LES DERNIERS JOURS DES AUTORITES DE LA TRANSITION ET LES MAGOUILLES D’ENRICHISSEMENT.

Publié le par TAKA PARLER

Regard d’un citoyen homme de la rue

Hooo !!!! Centrafrique qu’as-tu fait pour mériter tous ces évènements qui n’ont pour

but que de te maintenir dans la souffrance ?

Hier on pensait que ce sont les hommes qui, très égoïstes t’ont cloué dans cette

misère alors il faut une femme mais voilà que cette pensée n’a fait que perpétuer le

déjà vu, le déjà vécu alors que faire d’autre ? Faille-t-il se résigner ?

Non ! Le dernier souffle qui nous reste nous permet d’envisager l’espoir car après

tout, ne dit-on pas que quelle que soit la longueur de la nuit le soleil finira par

paraître?

En effet, le jeudi dans l’après midi, la Présidence de la République a passé sur les

ondes de la radio nationale par la voix de son porte-parole un communiqué laconique

interdisant à tous les mafieux de la Présidence et autres membres du Gouvernement

de vendre les véhicules de l’Etat.

Qui est dupe ? Se moque-t-on de qui ? Quand on sait que cette pratique qui a pris de

l’ampleur a commencé il y a déjà des mois où un pickup acheté à 25.000.000 de

FCFA chez CFAO est réformé à seulement un an d’utilisation à la modique somme

de 3 à 4 millions de FCFA et ceci dans un tour régulier des signatures requises pour

la procédure.

Les plus proches se sont servis les solides et beaux véhicules de sorte que le parc

s’est dégarni et ils ont peur que demain ne les rattrape ; toutefois nous leur disons

que demain les rattrapera à coup sûr car l’œil du peuple a vu ; les oreilles du peuple

ont écouté et certains Centrafricains du milieu se sont abstenus ou n’ont pas eu

l’occasion de se servir alors qu’ils connaissent les fraudeurs.

Nous les rassurons que la police et la gendarmerie sont là pour demain les traquer

et remettre en place les biens pillés. Ce n’est qu’un problème de temps. Plus jamais

ça Centrafricains ; ouvrons les yeux, et disons ça suffit à l’unisson dans une grande

détermination à faire barrage aux éternels pilleurs qui sont certainement en train de

se repositionner sur le nouveau régime en vue.

Pourquoi un audit est exigible après la Transition ?

Souvenez-vous qu’entre-les-deux tours des élections et le 19 janvier 2016, il y a eu

signature d’une convention provisoire d’aménagement et d’exploitation forestière

couvrant une superficie totale de 269.417 hectares dont 203.657 hectares sont

taxables ».

Cette convention d’exploitation lie la société Rougier Sangha Mbaéré à l’Etat

centrafricain.

Le commun des mortels s’interroge comment en cette période d’élection où il ne reste

que deux mois aux autorités de la Transition de passer les charges de l’Etat au nouvel

élu, elles s’empressent de signer un tel contrat ? Que sa cache t-il derrière cet

empressement ? Pourquoi ne pas laisser cette charge aux futures autorités ? Quelles

étaient l’opportunité et l’urgence de cette signature ? Y avait-il péril en la demeure si le

contrat n’était pas signé ? Autant de questions que l’audit éclaircira le peuple

centrafricain.

Pourquoi les nouvelles autorités burkinabé et non centrafricaines ? Voici un extrait de

l’article de Jeune Afrique qui doit inspirer les futures autorités centrafricaines.

<< Le fait est assez inédit pour être signalé. Le gouvernement du Premier ministre,

Paul Kaba Thieba, veut voir clair dans les derniers marchés attribués durant

la Transition.

Un comité interministériel a ainsi vu le jour pour se pencher sur les conditions d’octroi

de 18 marchés dont le montant cumulé atteint 72, 174 milliards de F CFA (111,3

millions d’euros), selon un décompte effectué par Jeune Afrique.

Présidé par le ministre de l’Économie, ce comité va s’assurer du respect des règles

de passation des marchés publics, de la disponibilité des ressources et de l’état

d’avancement des travaux.

« On peut se demander à juste titre comment se fait-il que tous ces marchés aient pu

être passés en si peu de temps. Le gouvernement s’inquiète seulement qu’autant de

marchés aient pu être octroyés parfois en entente directe sur des montants

importants », insiste Rémi Dandjinou, ministre de la Communication et porte-parole

du gouvernement.>>

Lecteur de Taka Parler, je vous invite avec humilité à suivre mon regard et vous

constaterez la froideur de mes yeux.

Publié dans Opinions

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O
Cherson la paix
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