F-A. TOUADERA, C'EST AVEC UNE GRANDE FIERTÉ QUE LA RCA RETROUVE SA PLACE DANS L'UNION AFRICAINE

Publié le par TAKA PARLER

FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA
FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA

En Centrafrique, les deux derniers présidents, Michel Djotodia et Catherine Samba-Panza, ont été interdits de sommet à l’Union africaine. Mais le président actuel, Faustin-Archange Touadéra, vient d’être reçu avec tous les honneurs au 27e sommet de l’UA à Kigali. C’est la conséquence logique de son élection démocratique au début de cette année. Faustin-Archange Touadéra est un homme heureux, et il ne le cache pas, au micro de notre envoyé spécial à Kigali, Christophe Boisbouvier.

RFI : Après trois ans d’absence, la République centrafricaine est de retour à l’Union africaine. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?

Faustin-Archange Touadéra : C’est un sentiment de fierté parce que depuis trois ans, la République centrafricaine était suspendue. Et aujourd’hui, c’est avec une grande joie et une grande fierté que la République centrafricaine retrouve sa place dans l’Union africaine, suite au retour à l’ordre constitutionnel. Donc c’est un moment important.

Comment cela s’est passé pour vous-même ? Il y a quelques mois, vous étiez encore inconnu pour beaucoup. Comment avez-vous été reçu par vos nouveaux pairs, chefs d’Etat africains ?

J’ai été, pour ainsi dire, félicité et encouragé. Donc, j’ai été très bien accueilli par mes pairs qui aujourd’hui ont beaucoup d’espoir pour la République centrafricaine.

Le report de l’élection du président de la Commission de l’Union africaine, vous vous y attendiez ou pas ?

Comme vous le dites, c’est un vote. Il y a eu des candidats et malheureusement, compte tenu de règlement intérieur de notre Union, on n’a pas pu dégager un président pour la Commission pour cette fois-ci. Mais je pense qu’après le débat, nous avons bon espoir qu’en janvier, nous aurons donc un nouveau président ou une présidente pour la Commission.

Sans être trop indiscret, est-ce que votre délégation avait plutôt voté pour l’un des trois candidats ou s’était plutôt abstenue ?

Nous avons voté pour ainsi dire aujourd’hui, c’est le retour de la République centrafricaine. Nous devions voter pour exprimer vraiment la position claire de la République centrafricaine. Nous avons voté.

Donc, vous ne vous êtes pas abstenus ?

Non.

Et on peut savoir pour qui vous avez voté ?

C’est le vote.

Le 9 juillet, lors de votre discours pour vos cent jours, vous avez déclaré « La patrie est en danger avec des régions entières contrôlées par des groupes armés ». C’est un langage fort que vous avez tenu, mais en même temps, est-ce que ce n’est pas un aveu d’impuissance ?

Non, c’est interpeller, mobiliser, et aussi dire aux Centrafricains que nous devions, tous, nous mobiliser pour faire la paix. Et aujourd’hui, cela vient après que nous ayons rencontré l’ensemble des responsables des groupes armés, et où nous avons indiqué comment nous entendons mener le processus du désarmement. Et pour la plupart, ils ont adhéré à cela.

Vous avez en effet ouvert votre porte à tous les groupes armés depuis votre élection. Et pourtant, le 5 juillet 2016, il y a eu à nouveau des combats meurtriers à Bambari entre deux factions de la Seleka. Est-ce que cela veut dire que finalement, le dialogue ne fait pas avancer les choses et qu’il faut peut-être plutôt employer la force ?

Pour l’instant, nous prônons le dialogue. Hélas, ce sont des conflits intergroupes.

Oui, mais meurtriers.

Oui, oui. Evidemment, nous déplorons. Aujourd’hui, la République centrafricaine n’a plus besoin de ça. Mais nous avons confiance parce que nous avons échangé avec beaucoup de ces responsables de groupes armés. Ils sont dans cette logique. Et n’oublions pas aussi que c’est la période des transhumances. Alors tous ces faits sont peut-être liés aussi au grand banditisme qu’à des activismes politiques.

Vous dites que la plupart des groupes armés sont ouverts au dialogue. Mais est-ce qu’il n’y a pas des irréductibles comme Noureddine Adam [l'ancien numéro deux de l’ex-Seleka], qui est réfugié au Tchad ?

Nous maintenons le dialogue. Et je pense qu’il y aura un effet puisque la structure que nous avons mise en place au niveau de la présidence a déjà lancé des invitations pour la représentation de tous les groupes armés. Je pense que ceux dont vous parlez pourraient revenir au bon sentiment pour que nous puissions vraiment désarmer toute la République centrafricaine.

Et il pourrait revenir à Bangui ?

Pourquoi pas ? On a signalé sa présence vers Ndélé. Je pense que dans les cas de discussion du DDR [désarmement-démobilisation- réinsertion], nous verrons tout cela.

Le départ des militaires français de l’opération Sangaris en octobre prochain vous préoccupe ?

Cela nous préoccupe. Nous l’avons déjà demandé, lors des rencontres que nous avons eues avec le président Hollande, mais pour des questions peut-être intérieures et d’autres questions, le dispositif Sangaris va être levé d’ici le mois d’octobre, d’après ce qu’on nous a dit. C’est une préoccupation, mais nous avons la Minusca, la force des Nations unies qui est encore sur place. Donc nous allons continuer à travailler pour ramener la paix en République centrafricaine.

La différence peut-être avec vos prédécesseurs, c’est que vous avez la légitimité démocratique.

Je ne veux pas parler de ces situations. Ce qui est sûr, c’est que le peuple centrafricain est allé massivement voter. Et aujourd’hui, nous avons retrouvé l’ordre constitutionnel. Vous savez, les dernières élections, le taux d’inscription sur la liste électorale est très élevé. Cela signifie que les Centrafricains veulent tourner la page de ces conflits-là. Alors moi, j’ai confiance.

Est-ce que vous avez offert une synthèse entre un homme d’expérience, ancien Premier ministre, et en même temps un homme qui ne s’était pas sali les mains ?

En tout cas, les Centrafricains m’ont fait confiance pour tout ça parce que je suis connu, contrairement à ce que vous avez dit que j’étais inconnu, non. J’ai été enseignant à l’université, et ancien Premier ministre pendant cinq ans. Cela compte.

Les cours de mathématiques à l’université de Bangui, c’est fini ou pas ?

J’ai quelques cours que je dispense. Malheureusement, pas de manière régulière, mais je continue.

Que vous assurez une fois tous les combien ?

Quand je suis libre et je programme les cours et je pense que ça ira très vite.

RFI: CHRISTOPHE BOISBOUVIER

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Z
On veux croire au Président de la République mais la lecture ce qui suit, on peut se douter. <br /> <br /> centrafrique plume NOUREDINE ADAM<br /> <br /> 16 Juillet 2016 <br /> <br /> <br /> Contacté par notre correspondant à Ndélé, Nouredine Adam, un des piliers de la coalition séléka qui a renversé le regime de François Bozizé en 2013 nous livre ses propos sur la séléka, sa création, sa dissolution, et en plus ce dernier n'a pas caché ses intentions de l'avenir d'un centrafrique meilleur qui se repose sur la paix, l'unité, le pardon, et la mise en valeur de nos ressources souterraines.<br /> Centrafrique plume : Bonjour Monsieur Nourredine Adam<br /> Nourredine Adam : Bonjour<br /> CP : vous êtes l'un des piliers de la coalition séléka qui a renversé le régime de François Bozizé en 2013, ancien Ministre d'Etat à la Sécurité Publique, et Directeur du Centre de Défense des Acquis Démocratique CEDAD, aujourd'hui vous êtes toujours l'un des piliers actifs de ce mouvement, malgré sa dissolution a pris une autre dénomination. dite nous ce qui vous anime.<br /> NA : merci tout d'abord de votre volonté à bien vouloir m’affronter pour éclairer nos compatriotes centrafricains, sur un certains nombre de foule sur mon identité et qui vont à l'encontre de ma personnalité, je n'en doute pas de moi et de ce que je suis en train de faire pour ma communauté et des paisibles citoyens centrafricains qui vivent au nord du pays.<br /> je suis centrafricain, fils d'un homme Dieu, imam de la mosquée de moustapha, je suis née à Bangui grandir à Bangui, là ou je baladait avec mes amis dans les quartiers ngou-ciment lorsqu'on était à la madarassa (école coranique) à la mosquée de ngou-ciment, Bangui c'est ma ville, ou je promenait partous, à boy rabe, miskine, lakouanga, pk5 et autres.<br /> pour ma formation j'ai décidé de me rendre au moyen orient là ou j'ai vécu dans les pays comme quatar, arabie saoudité, égypte, j'ai intégré le service des renseignements quatarien, et la police quatarienne. souvent je venais en vacance rendre visite à mes parents à moustapha, j'en profite aussi de rendre visite en compagnie de mes frères qui sont dans des hommes d'affaires du diamants, dans le village de mon père qui est un frère au Premier Ministre sortant Mahamat Kamoun à ndélé, arrivée sur les lieux, vu le niveau de vie de la population très déplorable, l’extrême pauvreté qui règne à grand pas, la population du Nord et Est de la RCA est abandonnée à son propre sort dans la misère et la pauvrété, bref c'est la vie ou la mort, comme vous le voyez vous meme, pas d'école, pas d'hopitaux pire au sud du pays les tracasseries routieres vis à vis des hommes de grand boubou dont je suis issus de cette communauté, la partialité de la justice et de la police. je vous assure aucun homme sur cette terre ne peut jamais se ceder à cette marginalisation vis à de nous paisible population centrafricaine issue de la communauté de musulmane. non seulement de population du nord tout entier abandonnée à son propre sort.<br /> à Bangui vous allez constater les hommes du pouvoir qui sont là, avec leurs parents dans, l'aisance, la gaieté et les gros cylindré malgré tout ils font usage du pouvoir pour réprimer la population.<br /> ils ont fait venir des mercenaires pour prendre le pouvoir à Bangui en 2003, ils ont crée l'insécurité à leur propre manière, pourquoi faire venir des codos démobilisés de l'armée Tchandienne pour renverser l'ancien président patassé et ne pas les payer, ces derniers ont fini par regagner la brousse pour mettre mal à l'aise nos parents, qui pour s'auto défendre ont aussi pris les armes parce que l'armée n'est pas là pour assurer leurs sécurité, les frontières sont libres les gens peuvent venir et assassiner la population. au moment ou on a pris les armes pour s'autodéfendre c'est l'amalgame on vient bruler nos villages on nous tue comme des bêtes, on nous dépouille de nos or et de nos diamants auxquels nous avions pris notre temps pour extraire du sol sans nous rembourser.<br /> on veut faire recours à la justice, les juges et les magistrats tant que les hommes en tenue ont les mêmes langages, tout les bureaux d'achat sont fermés sauf ceux du chef de l'Etat Bozizé à l'époque et de ces enfants qui fonctionnent. aucun homme ne peut accepter ce humiliation et cette marginalisation. c'est mieux de nous enterrer que de vivre.<br /> ainsi on a décidé de faire face à l'oppression, un jour dialogue, réconciliation demain les bêtises se recommencent, pas de suivi ni de respect des engagements pris, c'est pas du sérieux on est pas des enfants. on a pris les armes et ont a décidé de rentrer à Bangui, avec michel djotodia et tant de mécontents que le régime lui mème à fait créer contre lui à l'époque.<br /> CP : vous aviez pris le pouvoir qui a connu un déclin et qui fini par la démission des autorités de la place, à cause des violence exercée par l'ex séléka malgré sa dissolution, le forum de réconciliation meme les élection vous ne voulez pas déposer les armes.<br /> NA: ne faites pas de la confusion quand vous nous dites que nous ne voulons pas déposer les armes, non plus, il faut que les gens respectent leurs paroles d'honneur je l'ai bien dit, et d'abord je reviens à votre question, l'objectif de la séléka n'est pas de prendre le pouvoir c'est ce que les gens ne comprennent, moi lorsqu'on a déclenché cette rebellion j'ai pris le courage de venir à Bangui, j'ai passé des jours à l'aeroport et je demandais à rencontrer le Chef de l'Etat à l'époque, mais il ne m'a pas recu, colerique j'étais retouné, malgré tout au moment ou on a pris sibut, on nous a convié à libreville, on a signé un accord ces accords n'ont été respecté, Bozizé qui a crée ses griots contre nous, on nous indigne devant ses partisans du KNK, malgré tout il nous insultait devant le grand public au stade le 15 Mars, non c'est impossible si on est des hommes d'Etat on doit savoir gérer nos états d'armes. voilà moi j'ai appelé djotodia et autre de revenir à sibut, magré quoi on décidé de passer à une démonstration de force et ca a reussi Bangui est pris.<br /> ce que les gens n'ont pas compris oui la séléka a connu un déclin voire un échec total, je l'affirme parceque bon nombre de jeunes gens sont à majorité peu alphabétisé, parcequ'ils n'ont pas d'école , c'est ce que je déplore, non seulement une question d'organisation, car la séléka est une coalition de rebellion et arrivée au pouvoir les interets se divergent. mais l'une des vérité la séléka est un succès, une liberation de la population centrafricaine prise en otage qui a perdu ses reperes, aujopurd'hui du coté de la communauté musulmane la parité est claire, notre statut à sa place dans gestion des bien public, pour ca je jette des fleurs aux compatriotes et chefs religieux qui ont pleinement jouer leurs rôle aujourd'hui aux minimum un musulman est respecté comme centrafricain c'est le prix de la lutte.<br /> CP: vous aviez été qualifié, d'assassins de criminel et de sanguinnaire pourrez vous repondre?<br /> NA: c'est ce que mes advesaires racontent et non ce que la justice a pleinement délibéré, je suis citoyen, si la justice m'interpelle, je vais rendre et je vais me défendre, volontairement je n'ai été à l'origine d'aucun crime contre autrui, j'ai joué mon role étant Ministre de la Sécurité publique et Directeur de la CEDAD comme tout le monde le fais, j'agis en vertu de la Loi, l'une des choses que les gens n'ont pas compris la vérité fini toujours par éclaté.<br /> je travaille au CEDAD, et je vous dis la vérité tous ce qui se passaient à l'époque sont des plans machiavéliques orchestrés, ces plans machiavéliques des partisans du defunt regime qui se résument quelques points :<br /> 1. Manipulation à la mobilisation populaire<br /> Tout d’abord dès le déclenchement des mouvements de la rébellion séléka à Bria en mois de décembre 2012, des initiatives de révolution populaire ont vu le jour par la création des organisations fantômes telles que la Coordination des Organisations d’Action Citoyenne (COAC) de Stève YAMBETE et de l’opération kokora du défunt Levy YAKETE, qui visent à corrompre les jeunes et la population avec des per diem de 1000 francs par jour afin de marcher au profit du régime de Bozizé.une chose que tous les habitants de la ville de Bangui peuvent témoigner.<br /> 1. Pillages orchestrés<br /> Le 24 Mars 2013, François BOZIZE a abandonné le pouvoir, au moment ou la séléka était encor au niveau de PK14, des armes sont distribués illégalement aux jeunes au niveau du siège du parti KNK, y compris des machettes et armes blanches distribués.<br /> BOZIZE qui fut le premier a pillé pour lui la caisse de l’Etat, était suivi des jeunes enrôler dans les mouvements COAC et kokora, à piller les locaux de l’administration publique. Quelques temps plus tard ceux-ci seront secondés par les éléments de l’ex-coalition séléka qui faisaient leur entrée à Bangui pour visiter les particuliers. Ce que tous habitants de la ville de Bangui<br /> 1. Stratégie de déguisement <br /> Les jeunes proches du régime KNK qui ont reçu des armes sont instruits à se déguiser en séléka ou encor à infiltrer le mouvement afin de semer des troubles et désolation (braquage intensifs etc., ces derniers sont plusieurs fois arrêtés et dénoncés comme des faux Séléka souvent à la radio.<br /> 1. Anéantissement de la bonne marche des activités administratives.<br /> Les partisans du parti KNK qui ont envahi l’administration publique et parapublique sont instruits à ne pas se rendre au travail, malgré tout il y’a eu lieu des initiatives de ventilation des tracts dans la ville de Bangui pour organiser une ville morte dont nous citons celle dont la date fixée du 5 au 12 juillet ayant entrainé des représailles de la Séléka aux quelles plusieurs cas d’arrestations ont été enregistrées.<br /> 1. Enlèvement et assassinat des éléments de la FACA ayant regagné la séléka ou reprendre le travail auprès de la séléka, auxquels leurs corps sont parfois exposés sur des lieux publics pour déclencher la colère des militaires contre Djotodia au pouvoir qui malheureusement n’a rien compris le plan.<br /> 2. Organisation des actes terroristes et des crimes odieux par des incendies des villages et des maisons en provinces pour déclencher le mécontentement de la population civile et d’attirer les intentions de la communauté internationale.<br /> 3. Incitation et offre d’armes et munitions de guerre aux jeunes villageois vers M’baiki, Boda, Bossangoa, Bouca et Damara, qui plus tard se transforment en rébellion cachée sous la couverture d’un mouvement d’autodéfense « antibalaka » qui s’attaque directement aux musulmans et parfois aux rebelles séléka au pouvoir afin d’inciter la séléka à réprimés la population civile. Les antis balaka n’ont jamais livrés un combat d’Homme à Homme contre la séléka, tous les deux s’attaquent aux civiles musulmans pour les balaka et non musulman pour les séléka ainsi de suite aux fins de déclencher les hostilités.<br /> Tous ces mouvements sont coordonnés à Bangui par les fiefs du parti du parti KNK, qui recevaient des transferts d’argent et alimentent la violence intercommunautaire à Bangui et en province, ou encor dégradent la situation sécuritaire. Engendrent une haine générale contre la séléka<br /> Pour les incitateurs cette démission obtenue est un succès pensant pour eux que cela abouti réellement au retour à l’ordre constitutionnel voulu mais malheureusement les données ont changé à la dernière minute. Malgré tout ils n’ont jamais baissé les bras et continuent d’utiliser d’autre stratégie comme des allégations mensongères aux noms des autorités actuelles sur des fameuses histoires de détournement, de mauvaise volonté, l’organisation d’une insécurité planifiée par des braquages, enlèvement, viole et assassinat pour atteindre leur fin c'est-à-dire inciter la population à haïr et les autorités et en justifiant à la communauté internationale que ces autorités actuelles ne sont pas à la hauteur de pacifier et sécuriser le pays or faux.<br /> Voila ainsi faute de leur persistance par des actes criminels et mensonge professionnel pour pérenniser le pays dans une insécurité profonde par des multiples exactions, vols et violes pour tirer profit à travers les biens mal acquis, qu’ils osent qualifier de butins. Un adage dit chaque chose à son temps. Ils finissent par apparaitre en plein jour et le bas peuple les connait nommément.<br /> Voila, ainsi le KNK ont planifié notre malheur et veulent jamais laisser la RCA depuis des décennies assassinat des intellectuels du pays, ses multiples participations à des coups d’Etat depuis la fin du régime de Bozizé jusqu’à nos jours.<br /> on était à Nairobi, avec le Président Bozizé on a signé un accord, chacun de nous à compris et à pris son courage pour dire non aux armes et à la violence, mais c'est la tetutesse des autorités de la place qui jette tout à l'eau pour nous empecher de revenir au pays comme tout le monde c'est parcequ'ils veulent faire le jeu de la France, qui veut se préserver de la crise des deux cotés.<br /> CP : mais malgré tout vous et vos hommes sont toujours actifs au nord du pays alors vous dites que la crise est fini<br /> NA : Oui la crise est fini si les autorités actuelles veudraient bien, nous on ne gere pas le pouvoir, mais c'est un voeux, et c'est aux autorités de la place d'ouvrir un large dialogue, auxquels tous les acteurs doivent etre impliqués, nous avons nos attentes et on doit l'exprimer si les gens veulent, on a pris les armes parceque on nous empeche de parler et lorsqu'on parle rien est pris en compte moi j'en ai assez et trop c'est trop cessons une fois et les recommnadations officielles et officieuse soit respecté à la lettre pour sauver ce pays.<br /> je ne suis pas un sanguinaire ni un criminel comme les gens racontent c'est du broahaha, je suis celui qui a convaincu toute la séléka à se retirer de Bangui, pour etre cantonnée au nord. mais aucune de nos revendications jusqu’alors n'est prises en en compte et on attend toujours pour déposer définitivement les armes.<br /> c'est nous qui assurons la sécurité de notre pétrole au Nord du pays, si on aime pas ce pays on ne doit pas faire ça, j'ai vécu au quatar et je vois ce que quatar a fait avec l'argent du pétrole et je rêve de voir la RCA un jour comme quatar, je suis prêt pour le dialogue si le chef de l'Etat veut me voir. car la RCA est mon pays. et je crois que la mise en valeur de ressources au nord est la seule réponse à la crise eu nord et est du pays car la pauvrété engendre le mécontentement à tout moment et la RCA ne doit pas tendre etrenellement la main aux aides exterieures<br /> CP : Nouredine Adam, je vous remercie<br /> NA : c'est à moi de vous dire merci<br /> Jean ISSAKA
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P
Chère Compatriote Laure, M. LAKOSSO est dans son rôle. Il est, c'est reconnu, de la société civile. Il n'a pas manquer du respect au Ministre. Encore que le respect se mérite avant qu'il ne soit dû. Si vous connaissez un de ses cousins qui vous a dit qu' il est voyou, mégalomane, qu'il aime qu'on l'écoute, qu'on le voit et il roule pour les pays étrangers. Mais vous, en mentant, en le diffamant, en l'insultant (voyou), vous roulez pour qui? Ah bon, vous voulez bien pour les gens qui sont complices de ceux qui tuent des milliers de centrafricains innocents, inoffensifs, sans défense? C'est humain ça? Le compatriote mène un combat honorable, juste.
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T
cher "patriote", vos appels aux meurtres de vos frères ne vous honorent pas. Le compatriote Gervais LAKOSSO a bien plus de mérite dans le combat qu'il mène depuis plusieurs années et qui contribue à la défense de la population et l’essor de la démocratie dans notre pays. <br /> Souvenez vous quand ce brave et vrai patriote a lancé le mouvement le "temps du bé africa" en dénonçant le rôle ambigu des forces internationales et le départ de sangaris ainsi que le rétablissement des faca, les autorités de l'époque ont crié au diable et lancer les mêmes invectives qui vous... Force est de constatée que 8 jours plus tard, ils ont repris les mêmes discours que Gervais (voir discours de madame SAMBA PANZA à la nation) pour réclamer le retour des faca et déplorer l'inaction des forces internationales. Pourtant monsieur SOKAMBI avait immédiatement (comme vous) mis la tête de Gervais au prix.<br /> Cher Anicet "patriote", il ne faut pas se tromper de combat. La république Centrafrique renaitra de ces cendres grâce à une société civile éclairée, courageuse et déterminée. C'est pourquoi il faut soutenir les actions de la société civile, les appuyer lorsqu'elle vos dans le sens de la défense de la population comme c'est le cas.
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L
Moi , je pense que le Patriote a raison hein,j'ai écouté la dernière fois ce type j'étais mécontente. Il nes resppecte pas les ministres qui travaillent très dur pour aider notre pays à terre. LOakosso est un voyou à mon avis et aime qu'on le regarde et qu'on l'écoute. C'est un mégalomane qui roulent pour les pays étrangers. Je connais un de ses cousin B. qui me l'a dit hier. Ils se sont fâchés et ne se parlent plus.
A
Cher Passi,<br /> Nous partageons les mêmes préoccupations et rêves. Voir un jour tout citoyen centrafricain quelle que soit sa croyance ou sa conviction politique de vivre en paix et de pouvoir circuler librement sans avoir peur d'être une victime de conflits insensés. Je pleure quand je vois certaines écoles rayées de la carte géographique de notre pays, des enfants abandonnés à eux-mêmes alors que leur place se trouve à l'école. Je ne pardonne pas les vrais responsables de cette situation, mais pourquoi Gervais Lakosso en rajoute en intimant l'ordre à un chef de l’État de démettre des ministres? Qui est -il et quelle légitimité a-t-il? Il est en service pour des ONG européennes et Nord américaines qui trouvent leur compte dans ce conflit qui perdure chez nous. Je réitère mes propos MORT AUX TRAITES DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE! Mes propos ne visent pas spécialement ce félon, mais tous ceux qui cherchent à détruire ma mère patrie. Ils me trouveront sur leur chemin. Bon week-end à vous !
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P
Pleurons ensemble la cause de notre cher et beau pays. Nous sommes d'accord que les écoles sont rayées de la carte-géographique de notre pays, des enfants abandonnés à eux-mêmes alors que leur place se trouve à l'école. A qui la faute? Il y a trop à dire sur notre pays. M. Gervais LAKOSSO a choisi d'apporter sa part en militant dans ce qu'on appelle Société civile. Maintenant, si cette Société Civile est en service pour des ONG européennes et nord américaines qui sont contre notre pays, apportons la preuve et dénonçons-les. En tous cas, c'est de bonne guerre (non mortelle). Arrêtons de voir le diable derrière les ONG, sinon, il faut demander à toutes les ONG qui se trouvent en RCA de plier bagage et de rentrer chez elles, car ce que vous reprochez à LAKOSSO est ce qu'elles font de manière générale, elles aident nos populations. Dites-moi, pensez-vous que les aides accordées par la France, le FMI, la BM, l'EU, c'est gratuit, c'est pour nos beaux yeux et c'est sans intérêt. Les Chinois se trouvent actuellement à BOROMATA vers Ndéle pour le Pétrole. Sur quel compte du trésor public centrafricain les commissions d'engagement de plus de 200 millions dollars donnés par les Chinois ont été versés au temps de BOZIZE? C'est LAKOSSO qui avait reçu cet argent?. Je vous recommande cher compatriote, de relire l’interview de Nouredine Adam. Il a dit trop de bêtises, mais il y a un brin de vérité là dedans. Voilà ce qui tue le pays. Le rôle de la Société Civile représentée par M. LAKOSSO n'a pas besoin de légitimité pour attirer l'attention des Autorités sur ce qui ne se passe pas bien dans notre pays. Dans le cas d'espèce, seul le Président de la République a la légitimité du peuple qui l'a élu. Un Ministre est nommé par le Président. Il n-a pas de transfert de légitimité. On est en train de tuer, piller, massacrer;; le pays est occupé à plus de 80% et vous menacer de mort un citoyen compatriote qui demande qu'on protège les pauvres centrafricains? Et tous ces morts gratuits cela ne vous dit rien? Non, œuvrons ensemble pour notre pays. Si on devrait tuer tous les traites de la République, il n'en restera pas beaucoup, car certains qui sont aujourd'hui aux commandes seraient tous tués. Ils sont comptables de ce qui est arrivé au pays. Chacun joue son rôle. On est supposé être en démocratie, C'est bien ce qui se passe ailleurs, sauf en RCA . Nous sommes tous responsables de ce qui se passe dans notre pays, chacun à son niveau.
P
Peut-on être heureux et fier quand on est à la tête d'un pays qui est occupé à 80% par des bandits armés sans foi ni loi? Si C'est une bonne chose d'être reconnu dans le concert des nations par ses paires, il est plus que nécessaire d'exercer son autorité sur l'ensemble du territoire dont on a la charge et qui vous donne le droit, la légitimité de le représenter dans les instances internationales. Car, cela sert à quoi de bomber la poitrine et déclarer haut et fort (légitimement) qu'on est fier quand on a l'autorité sur seulement 20% (Bangui 124 800 km2) du territoire national (624 000 km2). Il n'y a rien à se réjouir. Par contre, il faut tout faire pour imposer son autorité sur l'ensemble du territoire. Pour ce faire, l'heure n'est pas aux ambitions, mais aux intentions et à la volonté affirmées, par des actes concrets, perceptibles, visibles sur le terrain. Allez voir les gens qui souffrent sr le terrain. C'est que la population est en droit d'attendre de son LEADER.
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