CENTRAFRIQUE: LA RUPTURE A DES EXPLICATIONS !

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Dans la foultitude des célèbres définitions du vocable «  démocratie », il s’en trouve une qui stipule que la démocratie c’est « ferme ta gueule et cause toujours ». L’ironie dans cette définition invraisemblable se trouve dans le fait qu’elle est de loin la plus pratique sinon la plus pragmatique.Ce qui revient à dire, en règles de Droit comme d’une manière général, qu’en plus des principes il y a des exceptions.En effet, dès son élection à la tête de l’état centrafricain, le président Touadéra a clamé haut et fort qu’il s’inscrivait en lettres d’or sur la première page  d’une politique de rupture. Aujourd’hui à moins d’un trimestre d’exercice du pouvoir et à la lumière de quelques décisions prises dans le choix de ses proches collaborateurs, nombreux sont ceux qui sont tentés de clamer « voilà il ne fait pas ce qu’il a promis. Ce n’est pas mauvais, c’est cela aussi la démocratie. Chacun doit causer.Cependant,  n’oublions pas que Le président  Faustin archange est élu  pour cinq (5) ans et qu’au jour d’aujourd’hui, il n’a même pas encore consommé ses cent premiers jours de gestion à la tête de l’Etat. Un jugement de valeur pourrait-il être porté dans cette période où les gouvernants astreints à une obligation de résultat, de concorde nationale, de paix sociale et j’en passe, prennent des décisions politiques parfois impopulaires même dans le choix des hommes.Fallait-il s’attendre sérieusement à ce que le président F. Touadéra ne  s'entoure que de nouveaux venus inconnus tant de lui-même que du centrafricain lambda, et ce, en fermant les yeux sur le petit cercle de ses alliés politiques sans y piocher, ne serrait-ce que 20% ?Certes, la démocratie a ses principes mais  la politique en a plus encore car devant tenir compte de plusieurs paramètres à la fois, dans un souci, répétons-le, d’équilibre national et de résultats.En somme,  à notre humble avis, la rupture c’est aussi savoir gérer honnêtement dans un élan de fidélité les alliés politiques sans trahir la nation, et qu’en matière de collaborateurs, il ya des cadres dont on ne sait pas s’ils sont en bois blanc ou bois rouge. Mais il y a les cadres en ébène, pour souvent confiner dans un répertoire bien défini, car ayant déjà fait leur preuve.Ainsi on y peut rien, même la rupture a des exceptions !Georges Stanislas OUAPURE ZEZE

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