LE TRIO INFERNAL AU POUVOIR FACE AUX DEFIS DU CHANGEMENT DES MOEURS.
La République Centrafricaine a t-elle trouvé chaussures à ses pieds ? L'avènement du trio infernal au pouvoir changerait-il les choses en Centrafrique ? Le président Faustin Archange Touadera qui présente un nouveau style au peuple Centrafricain , un Président Simple et attentif aux problèmes de ses concitoyens. Pour sa première visite officielle, il a préféré se rendre au vatican pour changer radicalement les choses. Le premier Ministre , Simplice Marhieu Sarandji qui bouscule habitudes dans l'administration Centrafricaine. Nous revivons l'ère de Papa Bokassa, il débarque sans crier gare dans les ministères, à la mairie de Bangui, contre toute attente, il cadenasse les portes des ministères vides à moitié aux heures de travail. Il est sur tous les fronts ces derniers temps dans la capitale Banguissoise, il aurait déjoué une émeute des prisonniers à la prison centrale de Ngaragba, il débarque à la mairie de Bangui , propose une balade de la ville de Bangui à celle qui gère la mairie de Bangui, WODOBODE avant de se mettre à ramasser des sachets qui trainent un peu partout. Le troisième homme du trio est le Ministre d'Etat, Directeur de Cabinet du Président, Firmin Ngrebada. Ce dernier a changé le visage de la présidence, en mettant en exergue une nouvelle manière de faire les choses, entre autre, la lecture des communiques, décrets et autres nouvelles de la présidence sur le perron du Palais de la Renaissance. Cette pratique est instituée pour éviter les dérapages et fuites de la présidence à la radio, des noms peuvent sauter et remplacer par certains. Tout est possible dans cette partie du monde. Discret et travailleur de nature, il prône le travail et la rigueur dans la gestion de la chose publique.
Le clientélisme au sommet de l'Etat est désormais révolu, la gabegie financière est derrière le peuple Centrafricain. L'assiduité au travail est chose réelle dans cette partie du monde. En débarquant ainsi dans les administrations, le premier Ministre ne commettrait pas une faute administrative ? La déontologie de l'administration donne effectivement pouvoir aux supérieurs hiérarchiques de sanctionner le commis d'Etat qui commettrait une faute. Mais de là à débarquer dans une administration pour cadenasser les portes , le premier Ministre aurait-il abusé de ses pouvoirs ? L'initiative est appréciée par les Centrafricains mais la manière de s'y prendre est désapprouvée par d'autres. Dans tout ce spectacle sous le soleil caniculaire de Centrafrique, les faux fonctionnaires jouent au chat et à la souris aux nouvelles autorités Centrafricaines. L'attente des Centrafricains est restée intacte concernant l'audit des autorités de la Transition pour démarrer sur de nouvelles bases. Les vraies questions de la sécurité du peuple Centrafricain sont à traiter dans les jours à venir. En attendant la vraie rupture, nous vous prions, chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre nos regards, vous constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !!!
LA REDACTION DE TAKA PARLER