus courantes, les maladies non transmissibles et les situations d’urgences
LA3231 Amélioration du traitement de paludisme, la prise en charge des cas et la prophylaxie
Etat
0,00
3 263,62
0,00
3 263,62
Bailleurs
300,00
2 758,89
8 078,28
11 137,17
Montant
300,00
6 022,52
8 078,28
14 400,80
TOTAL Sous-programme 3.2.2
Etat
0,00
3 263,62
0,00
3 263,62
Bailleurs
300,00
2 758,89
8 078,28
11 137,17
Montant
300,00
6 022,52
8 078,28
14 400,80
Sous-programme 3.2.3 : Lutte contre le paludisme
LA3231 Prévention du paludisme dans la population générale (y compris FE et enfants de moins de 5ans) par les MILD
Etat
0,00
2 415,00
0,00
2 415,00
Bailleurs
100,00
2 415,00
3 412,39
5 927,39
Montant
100,00
4 830,00
3 412,39
8 342,39
LA3232 Prévention du paludisme chez les Femmes enceintes par le TPI
Etat
0,00
189,00
0,00
189,00
Bailleurs
1,28
188,52
1 008,96
1 198,76
Montant
1,28
377,52
1 008,96
1 387,76
LA3233 Sensibilisation de la population sur la prévention et la prise en charge du paludisme
Etat
0,00
1 439,00
0,00
1 439,00
Bailleurs
8,58
1 439,20
2 014,88
3 462,66
Montant
8,58
2 878,20
2 014,88
4 901,66
LA3234 Traitement rapide et correct des cas de paludisme dans les structures sanitaires
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
1 747,95
2 447,14
4 195,09
Montant
0,00
1 747,95
2 447,14
4 195,09
LA3235 Prise en charge précoce et correcte du paludisme à domicile (PECADOM)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
570,25
798,35
1 418,60
Montant
50,00
570,25
798,35
1 418,60
LA3236 Diagnostic du paludisme dans les FOSA et à domicile
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
30,00
306,40
428,96
765,35
Montant
30,00
306,40
428,96
765,35
LA3237 Renforcement de capacité du PNLP
Etat
0,00
425,00
0,00
425,00
Bailleurs
15,06
425,08
595,11
1 035,24
Montant
15,06
850,08
595,11
1 460,24
TOTAL Sous-programme 3.2.3
Etat
0,00
4 468,00
0,00
4 468,00
Bailleurs
204,92
7 092,40
10 705,78
18 003,10
Montant
204,92
11 560,40
10 705,78
22 471,10
Sous-programme 3.2.4 : Programme Elargi de Vaccination (PEV)
LA3251 Acquisition des vaccins, matériels de chaîne de froid et autres consommables du PEV
Etat
433,88
308,00
713,97
1 455,86
Bailleurs
25,45
4 162,98
3 451,69
7 640,12
Montant
459,33
4 470,98
4 165,66
9 095,97
LA3252 Dotations du PEV en moyens logistiques
Etat
111,53
0,00
111,53
Bailleurs
20,00
47,06
155,31
222,37
Montant
20,00
158,59
155,31
333,89
LA3253 Campagne de vaccination de masse
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
5,00
1 081,86
1 980,28
3 067,13
Montant
5,00
1 081,86
1 980,28
3 067,13
LA3254 Réhabilitation et construction des bâtiments du PEV
Etat
452,40
470,16
922,57
Bailleurs
25,00
0,00
0,00
25,00
Montant
25,00
452,40
470,16
947,57
TOTAL Sous-programme 3.2.4
Etat
433,88
871,93
1 184,14
2 489,95
Bailleurs
75,45
5 291,90
5 587,27
10 954,62
Montant
509,33
6 163,83
6 771,41
13 444,57
Programme 3.3 VIH et SIDA
Sous-programme 3.3.1 Prévention de la transmission du VIH
LA3311 Communication pour le changement de comportement des jeunes hommes et femmes de 15 à 49 ans
Etat
10,00
10,00
20,00
Bailleurs
90,00
220,00
315,00
625,00
Montant
100,00
220,00
325,00
645,00
LA3312 Subvention des préservatifs masculins et féminins
Etat
2,00
5,00
5,00
12,00
Bailleurs
60,00
450,00
1 000,00
1 510,00
Montant
62,00
455,00
1 005,00
1 522,00
LA3313 Amélioration de l’offre et la qualité des services de conseils et de dépistage volontaire
Etat
0,00
660,00
0,00
660,00
Bailleurs
100,00
400,00
1 500,00
2 000,00
Montant
100,00
1 060,00
1 500,00
2 660,00
TOTAL Sous-programme 3.3.1
Etat
12,00
665,00
15,00
692,00
Bailleurs
250,00
1 070,00
2 815,00
4 135,00
Montant
262,00
1 735,00
2 830,00
4 827,00
Sous-programme 3.3.2: Renforcement et extension de la PTPE
LA3322 Amélioration de la qualité de l’offre de services de CDV en PTPE
Etat
0,00
131,00
0,00
131,00
Bailleurs
70,00
177,25
216,25
463,50
Montant
70,00
308,25
216,25
594,50
LA3323 Intégration du pilier 2 PTPE dans les formations sanitaires
Etat
58,00
0,00
58,00
Bailleurs
15,00
90,00
105,00
210,00
Montant
15,00
148,00
105,00
268,00
TOTAL Sous-programme 3.3.2:
Etat
0,00
189,00
0,00
189,00
Bailleurs
85,00
267,25
321,25
673,50
Montant
85,00
456,25
321,25
862,50
Sous-programme 3.3.3: Prise en charge globale des PVVIH et atténuation de l’impact
LA3331 Amélioration de l’offre et l’accessibilité aux services de prise en charge médicale, psychologique et social sur l’étendue du territoire national
Etat
0,00
4 616,00
0,00
4 616,00
Bailleurs
90,00
4 052,28
7 300,00
11 442,28
Montant
90,00
8 668,28
7 300,00
16 058,28
TOTAL Sous-programme 3.3.3
Etat
0,00
4 616,00
0,00
4 616,00
Bailleurs
90,00
4 052,28
7 300,00
11 442,28
Montant
90,00
8 668,28
7 300,00
16 058,28
Sous-programme 3.3.4 Suivi/évaluation et coordination
LA3341 Suivi et évaluation de l’évolution de l’épidémie et de son impact
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
56,00
324,00
422,00
802,00
Montant
56,00
324,00
422,00
802,00
LA3342 Coordination nationale et décentralisée
Etat
0,00
975,00
0,00
975,00
Bailleurs
80,00
772,00
1 458,80
2 310,80
Montant
80,00
1 747,00
1 458,80
3 285,80
TOTAL Sous-programme 3.3.4
Etat
0,00
975,00
0,00
975,00
Bailleurs
136,00
1 096,00
1 880,80
3 112,80
Montant
136,00
2 071,00
1 880,80
4 087,80
Programme 3.4 Jeunesse et Sports
Sous-programme 3.4.1 Information, éducation et communication
LA3411 Accès à l’IEC/CCC
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
200,00
350,00
600,00
Montant
50,00
200,00
350,00
600,00
LA3412 Lutte contre les IST/VIH en milieu jeune
Etat
0,00
263,00
0,00
263,00
Bailleurs
50,00
650,00
1 010,00
1 710,00
Montant
50,00
913,00
1 010,00
1 973,00
TOTAL Sous-programme 3.4.1
Etat
0,00
263,00
0,00
263,00
Bailleurs
100,00
850,00
1 360,00
2 310,00
Montant
100,00
1 113,00
1 360,00
2 573,00
Sous-programme 3.4.2 : Développement des compétences des jeunes pour la promotion de la culture de la paix
LA3431 Promotion de la culture civique et citoyenne
Etat
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
250,00
250,00
550,00
Montant
50,00
250,00
250,00
550,00
TOTAL Sous-programme 3.4.2
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
250,00
250,00
550,00
Montant
50,00
250,00
250,00
550,00
Programme 3.5 Eau et assainissement
Sous-programme 3.5.1 Renforcement de capacité nationale en matière de gestion et de planification
LA3511 Appui à la mise en place d'un mécanisme de maintenance des ouvrages d'hydraulique et d'assainissement
Etat
0,00
24,23
16,16
40,39
Bailleurs
100,00
105,00
218,11
423,11
Montant
100,00
129,23
234,27
463,50
TOTAL Sous-programme 3.5.1
Etat
0,00
24,23
16,16
40,39
Bailleurs
100,00
105,00
218,11
423,11
Montant
100,00
129,23
234,27
463,50
Sous-programme 3.5.2 Construction et réhabilitation des ouvrages d'alimentation en eau potable et d'assainissement
LA3521 Programme d'adduction d'eau potable et d'assainissement des villes de Bambari, Bozoum, Bria, Birao, Bangassou, Sibut, Kémbé, ..
Etat
0,00
0,00
100,00
100,00
Bailleurs
50,00
400,00
1 300,00
1 750,00
Montant
50,00
400,00
1 400,00
1 850,00
LA3522 réhabilitation et construction des ouvrages d’alimentation en eau et d’assainissement
Etat
0,00
0,00
100,00
100,00
Bailleurs
0,00
1 450,00
3 200,00
4 650,00
Montant
0,00
1 450,00
3 300,00
4 750,00
LA3523 Programme d'eau potable des 3 chefs-lieux des préfectures (Berberati, Bouar et Bossangoa)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
750,00
2 190,00
2 940,00
Montant
0,00
750,00
2 190,00
2 940,00
LA3524 Projet d'appui au pôle de développement, volet Eau et Assainissement
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
1 500,00
6 000,00
7 500,00
Montant
0,00
1 500,00
6 000,00
7 500,00
TOTAL Sous-programme 3.5.2
Etat
0,00
0,00
200,00
200,00
Bailleurs
50,00
4 100,00
12 690,00
16 840,00
Montant
50,00
4 100,00
12 890,00
17 040,00
Programme 3.6 Genre
Sous-programme 3.6.1 Mise en œuvre des réformes et participation au processus de consolidation de la paix et de gouvernance démocratique
LA3611 Participation des femmes aux instances de négociation et de décision
Etat
0,00
254,00
25,00
279,00
Bailleurs
15,00
250,00
414,00
679,00
Montant
15,00
504,00
439,00
958,00
TOTAL Sous-programme 3.6.1
Etat
0,00
254,00
25,00
279,00
Bailleurs
15,00
250,00
414,00
679,00
Montant
15,00
504,00
439,00
958,00
Sous-programme 3.6.2 Amélioration de l’accès des groupes vulnérables au droit et à la justice et intensification de la lutte contre les violences basées sur le genre et sur la sorcellerie
LA3621 Mise en place d'un dispositif pilote d’assistance juridique et judiciaire aux groupes vulnérables
Etat
0,00
40,39
0,00
40,39
Bailleurs
0
100,00
200,00
300,00
Montant
0,00
140,39
200,00
340,39
LA3623 Intensification de la lutte contre les violences basées sur le Genre et les droits humains
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50
200,00
225,00
475,00
Montant
50,00
200,00
225,00
475,00
TOTAL Sous-programme 3.6.2
Etat
0,00
40,39
0,00
40,39
Bailleurs
50,00
300,00
425,00
775,00
Montant
50,00
340,39
425,00
815,39
Programme 3.7 Emploi et protection sociale
Sous-programme 3.7.1 : Mise en place d'un cadre institutionnel et réglementaire incitatif capable de favoriser la création d’emplois décents et durables
LA3711 Réforme des textes juridiques et institutionnels
Etat
0
8,08
4,04
12,12
Bailleurs
5
60,00
50,00
115,00
Montant
5,00
68,08
54,04
127,12
LA3712 Mise en place des structures d’appuis et d’encadrements des entreprises
Etat
0
0,00
Bailleurs
0
70,00
400,00
470,00
Montant
0,00
70,00
400,00
470,00
TOTAL Sous-programme 3.7.1
Etat
0,00
8,08
4,04
12,12
Bailleurs
5,00
130,00
450,00
585,00
Montant
5,00
138,08
454,04
597,12
Sous-programme 3.7.2 : Renforcement des institutions de gestion de la politique nationale de l’emploi, de la formation professionnelle et de protection sociale
LA3721 Création/renforcement de capacités des institutions de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle
Etat
8,08
8,08
16,16
Bailleurs
9,00
100,00
100,00
209,00
Montant
9,00
108,08
108,08
225,16
LA3722 Elaboration et mise en œuvre des programmes de formation professionnelle aux besoins du marché de l’emploi
Etat
8,08
8,08
16,16
Bailleurs
16,00
45,00
150,00
211,00
Montant
16,00
53,08
158,08
227,16
TOTAL Sous-programme 3.7.2
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
145,00
250,00
420,00
Montant
25,00
145,00
250,00
420,00
Sous-programme 3.7.3 : Mise en place d’un système d’information et de gestion du marché de travail et de la formation professionnelle
LA3731 Mettre en place un dispositif institutionnel de collecte, de traitement et de diffusion des données sur l’emploi et la formation professionnelle
Etat
0,00
40,39
28,27
68,67
Bailleurs
0,00
70,00
121,17
191,17
Montant
0,00
110,39
149,45
259,84
TOTAL Sous-programme 3.7.3
Etat
0,00
40,39
28,27
68,67
Bailleurs
0,00
70,00
121,17
191,17
Montant
0,00
110,39
149,45
259,84
Programme 3.8 Environnement et changements climatiques
Sous-programme 3.8.1 : Développement de capacités
LA3811 Développement des capacités individuelles
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
60,00
121,17
181,17
Montant
0,00
60,00
121,17
181,17
LA3812 Développement des capacités institutionnelles
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
100,00
150,00
250,00
Montant
0,00
100,00
150,00
250,00
LA3813 Elaboration et vulgarisation des textes juridiques règlementant la gestion de l’environnement et les documents de stratégies
Etat
0,00
Bailleurs
60,00
100,00
160,00
Montant
0,00
60,00
100,00
160,00
LA3814 Réalisation des Etudes d’Impacts Environnementales et Sociales de tous les projets de développement
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
300,00
400,00
700,00
Montant
0,00
300,00
400,00
700,00
LA3815 Mise en œuvre de la stratégie nationale de communication
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
50,00
200,00
250,00
Montant
0,00
50,00
200,00
250,00
TOTAL Sous-programme 3.8.1
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
570,00
971,17
1 541,17
Montant
0,00
570,00
971,17
1 541,17
Sous-programme 3.8.2 : Réhabilitation des sites dégradés
LA3821 Identification et caractérisation des sites dégradés
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
150,00
600,00
750,00
Montant
0,00
150,00
600,00
750,00
LA3822 Réhabilitation et entretien des sites dégradés
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
125,00
1 000,00
1 125,00
Montant
0,00
125,00
1 000,00
1 125,00
TOTAL Sous-programme 3.8.2
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
275,00
1 600,00
1 875,00
Montant
0,00
275,00
1 600,00
1 875,00
Sous-programme 3.8.3 : Lutte contre le changement climatique
LA3831 Mise en œuvre des actions d’atténuation des changements climatiques
Etat
0,00
40,39
28,27
68,67
Bailleurs
0,00
100,00
1 000,00
1 100,00
Montant
0,00
140,39
1 028,27
1 168,67
LA3832 Mise en œuvre des actions d’adaptation aux changements climatiques
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
154,00
600,00
754,00
Montant
0,00
154,00
600,00
754,00
TOTAL Sous-programme 3.8.3
Etat
0,00
40,39
28,27
68,67
Bailleurs
0,00
254,00
1 600,00
1 854,00
Montant
0,00
294,39
1 628,27
1 922,67
Annexe 5 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 4
Annexe 5 : Matrice d’actions prioritaires de l’orientation stratégique 4
En Millions de FCFA
Programme
Sous-programme
Actions, Mesures ou Projets
Source de Financement
Programmation
Total
2014
2015
2016
OS 4 : Poursuite des réformes économiques et financières et promotion d’une croissance vigoureuse et durable
Programme 4.1 Assistance économique
Sous-programme 4.1.1 Renforcement des capacités des administrations en matière de mise en œuvre et de suivi-évaluation des stratégies de lutte contre la pauvreté
LA4111 Décentralisation du dispositif institutionnel de mise en œuvre et de suivi & évaluation des stratégies de lutte contre la pauvreté à toutes les administrations
Etat
10,00
10,00
20,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
10,00
10,00
20,00
LA4112 Appui au dispositif de mise en œuvre et du suivi-évaluation du DSRP
Etat
25,00
25,00
40,00
90,00
Bailleurs
60,00
150,00
350,00
560,00
Montant
85,00
175,00
390,00
650,00
Total Sous-programme 4.1.1
Etat
25,00
35,00
50,00
110,00
Bailleurs
60,00
150,00
350,00
560,00
Montant
85,00
185,00
400,00
670,00
Sous-programme 4.1.2 Appui à la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique
LA4121 Renforcement du cadre juridique et institutionnel
Etat
0,00
Bailleurs
5,00
50,00
250,00
305,00
Montant
5,00
50,00
250,00
305,00
LA4122 Développement de la production statistique
Etat
50,00
50,00
50,00
150,00
Bailleurs
30,00
700,00
800,00
1 530,00
Montant
80,00
750,00
850,00
1 680,00
LA4123 Promotion de l’utilisation des données statistiques et de la culture statistique
Etat
200,00
100,00
300,00
Bailleurs
10,00
100,00
200,00
310,00
Montant
10,00
300,00
300,00
610,00
LA4124 Renforcement des capacités en ressources humaines, matérielles et financières
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
300,00
500,00
Montant
0,00
200,00
300,00
500,00
Total Sous-programme 4.1.2
Etat
50,00
250,00
150,00
450,00
Bailleurs
45,00
1 050,00
1 550,00
2 645,00
Montant
95,00
1 300,00
1 700,00
3 095,00
Sous-programme 4.1.3 Amélioration de l'efficacité de l'aide en vue d'une grande implication des Partenaires
LA4131 Appui à la coordination de l'aide
Etat
50,00
50,00
100,00
Bailleurs
10,00
100,00
90,00
200,00
Montant
10,00
150,00
140,00
300,00
LA4132 Sensibilisation des acteurs engagés dans la reconstruction et le développement sur leurs rôles et responsabilités pour une meilleure implication de tous
Etat
5,00
5,00
10,00
Bailleurs
7,00
75,00
100,00
182,00
Montant
12,00
80,00
100,00
192,00
LA4133 Coordination des acteurs et des activités pour optimiser l’utilisation des ressources, renforcer l’efficacité et le bon fonctionnement
Etat
5,00
10,00
15,00
Bailleurs
30,00
45,00
75,00
Montant
5,00
40,00
45,00
90,00
LA4134 Promotion de la transparence et des échanges d’information en vue de renforcer la confiance entre les différents acteurs locaux, nationaux et internationaux
Etat
5,00
3,00
8,00
Bailleurs
10,00
40,00
60,00
110,00
Montant
10,00
45,00
63,00
118,00
Total Sous-programme 4.1.3
Etat
10,00
70,00
53,00
133,00
Bailleurs
27,00
245,00
295,00
567,00
Montant
37,00
315,00
348,00
700,00
Sous-programme 4.1.4 Relance des secteurs productifs et création d’emplois
LA4141 Etat des lieux de toutes les unités de production détruites ou endommagées
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
100,00
25,00
150,00
Montant
25,00
100,00
25,00
150,00
LA4142 Mesures d’incitations fiscales et d’accompagnement à la relance des activités dans les différents secteurs
Etat
5 000,00
20 000,00
35 000,00
60 000,00
Bailleurs
15 000,00
10 000,00
25 000,00
Montant
5 000,00
35 000,00
45 000,00
85 000,00
LA4146 Appui au secteur privé pour la création d'emplois
Etat
0,00
Bailleurs
1 000,00
2 500,00
3 500,00
Montant
0,00
1 000,00
2 500,00
3 500,00
Total Sous-programme 4.1.4
Etat
5 000,00
20 000,00
35 000,00
60 000,00
Bailleurs
25,00
16 100,00
12 525,00
28 650,00
Montant
5 025,00
36 100,00
47 525,00
88 650,00
Sous-programme 4.1.5 Aide budgétaire d'urgence
LA4151 Paiement des salaires, bourses, pensions et frais de vacations afin de limiter les risques éventuels d’explosion sociale
Etat
0,00
Bailleurs
27 000,00
25 000,00
16 000,00
68 000,00
Montant
27 000,00
25 000,00
16 000,00
68 000,00
LA4152 Prise en charge des dépenses de sécurité et des Primes Globales d’Alimentation (cantonnement des ex-combattants, redéploiement des FDS (FACA, Gendarmerie et Police)
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
700,00
1 000,00
1 800,00
Montant
100,00
700,00
1 000,00
1 800,00
LA4153 Prise en charge du fonctionnement et de l’équipement des Organes de Transition (CNT et Cour Constitutionnelle de Transition)
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
150,00
150,00
350,00
Montant
50,00
150,00
150,00
350,00
LA4154 Apurement d'une partie de la dette commerciale des entreprises nationales et étrangères victimes des actes de vandalisme en vue de relancer le plus rapidement le secteur productif et préserver les emplois existants
Etat
0,00
Bailleurs
30,00
50,00
80,00
Montant
30,00
50,00
0,00
80,00
Total Sous-programme 4.1.5
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
27 180,00
25 900,00
17 150,00
70 230,00
Montant
27 180,00
25 900,00
17 150,00
70 230,00
Programme 4.2: Amélioration de l’environnement des affaires
Sous-programme 4.2.1 Renforcement du cadre global des affaires
Evaluation conjointe des dommages subis par les entreprises privées (Phases 1, 2, 3)
Etat
10,00
15,00
25,00
Bailleurs
30,00
100,00
130,00
Montant
30,00
110,00
15,00
155,00
Mise en place des mesures d’accompagnement des entreprises sinistrées (Phases 2, 3)
Etat
10,00
15,00
25,00
Bailleurs
10 000,00
12 000,00
22 000,00
Montant
0,00
10 010,00
12 015,00
22 025,00
LA4211 Elaborer et mettre en œuvre la stratégie nationale d’exportation
Etat
10,00
15,00
25,00
Bailleurs
30,00
100,00
500,00
630,00
Montant
30,00
110,00
515,00
655,00
LA4214 Renforcer Les capacités du Guichet Unique de Formalités des Entreprises
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
300,00
500,00
Montant
0,00
200,00
300,00
500,00
LA4.2.1.5 Elaborer et mettre en œuvre un nouveau cadre juridique relatif aux activités commerciales, industrielles et de prestation de service
Etat
0,00
Bailleurs
60,00
100,00
160,00
Montant
0,00
60,00
100,00
160,00
Total Sous-programme 4.2.1
Etat
0,00
30,00
45,00
75,00
Bailleurs
60,00
10 460,00
12 900,00
23 420,00
Montant
60,00
10 490,00
12 945,00
23 495,00
Sous-programme 4.2.2 Partenariat Public/privé
LA4221 Redynamiser la Chambre de Commerce
Etat
0,00
Bailleurs
125,00
160,00
285,00
Montant
0,00
125,00
160,00
285,00
LA4222 Renforcement des Capacités de la Chambre d'Agriculture, d'Elevage, Eaux, Forêts, Pêche, Chasses et du Tourisme
Etat
0,00
Bailleurs
100
225
325,00
Montant
0,00
100,00
225,00
325,00
LA4223 Mettre en place un cadre juridique du partenariat Public-Privé
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
35,00
40,00
95,00
Montant
20,00
35,00
40,00
95,00
LA4224 Renforcer les capacités du Cadre Permanent de Concertation entre Etat/Secteur Privé
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
30,00
15,00
55,00
Montant
10,00
30,00
15,00
55,00
LA4225 Renforcer les capacités du Comité Mixte chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
45,00
50,00
120,00
Montant
25,00
45,00
50,00
120,00
LA4226 Mettre en œuvre le Plan d'actions des Mesures Sanitaires et Phytosanitaires des produits agricoles et denrées alimentaires
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
60,00
50,00
130,00
Montant
20,00
60,00
50,00
130,00
Total Sous-programme 4.2.2
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
75,00
395,00
540,00
1 010,00
Montant
75,00
395,00
540,00
1 010,00
Sous-programme 4.2.3 Coût du crédit et accès au financement
LA4231 mise en œuvre de la stratégie nationale de micro finances
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
60,00
100,00
180,00
Montant
20,00
60,00
100,00
180,00
LA4232 Création d’une Institution de financement des actions féminines
Etat
0,00
Bailleurs
40,00
160,00
200,00
Montant
0,00
40,00
160,00
200,00
LA4233 Création d'un fonds de garantie pour les PME/PMI
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
300,00
700,00
1 025,00
Montant
25,00
300,00
700,00
1 025,00
Total Sous-programme 4.2.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
45,00
400,00
960,00
1 405,00
Montant
45,00
400,00
960,00
1 405,00
Sous-programme 4.2.4 Amélioration du dispositif de promotion et d’appui au secteur privé
LA4241 Créer une agence d'appui aux entreprises et de promotion des investissements (Maison de l'entreprise)
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
800,00
1 100,00
Montant
0,00
300,00
800,00
1 100,00
LA4242 Mettre en place un Centre de Promotion des PME
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
160,00
300,00
480,00
Montant
20,00
160,00
300,00
480,00
LA4243 Mettre en place le Centre de Promotion d’exportation
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
120,00
300,00
430,00
Montant
10,00
120,00
300,00
430,00
LA4244 Appuyer le Centre de certification des produits à l’exportation
Etat
0,00
Bailleurs
115,00
300,00
415,00
Montant
0,00
115,00
300,00
415,00
Total Sous-programme 4.2.4
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
30,00
695,00
1 700,00
2 425,00
Montant
30,00
695,00
1 700,00
2 425,00
Programme 4.3 : Promotion de la croissance
Sous-programme 4.3.1: Promotion des grappes de croissance
LA4311 Relance du programme de la stratégie de croissance accélérée
Etat
0,00
Bailleurs
700,00
600,00
1 300,00
Montant
0,00
700,00
600,00
1 300,00
LA4312 Promotion des secteurs générateurs d’emplois tels que l’agriculture, la forêt et les mines
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
150,00
600,00
800,00
Montant
50,00
150,00
600,00
800,00
Total Sous-programme 4.3.1
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
50,00
850,00
1 200,00
2 100,00
Montant
50,00
850,00
1 200,00
2 100,00
Sous-programme 4.3.2: Agriculture et développement rural
Développement des filières végétales
LA4321 Développement des filières végétales
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
14 164,50
20 235,00
34 599,50
Montant
200,00
14 164,50
20 235,00
34 599,50
LA4322 Développement des filières d'exportation
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
11 267,20
16 096,00
27 663,20
Montant
300,00
11 267,20
16 096,00
27 663,20
LA4323 Infrastructures de gestion de l'eau et désenclavement
Etat
0,00
Bailleurs
500,00
6 212,50
8 875,00
15 587,50
Montant
500,00
6 212,50
8 875,00
15 587,50
LA4324 Approvisionnement des producteurs en intrants et matériels agricoles et d'élevage
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
1 400,00
2 000,00
3 500,00
Montant
100,00
1 400,00
2 000,00
3 500,00
Total Développement des filières végétales
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 100,00
33 044,20
47 206,00
81 350,20
Montant
1 100,00
33 044,20
47 206,00
81 350,20
Développement des filières animales
LA4325 Développement de l'élevage à cycle court et du gros bétail
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
1 715,00
2 450,00
4 215,00
Montant
50,00
1 715,00
2 450,00
4 215,00
LA4326 Elaboration et diffusion des pratiques Agricoles durable
Etat
0,00
Bailleurs
153,00
1 407,00
2 010,00
3 570,00
Montant
153,00
1 407,00
2 010,00
3 570,00
LA4327 Développement de l'élevage traditionnel
Etat
0,00
Bailleurs
6 825,00
9 750,00
16 575,00
Montant
0,00
6 825,00
9 750,00
16 575,00
LA4328 Développement de filière d'élevages commerciaux
Etat
0,00
Bailleurs
500,00
5 506,50
7 695,00
13 701,50
Montant
500,00
5 506,50
7 695,00
13 701,50
LA4329 Développement des infrastructures et valorisation des produits d'élevage
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
90,00
2 889,25
4 127,50
7 106,75
Montant
90,00
2 889,25
4 127,50
7 106,75
Total Développement des filières animales
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
793,00
18 342,75
26 032,50
45 168,25
Montant
793,00
18 342,75
26 032,50
45 168,25
Sécurité Alimentaire, Nutrition et actions transversales
LA43210 Mise en œuvre du cadre d'accélération de l'OMD 1 C
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
250,00
400,00
675,00
Montant
25,00
250,00
400,00
675,00
LA4342 Prévention et gestion des crises alimentaires
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
290,00
1 925,00
2 750,00
4 965,00
Montant
290,00
1 925,00
2 750,00
4 965,00
LA43211 Amélioration de la nutrition des populations
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
193,65
1 101,10
1 573,00
2 867,75
Montant
193,65
1 101,10
1 573,00
2 867,75
LA43212 Renforcement des infrastructures communautaires de base
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
500,00
12 577,25
17 967,50
31 044,75
Montant
500,00
12 577,25
17 967,50
31 044,75
LA43213 Gestion concertée des ressources naturelles
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
282,60
659,40
942,00
1 884,00
Montant
282,60
659,40
942,00
1 884,00
LA43214 Programme national de sécurité alimentaire
Etat
60,00
140,00
200,00
400,00
Bailleurs
540,00
1 260,00
1 800,00
3 600,00
Montant
600,00
1 400,00
2 000,00
4 000,00
LA43215 Suivi de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire
Etat
15,00
35,00
50,00
100,00
Bailleurs
18,00
325,50
465,00
808,50
Montant
33,00
360,50
515,00
908,50
LA43216 Construction des magasins de stockage
Etat
0,00
Bailleurs
540,00
1 500,00
2 040,00
Montant
0,00
540,00
1 500,00
2 040,00
LA43217 Construction des abattoirs
Etat
0,00
Bailleurs
1 500,00
1 500,00
3 000,00
Montant
0,00
1 500,00
1 500,00
3 000,00
Total Sécurité Alimentaire, Nutrition et actions transversales
Etat
75,00
175,00
250,00
500,00
Bailleurs
1 849,25
20 138,25
28 897,50
50 885,00
Montant
1 924,25
20 313,25
29 147,50
51 385,00
Renforcement institutionnel et coordination sectoriel
LA43218 Développement et exploitation durables des PNFL alimentaire
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
1 879,85
2 685,50
4 565,35
Montant
0,00
1 879,85
2 685,50
4 565,35
LA43219 Elaboration et diffusion des pratiques de pêche et pisciculture durables
Etat
64,00
160,00
96,00
320,00
Bailleurs
310,00
1 065,00
1 654,00
3 029,00
Montant
374,00
1 225,00
1 750,00
3 349,00
LA43220 Promotion de la pêche et développement de l'aquaculture
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
75,00
3 717,00
5 310,00
9 102,00
Montant
75,00
3 717,00
5 310,00
9 102,00
Total Renforcement institutionnel et coordination sectoriel
Etat
64,00
160,00
96,00
320,00
Bailleurs
385,00
6 661,85
9 649,50
16 696,35
Montant
449,00
6 821,85
9 745,50
17 016,35
Amélioration des services de recherche et d'appui conseil
LA43221 Développement de technologies améliorées
Etat
261,75
610,75
872,50
1 745,00
Bailleurs
93,00
5 066,60
7 238,00
12 397,60
Montant
354,75
5 677,35
8 110,50
14 142,60
LA43222 Amélioration du conseil agricole et rural
Etat
50,25
117,25
167,50
335,00
Bailleurs
2 575,30
3 679,00
6 254,30
Montant
50,25
2 692,55
3 846,50
6 589,30
LA43223 Formation agricole et rurale
Etat
146,25
341,25
487,50
975,00
Bailleurs
375,00
897,05
1 281,50
2 553,55
Montant
521,25
1 238,30
1 769,00
3 528,55
Total Amélioration des services de recherche et d'appui conseil
Etat
458,25
1 069,25
1 527,50
3 055,00
Bailleurs
468,00
8 538,95
12 198,50
21 205,45
Montant
926,25
9 608,20
13 726,00
24 260,45
Total Sous-programme 4.3.2
Etat
597,25
1 404,25
1 873,50
3 875,00
Bailleurs
4 595,25
86 726,00
123 984,00
215 305,25
Montant
5 192,50
88 130,25
125 857,50
219 180,25
Sous-programme 4.3.3: Mines
LA4331 Renforcement des capacités d'actions de l'ITIE
Etat
0,00
Bailleurs
425,00
300,00
725,00
Montant
0,00
425,00
300,00
725,00
LA4332 Elaboration, adoption des TDRs et recrutement d'un Administrateur Indépendant pour le Rapport moral sur l'ITIE-RCA
Etat
0,00
Bailleurs
14,17
14,17
14,17
42,51
Montant
14,17
14,17
14,17
42,51
LA4333 Appui à la levée de la suspension du processus de Kimberley
Etat
0,00
Bailleurs
14,17
14,17
14,17
42,51
Montant
14,17
14,17
14,17
42,51
LA4334 Développement de la bourse des diamants
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
900,00
1 200,00
Montant
0,00
300,00
900,00
1 200,00
LA4335 Appui à la petite mine
Etat
0,00
Bailleurs
5,00
500,00
1 200,00
1 705,00
Montant
5,00
500,00
1 200,00
1 705,00
LA4335 Appui a l’amélioration de l’exploitation artisanale et au développement des communautés de base des zones minières
Etat
0,00
Bailleurs
1 000,00
1 600,00
2 600,00
Montant
0,00
1 000,00
1 600,00
2 600,00
LA4376Extension du système de géoréférencement des chantiers miniers actifs à l’ensemble du territoire
Etat
0,00
Bailleurs
3 500,00
3 000,00
6 500,00
Montant
0,00
3 500,00
3 000,00
6 500,00
LA4337 Inventaire national des sources radioactives et matières nucléaires
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
600,00
900,00
Montant
0,00
300,00
600,00
900,00
Total Sous-programme 4.3.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
33,34
6 053,34
7 628,34
13 715,02
Montant
33,34
6 053,34
7 628,34
13 715,02
Sous-programme 4.3.4: Forêts
LA4341 Elaboration et suivi des plans d’Aménagement forestier
Etat
0,00
Bailleurs
600,00
560,00
1 160,00
Montant
0,00
600,00
560,00
1 160,00
LA4342 Mettre en œuvre l’Accord de Partenariat Volontaire-FLEGT
Etat
0,00
Bailleurs
400,00
720,00
1 120,00
Montant
0,00
400,00
720,00
1 120,00
LA4343 Mettre en place un mécanisme de gestion optimale du Compte d’Affectation Spéciale développement Forestier (CAS-DF)
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA4344 Actualisation des normes d’aménagement et de gestion des terroirs de chasse villageoise pour un développement
Etat
0,00
Bailleurs
80,00
192,00
272,00
Montant
0,00
80,00
192,00
272,00
LA4345 Promotion des essences secondaires
Etat
0,00
Bailleurs
92,00
250,00
342,00
Montant
0,00
92,00
250,00
342,00
LA4346 Développement de l'Agroforesterie rurale
Etat
30,00
70,00
100,00
200,00
Bailleurs
50,00
630,00
900,00
1 580,00
Montant
80,00
700,00
1 000,00
1 780,00
LA4347 Elaboration et mise en œuvre d'un plan de protection forestière et surveillance des activités des industries forestières
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
270,00
500,00
785,00
Montant
15,00
270,00
500,00
785,00
Total Sous-programme 4.3.4
Etat
30,00
70,00
100,00
200,00
Bailleurs
65,00
2 072,00
3 122,00
5 259,00
Montant
95,00
2 142,00
3 222,00
5 459,00
Sous-programme 4.3.5: Tourisme et Industries Culturelles
LA4351 Elaboration du document de politique et de stratégies de développement du tourisme
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
25,00
Montant
25,00
0,00
0,00
25,00
LA4352 Appui à la valorisation écotouristique de la forêt d’Alimbou
Etat
13,50
31,50
45,00
90,00
Bailleurs
46,50
108,50
155,00
310,00
Montant
60,00
140,00
200,00
400,00
LA4353 Appui à la valorisation écotouristique du lac Towé dans les environs du village Salanga
Etat
2,25
5,25
7,50
15,00
Bailleurs
9,75
22,75
32,50
65,00
Montant
12,00
28,00
40,00
80,00
LA4354 Aménagement et valorisation du parc MbaéréBodingué
Etat
22,50
52,50
75,00
150,00
Bailleurs
82,50
192,50
275,00
550,00
Montant
105,00
245,00
350,00
700,00
LA4355 Aménagement et valorisation du parc Manovo-Gounda Saint Floris
Etat
22,50
52,50
75,00
150,00
Bailleurs
60,00
297,50
425,00
782,50
Montant
82,50
350,00
500,00
932,50
LA4356 Equipement du Laboratoire National de la Taxidermie
Etat
0,00
Bailleurs
90,00
200,00
290,00
Montant
0,00
90,00
200,00
290,00
LA4357 Appui à l’aménagement du lac des crocodiles
Etat
0,00
Bailleurs
130,00
45,00
175,00
Montant
0,00
130,00
45,00
175,00
LA4358 Construction d’un palais de congrès
Etat
0,00
Bailleurs
495,00
1 600,00
2 095,00
Montant
0,00
495,00
1 600,00
2 095,00
Total Sous-programme 4.3.5
Etat
60,75
141,75
202,50
405,00
Bailleurs
223,75
1 336,25
2 732,50
4 292,50
Montant
284,50
1 478,00
2 935,00
4 697,50
Sous-programme 4.3.6: Postes, télécommunications et les TIC
LA4361 Postes: Construction et équipement de cinq (5) agences E.M.S à Bouar, Berberati, Bambari et Bangassou
Etat
0,00
Bailleurs
108,00
240,00
348,00
Montant
0,00
108,00
240,00
348,00
LA4362 Postes: Réhabilitation et équipement des bureaux de postes de Bangui et dans les (08) préfectures pour l’offre du service des Chèques Postaux (CCP)
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
300,00
500,00
810,00
Montant
10,00
300,00
500,00
810,00
LA4363 Postes: Réhabilitation du Centre National de Tri et de Distribution de Bangui (CNTDB) et Construction de trois centres de tri à Bouar, Bambari et KagaBandoro (CNTDD)
Etat
0,00
Bailleurs
8,00
450,00
850,00
1 308,00
Montant
8,00
450,00
850,00
1 308,00
LA4364 Télécommunications:Développement de la téléphonie rurale
Etat
0,00
Bailleurs
250,00
400,00
650,00
Montant
0,00
250,00
400,00
650,00
LA4365 Renforcement des capacités de l'ONPE et de la Socatel
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
600,00
900,00
Montant
0,00
300,00
600,00
900,00
Total Sous-programme 4.3.6
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
18,00
1 408,00
2 590,00
4 016,00
Montant
18,00
1 408,00
2 590,00
4 016,00
Programme 4.4: Promotion des infrastructures de soutien à la croissance
Sous-programme 4.4.1: Energie
LA4411 Elaboration d'un plan directeur de la mise en œuvre de la politique énergétique nationale (PEN)
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
150,00
250,00
Montant
0,00
100,00
150,00
250,00
LA4412 Installation de l’usine au pied du barrage de Boali 3
Etat
0,00
Bailleurs
300,00
2 500,00
12 000,00
14 800,00
Montant
300,00
2 500,00
12 000,00
14 800,00
LA4413 Réhabilitation des usines de Boali 1 et 2
Etat
0,00
Bailleurs
80,00
875,00
1 250,00
2 205,00
Montant
80,00
875,00
1 250,00
2 205,00
LA4414 Extension de l’usine de Boali 2
Etat
147,75
344,75
492,50
985,00
Bailleurs
300,00
2 590,00
4 432,50
7 322,50
Montant
447,75
2 934,75
4 925,00
8 307,50
LA4415 Réhabilitation et extension du réseau de distribution de Bangui
Etat
64,28
149,98
214,25
428,50
Bailleurs
125,00
670,00
1 928,25
2 723,25
Montant
189,28
819,98
2 142,50
3 151,75
LA4416 Réhabilitation de la centrale thermique de Bangui
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
472,50
675,00
1 247,50
Montant
100,00
472,50
675,00
1 247,50
LA4417 Aménagement hydroélectrique sur la rivière Kotto
Etat
6 352,50
9 075,00
15 427,50
Bailleurs
125,00
9 000,00
20 000,00
29 125,00
Montant
125,00
15 352,50
29 075,00
44 552,50
LA4419 Etude de faisabilité du site hydro-électrique de Dimoli (SossoNakombo)
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
350,00
550,00
Montant
0,00
200,00
350,00
550,00
LA44110 Electrification des villages Pata et Pissa par l’énergie solaire photovoltaïque
Etat
7,18
16,76
23,94
47,88
Bailleurs
64,64
150,84
215,48
430,96
Montant
71,83
167,59
239,42
478,84
LA44111 Electrification des villes de Mobaye, Kongbo, Kémbé , Alindao, Ima-Langandji, Pavica et Dimbi à partir de la Centrale hydroélectrique de Mobayi en RD Congo
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
241,25
696,25
2 037,50
2 975,00
Montant
241,25
696,25
2 037,50
2 975,00
Total Sous-programme 4.4.1
Etat
219,21
6 863,98
9 805,69
16 888,88
Bailleurs
1 335,89
17 254,59
43 038,73
61 629,21
Montant
1 555,10
24 118,57
52 844,42
78 518,09
Sous-programme 4.4.2: Construction, Réhabilitation et Viabilisation des équipements et Infrastructures des Transports
LA44112 Extension et réaménagement de l’aéroport international de Bangui M’Poko
Etat
103,95
242,55
346,50
693,00
Bailleurs
0,98
2 186,49
3 123,56
5 311,04
Montant
104,93
2 429,04
3 470,06
6 004,04
LA44113 Projet de Réhabilitation de Cinq (5) aérodromes secondaires à Berbérati, Bouar, Bossangoa, Bambari, Bozoum et Bangassou
Etat
0,00
Bailleurs
125,00
800,00
2 000,00
2 925,00
Montant
125,00
800,00
2 000,00
2 925,00
LA44114 Construction de trois(3) quais pour menues embarcations à Ouango Sao, Nola, Mobaye
Etat
0,00
Bailleurs
75,00
300,00
275,00
650,00
Montant
75,00
300,00
275,00
650,00
L144115 Etude d'une zone industrielle
Etat
0,00
Bailleurs
70,00
200,00
1 000,00
1 270,00
Montant
70,00
200,00
1 000,00
1 270,00
LA44116 Etude de bitumage de la voie Sibut-Nord Soudan
Etat
0,00
Bailleurs
110,00
400,00
1 250,00
1 760,00
Montant
110,00
400,00
1 250,00
1 760,00
LA44117 Etude de bitumage de la voie Bambarie-Sud Soudan
Etat
0,00
Bailleurs
80,00
525,00
750,00
1 355,00
Montant
80,00
525,00
750,00
1 355,00
LA44118 Etude de la construction d'un pont reliant Mobaye et RDC
Etat
0,00
Bailleurs
250,00
450,00
700,00
Montant
0,00
250,00
450,00
700,00
LA44119 Etude bitumage Kongbo-Mobaye
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
300,00
500,00
Montant
0,00
200,00
300,00
500,00
LA44120 Construction de cinq(5) plateformes routières à Mbaïki ; Berberati ; Carnot ; Bambari; Bangassou
Etat
51,60
120,40
172,00
344,00
Bailleurs
125,00
600,00
1 547,00
2 272,00
Montant
176,60
720,40
1 719,00
2 616,00
LA44121 Aménagement et bitumage de l’Avenue de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui.
Etat
40,50
94,50
135,00
270,00
Bailleurs
100,00
450,00
800,00
1 350,00
Montant
140,50
544,50
935,00
1 620,00
LA44122 Aménagement et bitumage de l’Avenue Benz-Vi.à Bangui
Etat
27,00
63,00
90,00
180,00
Bailleurs
87,00
567,00
810,00
1 464,00
Montant
114,00
630,00
900,00
1 644,00
LA44123 Aménagement et bitumage de l’Avenue du Général MBAIKOUA. à Bangui
Etat
49,58
115,68
165,25
330,50
Bailleurs
150,00
500,00
1 487,25
2 137,25
Montant
199,58
615,68
1 652,50
2 467,75
LA44124Urbanisme: Aménagement et bitumage de l’Avenue Ruth Roland. à Bangui
Etat
22,80
53,20
76,00
152,00
Bailleurs
90,00
300,00
684,00
1 074,00
Montant
112,80
353,20
760,00
1 226,00
LA44125Urbanisme: Aménagement et bitumage de l’Avenue LANGUEDOC à Bangui
Etat
0,00
0,00
Bailleurs
305,98
450,00
755,98
Montant
0,00
305,98
450,00
755,98
LA44126 Réhabilitation des infrastructures routières
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
1 000,00
2 800,00
3 800,00
Montant
0,00
1 000,00
2 800,00
3 800,00
Total Sous-programme 4.4.2
Etat
295,43
689,33
984,75
1 969,50
Bailleurs
1 012,98
8 584,47
17 726,81
27 324,27
Montant
1 308,41
9 273,80
18 711,56
29 293,77
Sous-programme 4.4.3: Renforcement des capaicités de développment local intégré
LA4431 Mise en œuvre du programme PDD
Etat
0,00
Bailleurs
4 642,00
8 000,00
12 642,00
Montant
0,00
4 642,00
8 000,00
12 642,00
Total Sous-programme 4.4.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
4 642,00
8 000,00
12 642,00
Montant
0,00
4 642,00
8 000,00
12 642,00
Programme 4.5: Gouvernance financières et Réformes globales des finances
Sous-programme 4.5.1 Renforcement des capacités des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques
Renforcement des capacités de la DGID et amélioration de ses performances
LA4511Renforcement des capacités opérationnelles
Etat
0,00
Bailleurs
30,00
200,00
100,00
330,00
Montant
30,00
200,00
100,00
330,00
LA4512 Réhabilitation les locaux des services centraux et provinciaux
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
125,00
100,00
275,00
Montant
50,00
125,00
100,00
275,00
LA4513 Mettre en place une structure chargée de la formation continue du personnel
Etat
0,00
Bailleurs
70,00
90,00
160,00
Montant
0,00
70,00
90,00
160,00
LA4514 Renforcement des capacités des services fiscaux
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
250,00
350,00
Montant
0,00
100,00
250,00
350,00
LA4515 Rétablissement et adaptation du SYSTEMIF
Etat
0,00
Bailleurs
90,00
100,00
190,00
Montant
0,00
90,00
100,00
190,00
LA4516 Réhabilitation et aménagement des locaux du site Pilote
Etat
0,00
Bailleurs
80,00
50,00
130,00
Montant
0,00
80,00
50,00
130,00
Total Renforcement des capacités de la DGID et amélioration de ses performances
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
80,00
665,00
690,00
1 435,00
Montant
80,00
665,00
690,00
1 435,00
Renforcement des capacités de la DGDDI et amélioration de ses performances
LA4517 Renforcement des capaicités opérationnelles
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
150,00
200,00
370,00
Montant
20,00
150,00
200,00
370,00
LA4518 Réhabilitation des locaux des services centraux et provinciaux
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
50,00
100,00
Montant
0,00
50,00
50,00
100,00
LA4519 Dotation en équipements informatiques des différents services de la DGDDI
Etat
0,00
Bailleurs
150,00
200,00
350,00
Montant
0,00
150,00
200,00
350,00
LA45110 Reprise en régie des opérations de canalisation, de conduite en douane et de dédouanement
Etat
0,00
Bailleurs
200,00
350,00
550,00
Montant
0,00
200,00
350,00
550,00
LA45111 Opérationnalisation des différentes brigades de surveillance régionale
Etat
0,00
Bailleurs
250,00
250,00
500,00
Montant
0,00
250,00
250,00
500,00
Total Renforcement des capacités de la DGDDI et amélioration de ses performances
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
20,00
800,00
1 050,00
1 870,00
Montant
20,00
800,00
1 050,00
1 870,00
Renforcement des capacités de la DGTCP et amélioration de ses performances
LA45112 Acquisition de deux serveurs pour l’applicatif Ges’co Trésor
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
20,00
Montant
20,00
0,00
0,00
20,00
LA45113 Renforcement des capacités opérationnelles
Etat
0,00
Bailleurs
125,00
200,00
325,00
Montant
0,00
125,00
200,00
325,00
LA45114 Formation du personnel du Trésor
Etat
0,00
Bailleurs
35,00
40,00
75,00
Montant
0,00
35,00
40,00
75,00
Total Renforcement des capacités de la DGTCP et amélioration de ses performances
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
20,00
160,00
240,00
420,00
Montant
20,00
160,00
240,00
420,00
Total Sous-programme 4.5.1
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
120,00
1 625,00
1 980,00
3 725,00
Montant
120,00
1 625,00
1 980,00
3 725,00
Sous-programme 4.5.2 Poursuite des réformes engagées dans le cadre des finances publiques dans son volet mobilisation des ressources
Poursuite des réformes fiscales engagées
LA4521 Apurement du fichier des contribuables et évaluation du système d’identification
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
10,00
20,00
Montant
0,00
10,00
10,00
20,00
LA4522 Poursuite du recensement physique et achever la mise en cohérence des fichiers avec les dossiers physiques
Etat
0,00
Bailleurs
5,00
15,00
15,00
35,00
Montant
5,00
15,00
15,00
35,00
LA4523 Intensification des contrôles fiscaux sélectifs
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
25,00
30,00
70,00
Montant
15,00
25,00
30,00
70,00
LA4524 Mise en œuvre rationnelle des exonérations fiscales
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA4525Renforcement des capacités de la DAERFMP
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA4526 Renforcement du dialogue avec les contribuables à travers des conférences
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
50,00
100,00
Montant
0,00
50,00
50,00
100,00
LA4527 Relance de la procédure de remboursement des crédits TVA
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
50,00
100,00
Montant
0,00
50,00
50,00
100,00
Total Poursuite des réformes fiscales engagées
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
20,00
150,00
155,00
325,00
Montant
20,00
150,00
155,00
325,00
Poursuite des réformes douanières engagées
LA4528 Réorganisation des bureaux de douanes pour mieux répondre aux attentes des opérateurs économiques
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
70,00
170,00
Montant
0,00
100,00
70,00
170,00
LA4529 Dédouanement et recouvrement des marchandises en transit dans les recettes des douanes
Etat
0,00
Bailleurs
60,00
150,00
150,00
360,00
Montant
60,00
150,00
150,00
360,00
LA45210 Mise en place d'une cellule d’information et de communication à la DGDDI
Etat
0,00
Bailleurs
5,00
5,00
10,00
20,00
Montant
5,00
5,00
10,00
20,00
LA45211 Vulgarisation des normes contenues dans la convention de KYOTO révisée
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
20,00
35,00
Montant
0,00
15,00
20,00
35,00
LA45212 Maîtrise et contrôle les exonérations
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA45213 Renforcement des capacités de CICEFD
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
75,00
125,00
Montant
0,00
50,00
75,00
125,00
LA45214 Formatioin du personnel en vue de la maîtrise de la fiscalité pétrolière pour une meilleure comptabilisation des recettes
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
10,00
25,00
Montant
0,00
15,00
10,00
25,00
Poursuite des réformes fiscales engagées
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
65,00
335,00
335,00
735,00
Montant
65,00
335,00
335,00
735,00
Poursuite des réformes engagées au niveau du Trésor
LA45215 Suivi rigoureux des comptes recettes
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA45216 Rapprochement régulier des recettes bancarisées avec les banques commerciales et combattre les fraudes
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA45217 Production des avis de mise en recouvrement
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA45218 Réhabilitation de l’applicatif GESCO en vue de faciliter l’enregistrement des recettes
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
70,00
120,00
Montant
0,00
50,00
70,00
120,00
LA45219 Activation et maîtrise du circuit du Compte Unique du Trésor (CUT)
Etat
0,00
Bailleurs
10,00
15,00
25,00
Montant
0,00
10,00
15,00
25,00
LA45220 Elaboration d'un plan de trésorerie prévisionnel annuel, trimestriel, mensuel et hebdomadaire
Etat
0,00
Bailleurs
18,00
25,00
43,00
Montant
0,00
18,00
25,00
43,00
Total Poursuite des réformes engagées au niveau du Trésor
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
78,00
110,00
188,00
Montant
0,00
78,00
110,00
188,00
Total Sous-programme 4.5.2
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
85,00
563,00
600,00
1 248,00
Montant
85,00
563,00
600,00
1 248,00
Sous-programme 4.5.3 Suivi renforcé de la parafiscalité et des recettes affectées
Suivi de l'exécution des budgets des entités publiques autonomes
LA4531 Réalisation d'une étude sur la collecte des données pour le suivi efficace des entités publiques autonomes.
Etat
0,00
Bailleurs
15,00
20,00
35,00
Montant
15,00
20,00
0,00
35,00
LA4532 Mise en application des recommandations de l’étude sur le mécanisme de suivi des fonds publics des entités publiques autonomes.
Etat
0,00
Bailleurs
25,00
15,00
40,00
Montant
0,00
25,00
15,00
40,00
Total Sous-programme 4.5.3
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
15,00
45,00
15,00
75,00
Montant
15,00
45,00
15,00
75,00
Sous-programme 4.5.4 Renforcement de l’exécution budgétaire et gestion prudente de la trésorerie publique
Transparence, crédibilité de la signature de l’Etat et exécution budgétaire claire et fluide
LA4541 Renforcement des capacités des comités de cadrage macroéconomique et budgétaire en vue d'améliorer la qualité de la préparation et de la présentation du Budget (CBMT et CDMT)
Etat
0,00
Bailleurs
40,00
40,00
80,00
Montant
0,00
40,00
40,00
80,00
LA4542 Restauration de l’outil informatique dédié à la gestion des finances publiques (Ges-Co Trésor, Module comptabilité publique)
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
100,00
150,00
300,00
Montant
50,00
100,00
150,00
300,00
LA4543 Développement de l’accès des gestionnaires de crédits au système Ges-co en vue de la saisie directe des demandes d’engagement des départements sectoriels
Etat
0,00
Bailleurs
20,00
90,00
100,00
210,00
Montant
20,00
90,00
100,00
210,00
LA4544 Développement du réseau Intranet entre les sites ministériels
Etat
0,00
Bailleurs
30,00
250,00
300,00
580,00
Montant
30,00
250,00
300,00
580,00
LA4545 Aménagement et équipement d'une salle de saisie dans les locaux de la DGB
Etat
0,00
Bailleurs
0,00
Montant
0,00
0,00
0,00
0,00
LA4546 Renforcement des capacités des autorités contractantes pour la pleine application du Code des marchés publics (CMP)
Etat
0,00
Bailleurs
50,00
30,00
80,00
Montant
0,00
50,00
30,00
80,00
Total Sous-programme 4.5.4
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
100,00
530,00
620,00
1 250,00
Montant
100,00
530,00
620,00
1 250,00
Programme 4.6: Renforcement de l’intégration économique régionale
Sous-programme 4.6.1 Politiques et négociations commerciales bilatérales régionales et multilatérales
LA4611 Elaboration et mise en œuvre des politiques commerciales et industrielles
Etat
0,00
Bailleurs
270,00
270,00
540,00
Montant
0,00
270,00
270,00
540,00
LA4612 Elaboration et mise en œuvre d'un Plan de Développement Industriel
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
200,00
300,00
Montant
0,00
100,00
200,00
300,00
LA4613 Elaboration de la cartographie industrielle
Etat
0,00
Bailleurs
100,00
200,00
300,00
Montant
0,00
100,00
200,00
300,00
Total Sous-programme 4.6.1
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
0,00
470,00
670,00
1 140,00
Montant
0,00
470,00
670,00
1 140,00
Sous-programme 4.6.2 Programme Economique Régional
LA4622Etude pour l'Aménagement tronçon routier Bossambélé-Bossangoa-Békay (RCA) et Mbaikoro (Tchad)
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
54,00
126,00
180,00
360,00
Montant
54,00
126,00
180,00
360,00
LA4623Etude pour l'Aménagement tronçon routier Ouesso- Enyelé (Congo) -Mongoumba-Mbaiki (RCA)
Etat
0,00
Bailleurs
49,00
70,00
119,00
Montant
0,00
49,00
70,00
119,00
LA4624 Construction d'un Pont sur l'Oubangui entre Bangui et Zongo
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
300,00
600,00
900,00
Montant
0,00
300,00
600,00
900,00
LA4626 Etude du chemin de fer Bangui-Nyala
Etat
0,00
0,00
0,00
0,00
Bailleurs
600,00
2 050,00
2 650,00
Montant
0,00
600,00
2 050,00
2 650,00
LA4628 Réhabilitation de l'Université agronomique de OUAKOMBO
Etat
55,00
100,00
155,00
Bailleurs
300,00
700,00
1 000,00
Montant
0,00
355,00
800,00
1 155,00
LA4629 Réhabilitation du centre de recherche agronomique de BOUKOKO
Etat
0,00
Bailleurs
130,00
1 100,00
1 230,00
Montant
0,00
130,00
1 100,00
1 230,00
LA46210 Réhabilitation du Collège technique agricole de Grimari
Etat
9,00
21,00
30,00
60,00
Bailleurs
90,00
270,00
360,00
Montant
9,00
111,00
300,00
420,00
LA46211 Réhabilitation du Collège technique agricole de Grimari
Etat
18,90
44,10
63,00
126,00
Bailleurs
180,00
567,00
747,00
Montant
18,90
224,10
630,00
873,00
Total Sous-programme 4.6.2
Etat
27,90
120,10
193,00
341,00
Bailleurs
54,00
1 775,00
5 537,00
7 366,00
Montant
81,90
1 895,10
5 730,00
7 707,00
Annexe 6 :Matrice des actions des actions opérationnelles pour l’amélioration des finances publiques
Annexe 6 : Matrice des actions des actions opérationnelles pour l’amélioration des finances publiques
Résultats/Objectif stratégique
Domaines d'actions
Activités
OS 1 : Renforcement des capacités des structures en charge de la mobilisation des ressources publiques
R1.1 : Reprise totale des activités sur toute l’étendue du territoire et efficacité des services fiscaux améliorée
1.1. Renforcement des capacités de la DGID et amélioration de ses performances
1.1.1. Libérer les locaux occupés par les personnes non habiletés pour percevoir les recettes fiscales
1.1.2. Remettre à jour le parc automobile
1.1.3. Réhabiliter les locaux des services centraux et provinciaux
1.1.4. Mettre en place une structure chargée de la formation continue du personnel
1.1.5. Renforcer les capacités des services fiscaux
1.1.6. Apporter SYSTEMIF et les modifications nécessaires
1.1.6 Réfectionner et aménager les locaux du site Pilote
R1.2 : Reprise totale des activités sur toute l’étendue du territoire et efficacité des services douaniers améliorée
1.2. Renforcement des capacités de la DGDDI et amélioration de ses performances
1.2.1. Libérer les locaux occupés par les personnes non habiletés pour percevoir les recettes douanières
Réhabiliter les locaux des services centraux et provinciaux
1.2.3 Poursuivre l’équipement informatique des différents services de la DGDDI
Reprendre en main les opérations de canalisation, de conduite en douane et de dédouanement
1.2.4 Rendre opérationnelles les différentes brigades de surveillance régionale
R1.3 : Reprise totale des activités sur toute l’étendue du territoire et efficacité des services du trésor améliorée
1.3. Renforcement des capacités de la DGTCP et amélioration de ses performances
1.3.1 Acquérir deux serveurs pour l’applicatif Ges’co Trésor
1.3.2 Renforcer le parc automobile pour le contrôle
1.3.3 Former le personnel du Trésor
OS2 : Poursuite des réformes engagées dans le cadre des finances publiques dans son volet mobilisation des ressources
R2.1 Assiette fiscale élargie, taux de couverture du contrôle fiscal amélioré, incivisme fiscal atténué, le service rendu à l’usager est amélioré
2.1. Poursuite des réformes fiscales engagées
2.1.1. Apurer le fichier des contribuables et évaluer le système d’identification
2.1.2 Poursuivre le recensement physique et achever la mise en cohérence des fichiers avec les dossiers physiques
2.1.3 Intensifier des contrôles fiscaux sélectifs
2.1.4 Rationaliser les exonérations fiscales
2.1.5 Evaluer les systèmes de sanctions existants et proposer des aménagements nécessaires
2.1.6 Renforcer les capacités de la DAERFMP
2.1.7 Renforcer le dialogue avec les contribuables à travers des conférences
2.1.8 Reprendre la procédure de remboursement des crédits TVA
R2.2. le service rendu à l’usager est amélioré
2.2. Poursuite des réformes douanières engagées
2.2.1. réorganiser les bureaux de douanes pour mieux répondre aux attentes des opérateurs économiques
2.2.2 effectuer le dédouanement et le recouvrement des marchandises en transit dans les recettes des douanes
2.2.3. Mettre en place une cellule d’information et de communication à la DGDDI en vue d’organiser des émissions radiodiffusées
2.2.4. traiter les opérations de dédouanement et enlèvement des marchandises de manière rapides
2.2.5. vulgariser les normes contenues dans la convention de KYOTO révisée
2.2.6 maîtriser et contrôler les exonérations
2.2.7 appliquer le cadre règlementaire des exonérations
2.2.8 renforcer les capacités de CICEFD
2.2.9 maîtriser la fiscalité pétrolière pour une meilleure comptabilisation des recettes
R.2.3. Les actions de recouvrement sont intensifiées
2. 3. Poursuite des réformes engagées au niveau du Trésor
2.3.1. Disposer en cash des ressources en temps opportun
2.3.2. Suivre rigoureusement les comptes recettes
2.3.3. Effectuer un rapprochement régulier des recettes bancarisées avec les banques commerciales et combattre l’utilisation des faux bordereaux de banques produits par certains contribuables
2.3.4 Respecter le plan de trésorerie
2.3.5 Produire les imprimés, notamment les avis de mise en recouvrement
2.3.6 Réhabiliter l’applicatif GESCO en vue de faciliter l’enregistrement des recettes
2.3.7 activer et maîtriser le circuit du Compte Unique du Trésor (CUT)
2.3.8 Elaborer un plan de trésorerie prévisionnel annuel, trimestriel, mensuel et hebdomadaire
OS3 : Suivi renforcé de la parafiscalité et des recettes affectées
R3.1: L’exécution des budgets des entités publiques autonomes est mieux suivie
3.1.1 Réaliser une étude sur la collecte des données pour le suivi efficace des entités publiques autonomes.
3.1.2 Mettre en application les recommandations de l’étude sur le mécanisme de suivi des fonds publics des entités publiques autonomes.
OS4 : Renforcement de l’exécution budgétaire et gestion prudente de la trésorerie publique
R4.1 : L’exécution budgétaire est fluide, transparente et la crédibilité de la signature de l’Etat est restaurée
4.1.1 Préparer et adopter un collectif budgétaire 2013 qui prend en compte les effets de la crise ainsi que les nouvelles priorités du gouvernement conformément à l’accord de Libre ville.
4.1.2 Elaborer un plan de trésorerie du deuxième semestre 2013 décliné mensuellement sur la base des objectifs du collectif 2013 afin d’assurer une meilleure adéquation entre les flux des recettes et des dépenses publiques pour éviter l’accumulation de nouveaux arriérés.
4.1.3 Améliorer la qualité de la préparation du Budget en redynamisant les activités des comités de cadrage macroéconomique et budgétaire en vue de l’élaboration des outils de programmation pluriannuelle (CBMT et CDMT) et le passage progressif à une budgétisation par programme pour la période 2015 2017.
4.1.4 Maîtriser les dépenses publiques en cette période post conflit par la régularisation de toutes les dépenses à charge de trésorerie effectuées pendant la crise et restaurer le respect scrupuleux des procédures d’exécutions budgétaires réglementaires.
4.1.5 Rétablir le fonctionnement de l’outil informatique dédié à la gestion des finances publiques partiellement endommagé durant la crise (Ges-Co Trésor, Module comptabilité publique)
4.1.6 Redémarrer les activités périodiques de la commission de suivi de la gestion budgétaire en vue de la production régulière des états financiers de l’Etat (Rapports financiers, balance, comptes de gestion, loi de règlement etc.) et la reddition des comptes.
4.1.7 Développer l’accès des gestionnaires de crédits au système Ges’co afin de leur permettre de saisir directement les demandes d’engagement des départements sectoriels. En attendant le développement d’un réseau de communication entre les sites ministériels, aménager et équiper une salle de saisie en 2013 dans les locaux de la DGB
4.1.8 Renforcer les capacités opérationnelles des autorités contractantes pour la pleine application du Code des marchés publics (CMP)
1Projection du RGPH03
2Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale
3 Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
4Lord ResistanceArmy (Armée de la résistance du seigneur)
5Front démocratique pour la paix en Centrafrique
6Rapport final Mission d’experts électoraux de l’Union européenne sur le 1er tour des élections présidentiels et législatives, 23 janvier 2011
7 Enquête centrafricaine sur le suivi et l’évaluation du bien-être, ICASEES, Ministre du Plan, 2008
8 Etudes réalisées par l’ICASEES : AGVSAN en 2009 et MICS4 en 2010
9Initiative pour la transparence dans les industries extractives
10 Delving &Tello, 2004
11Delving &Tello, 2004 ; Sejourne& al., 2008
12 Désarment, Démobilisation et Réintégration
13Virus d’immuno-déficience humaine
14Syndrome d’immuno-déficience acquise
15Prévention de la transmission parents-enfant
16Personne vivant avec le VIH
17 Enquête centrafricaine sur le suivi du bien-être
18 Fonds environnemental mondial
19Spécifique (Précis), Mesurable, Réalisable, Pertinent, Limité dans le temps