CENTRAFRIQUE/SÉCURITÉ: BAPTÊME DE FEUX DU MINISTRE DOMINIQUE SAÏD-PAGUENDJI

Publié le par taka parler

CENTRAFRIQUE/SÉCURITÉ: BAPTÊME DE FEUX DU MINISTRE DOMINIQUE SAÏD-PAGUENDJI

BANGUI. LA PRISE DE FONCTION DU MAGISTRAT DOMINIQUE SAÏD-PAGUENDJI N'EST PAS DE TOUT REPOS. LES URGENCES S'ACCUMULENT.
Entre les dossiers non-traités par son prédécesseur Samedi Nicaise Karnou et les difficultés auxquelles les policiers et gendarmes font face dans l'exercice de leurs missions depuis l'incapacité du ministre sortant, le magistrat Dominique SAÏD-PAGUENDJI, précédemment Procureur près la Cour d'appel, est confronté depuis ce matin, au "refus de travailler" des transporteurs routiers de BANGUI, qui paralysent la ville ce lundi. Depuis ce matin, les conducteurs de taxis et bus refusent de travailler. La grève serait suivie à plus de 50%.
Les chauffeurs de taxis et bus se plaignent, justement, du racket dont ils sont la cible facile et répétée, de la part des policiers et gendarmes, qui ne cessent de multiplier les soi-disant contrôles de sécurité finissant toujours par "le paiement d'une dîme de 1000 à 2500cfa" selon "l'heure, le jour, les galons...et le niveau du délit reproché par le policier ou le gendarme, quant il ne s'agit pas de la patrouille de contrôle".
Le pire, affirme un chauffeur de taxi, c'est qu'on ne sait plus qui fait quoi dans la police ou la gendarmerie.
"Même les policiers de la Brigade criminelle, de l'OCLAD ou de l'Office Centrafricain de Répression du Banditisme (OCRB) font des contrôles de circulation routière au même titre que leurs collègues de la Compagnie de Circulation Routière (CCR) dont c'est la mission. Pareil chez les autres gendarmes qui se disputent aux "Motorisés" l'opportunité des contrôles routières".
Pour les taxis et bus de Bangui, en dehors du 3è, 4è et 8è arrondissements difficiles à contrôler, les rues sont devenues une jungle ou savane où sévissent des "coupeurs de route déguisés en policiers ou gendarmes sévissant aux vues et sus de toute la population exaspérée".
De cette grève, les taxi-motos se tirent d'affaire. Seuls à circuler, sans être solidaires des taxis et bus, ces jeunes entrepreneurs en profitent, pour doubler ou tripler leur recette journalière, en ralliant très tôt les quartiers populeux de Bangui, pour les chanceux travailleurs à l'heure sur leur différent lieu d'activité.
Tout ça, à cause de mafieux policiers ou gendarmes !
En bon magistrat expérimenté, Dominique Saïd-Paguendji saura t-il y mettra de l'ordre, chez ces corrompus, qu'il a toujours pratiqués durant sa profession judiciaire?
Seul Dieu reconnaitra les siens !///RCA.

CENTRAFRIQUE INFO-PAYS

Publié dans Sécurité

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