LA SÉCURITÉ POUR TOUS, L'AFFAIRE DE TOUTE LA NATION

Publié le par TAKA PARLER

BIDA KOYAGBELE
BIDA KOYAGBELE

Pour qu’un peuple soit heureux il faut qu’il vive en sécurité

Je fais de la résolution du problème sécuritaire en Centrafrique une priorité voire un préalable à tout, estimant que rien ne pourra se faire sur le plan politique, économique et social sans que la sécurité soit rétablie sur toute l’étendue du territoire de manière pérenne.

1 .Contexte et environnement géostratégique

1.1 Une armée néocoloniale

Cette armée héritée de la colonisation manque cruellement d’objectifs clairs. Celle-ci est dépourvue de toute politique de défense si ce n’est se limiter à la protection d’intérêts occultes ou d’un individu à savoir le président au détriment de la protection des institutions, de la population et du territoire national.

L’armée centrafricaine comme, toutes les anciennes armées coloniales ont pour principale vocation de défendre les intérêts de la France. En effet il était imposé à nos dirigeants dans le cadre d’accords de défense de faire former exclusivement nos soldats, par l’armée française, afin qu’elle puisse au mieux préserver l’ordre néocolonial. L’armée était utilisée pour dissuader et contraindre les dirigeants du pré carré néocolonial d’aller dans le sens des intérêts de paris au risque d’être destitués s’ils osaient aller à l’encontre, au détriment des intérêts de la population.

C’est en cela que nos armées ne sont pas en mesure de faire face à de véritables menaces structurées, à l’instar de la seleka, bokoharam, alshebab. Pour ainsi dire, nos armées n’ont pas été formées pour faire la guerre,justement pour ne pas qu’elle puisse la faire éventuellement contre les intérêts de Paris et des dirigeants.

Notre armée avait pour vocation de déstabiliser les régimes récalcitrants, d’intimider et terroriserau profit de la France les populations et les élites éclairées..

1.2 Déstructuration de l’armée

Après avoir été déstructurée sous le régime Bozizé, notre armée en phase de restructuration, n’était plus en mesure de jouer son rôle au profit de Paris, surtout que beaucoup de nos soldats n’étaient plus formées par la France, mais plutôt en Afrique du sud, en Chine, aux USA, au Nigéria etc. Paris n’était donc plus en mesure d’utiliser l’armée pour déstabiliser le régime en place. Il faut aussi dire que cette armée déstructurée souffrait de plusieurs maux qui la gangrénaient (manque de rigueur dans la gestion des ressources, népotisme, clientélisme, déficit de politique de défense).

1.3 La guerre du pétrole menée par le France

C’est ainsi que la France eut recours aux services de bandits armés et des mercenaires djihadistes, pour défaire le régime, dissuader les chinois et d’autres acteurs de s’investir en RCA surtout dans le domaine pétrolier. Cette guerre du pétrole devait donner lieu à une transition qui devait organiser des élections et remettre le pouvoir à un homme en mesure de préserver ces intérêts, Martin Ziguélé.

En fait cette guerre du pétrole a été menée pour offrir le pouvoir à Ziguélé, qui était disposé à évincer les chinois et brader à la société TOTAL, l’exclusivité de l’exploitation de nos gisements pétroliers, aux conditions de Paris, soit 10% pour la RCA et 90 % pour Total.

1.4 Résistance populaire et paysanne

Ce plan a été remis en cause par la vive réaction populaire, qui s’organisa spontanément en groupe d’autodéfense, contre les mercenaires djihadistes. Le soutien complice de la France au Djihadistes mais aussi le fait qu’elle entretenait un sentiment de division en encourageant et armant les deux camps opposés sur la base de considérations religieuses, a amené la population à comprendre l’agenda caché de Paris « diviser pour mieux exploiter les ressources »

1.5 La France veut détruire et bâtir une armée à son service

Aujourd’hui Paris pèse de tout ce poids pour ne pas que l’armée centrafricaine (FACA) défaite en 2013, composée de 8 500 hommes puisse être réhabilitée. Elle lui reproche surtout de ne pas être contrôlable, surtout qu’elle a été en partie formée par l’armée sud-africaine, mais aussi par la FOMAC. Elle prône la mise en place d’une nouvelle armée qu’elle formerait.

Paris et les nations privent la RCA d’un de ses principaux attributs de sa souveraineté. Si bien qu’aujourd’hui les forces des nations unies composées de 9500 hommes et les 1700 soldats français ne sont pas en mesure de sécuriser la ville de Bangui, qui était à l’époque sécurisée par 1 500 éléments des forces de défenses et de sécurité.

1.6 La France viole nos petits garçons

Aujourd’hui les forces des nations unies et plus particulièrement les forces françaises sont un véritable vecteur d’insécurité, surtout pour nos petits garçons qui font l’objet de sévices sexuels. En effet une enquête a révélé le viol de 834 enfants par 81 militaires français.

1.7 La seleka et les djihadistes

La seleka est armée et protégée par les troupes françaises, qui lui assure un soutien logistique à l’instar des forces Ansardine du Mali. Elle est en fait une épée de Damoclès sur la tête des autorités Centrafricaines. Proche des mouvements djihadistes de la région, la seleka qui contrôle 60% du territoire, pille viole, et tue au quotidien nos braves paysans à l’intérieur du pays.

2.Menaces et enjeux géostratégiques sous régionaux

2.1 Soudan du nord : convoitise, menaces et enjeux

2.11 Le pétrole

D’énormes gisements pétroliers du Darfour prennent leur source dans les failles du Nord Est de la Centrafrique, dans la faille de Boro. La problématique est que le gisement du coté soudanais se situe dans une pente inclinée en faveur de la RCA. Le gros du gisement se trouvant du côté centrafricain, si la Centrafrique exploite ces gisements cela tarirait rapidement les réserves soudanaises.

D’autre part le Soudan du Nord aimerait que le pétrole centrafricain du Nord Est soit exporté via port soudan eu égard au fait qu’il ne sera plus en mesure d’exporter le pétrole du sud soudan d’ici fin 2016. Ce qui le priverait d’une manne financière importante.

2.12 L’eau et les verts pâturages

Les généreuses plaines irriguées de Centrafrique font rêver les éleveurs soudanais et sa luxuriante faune et flore est très convoitée des braconniers de ce pays. Pays semi-désertique lorgne sur le potentiel hydrique centrafricain.

2.13 L’enjeu religieux ou l’islamisation forcée

D’autre part depuis plus de 1 000 ans les esclavagistes djihadistes ont toujours rêvé d’islamiser les contrées centrafricaines et congolaises par la force, aujourd’hui M Djotodja a pour ambition d’islamiser la Centrafrique par la force comme il l’a calirement laissé entendre dans ces écrits.

2.14Joseph Kony , la LRA, le Sud Soudan et l’Ouganda

Le Soudan aimerait avoir un allié en RCA pour prendre le Sud Soudan à revers par le l’Est de la république centrafricaine.

Allié à Paris le Soudan offre un réel soutien à Joseph Kony de la LRA qui est une création du Soudan et de Paris à la fin des années 80, pour déstabiliser l’Ouganda, principal allié de John Garang. Perdant la face en Ouganda il se réfugie dans les confins Est de la RCA, où ses troupes (2 000 hommes) sèment la mort et la désolation. Pendant ce temps karthoum lui offre l’asile à l’ouest du Soudan du Nord à Niala où Djotodja était consul de la RCA.

En Octobre 2013 Djotodja alors président invite Joseph Kony au centre des terres centrafricaine dans la riche zone diamantifère de Nzako, afin de contrer une éventuelle percée en provenance de l’Est de la RCA de Bozizé réfugié en Ouganda. Musévéni dispose d’une base de 2500 hommes à l’extrême Est de la Centrafrique afin de traquer Kony. Il faut noter que les troupes de ce dernier ont de tout temps étaient ravitaillées à partir de la RCA par l’ONG la croix rouge française.

2.2 Tchad : convoitise, menaces et enjeux

2.21 Les généreuses plaines

Du côté du Tchad les richesses de la Centrafrique, mais surtout ces généreuses plaines offrant de verts pâturages suscite la convoitise des éleveurs tchadiens, armés s’en prennent aux braves paysans et détruisent leur récolte au passage de leur cheptel.

2.22 Le pétrole

Le pétrole du sud du Tchad se situe dans la région frontalière centrafricaine, d’où elle tient pour ainsi dire sa source. Mais en fait le pétrole dans cette région se situe dans une faille inclinée en faveur de la RCA. Ce qui veut dire que le gros du gisement est du coté centrafricain. Une exploitation du coté centrafricain épuiserait rapidement les réserves tchadiennes. Une solution avait été trouvé à l’époque de président Hissen Abré avec le général Kolingba, à savoir une exploitation commune de ces gisements. Mais aujourd’hui le président déby aux vertus panafricaines moins affirmées que le président hissen Abré veut par la force contraindre la RCA à ne pas exploiter ces gisements.

2.23 L ’eau

Le lac Tchad s’asséchant, le président Déby veut absolument détourner l’Oubangui du bassin du Congo et un de ses principaux affluents la Kotto, pour alimenter le lac Tchad. Ce qui affecterait le débit du fleuve Congo de 60% et priverait d’eau et de ressources halieutiques les populations riveraines, mais surtout déséquilibrerait tout l’écosystème du bassin du Congo.

D’autre part des pays comme l’Afrique du Sud jouissant d’un déficit énergétique dépendent à terme du projet INGA 3 qu’elle a financé en grande, pour combler ses carences énergétiques. En détournant le fleuve et ses rivières, on remet ainsi en cause le projet d’électrification d’une partie du continent INGA3, mais aussi les projets d’électrification verte en énergie renouvelables d’une Partie de l’Est de la RCA, par le projet d’implantation de deux barrages sur la rivière Kotto (barrage de la kotto et barrage de kembé).

Ors le Tchad dispose dans son sous sol d’un énorme potentiel en eau douce dans ces nappes phréatiques. Ce qui justifie difficilement l’acharnement du président Déby à détourner la rivière Oubangui.

2.24 Grand banditisme

Des bandits armés en provenance de cette région affectent la quiétude des populations en les rackettant et en pillant leurs ressources. Les hommes du rebelle tchadien Baba Ladé ont fini par grossir les rangs des éléments de la séléka. Abdoulaye Miskine et ses homes quand à eux se sont recyclé dans le grand banditisme.

3. Situation sécuritaire interne

3.1Les antibalakas

Le mouvement antibalaka qui à la base était une réaction d’autodéfense des populations rurale, contre la seleka et les forces du président déby, qui s’acharnait sur eux, s’est transformé dans la zone urbaine de Bangui en vecteur d’insécurité. En province les paysans antibalaka ont repris leurs activités champètres, initiant quelques barages d’autodéfense, après avoir repoussé la seleka et les forces tchadiennes de l’extrème Ouest jusqu’à la capitale.

3.2Silence on massacre et viole à l’Est

Une réelle insécurité prévaut à l’Est, entretenue par la seleka contre les populations non musulmanes. A l’inverse dans les régions libérées par les antibalaka à l’Ouest les populations musulmanes minoritaires sont exposées

4. Position géostratégique centrale

4.1 L’enjeu spatial

La Centrafrique est comme le dit son nom est au centre de l’Afrique, mais aussi au centre du monde, ce qui lui confère une position géostratégique mondiale, centrale. La RCA est située sur la partie du globe la plus proche du noyau offrant une faible attraction terrestre. Ce qui représente un avantage certain dans le domaine de l’aérospatial, car il est plus facile d’envoyer un engin spatial de Centrafrique que d’ailleurs dans le monde. Cela veut donc dire qu’un voyage spatial partant de RCA coutera aussi moins cher eu égard à la faible attraction terrestre.

4.2 Equidistant de tous les points du globe

De même cette position centrale conjuguée à cette faible attraction terrestre, offre une capacité de projection optimale sur tous les points et théâtres d’opérations sur le continent et dans le monde. La Centrafrique est à équidistances de tous les points du globe.

4.3 L’enjeu géoenvironemental ou le bassin du Congo

Porte d’entrée du riche bassin du Congo, la Centrafrique abrite les principaux affluents du plus puissant fleuve du monde, qui alimente le deuxième poumon vert de l’humanité.

Deuxième pays le plus irrigué d’Afrique la RCA dispose d’inestimables réserves d’eaux douces.

5. Une armée forte

La richesse de ce pays et la convoitise qu’elle suscite, sans compter sa position géostratégique et l’enjeu géomonier qu’il représente, sont de nature à l’exposer à divers types de menaces, que seule une puissante armée dotée de capacités conséquentes pourrait mettre ce paradis à l’abri de la cupidité et de la barbarie humaine.

5.1L’armée de la révolution du bonheur

Le manque crucial de matériel, de rigueur et de discipline ne lui permet pas de remplir au mieux ses missions.

Les formations reçues à l’extérieur ne sont pas adaptées à la gestion des enjeux géostratégiques qui prévalent en République Centrafricaine. Le défaut de formation civique magnifiant la grandeur et la beauté de ce pays et de son histoire affecte considérablement l’esprit patriotique. Facteur essentiel déterminant le courage et l’esprit de sacrifice pour la nation qui devrait animer tout soldat.

De même, faute de formation adaptée, cette armée n’est pas en mesure de s’inspirer de la riche expérience des différentes luttes de résistance menées à travers l’histoire par nos vaillants ancêtres, qui, à l’instar de karinou, menèrent la plus grande guerre de résistance contre les forces d’occupations coloniales (de 1928 à 1933) sur toute l’étendue du territoire national, s’étendant aussi dans les confins congolais, camerounais, tchadien et soudanais.

Ainsi, il est question de revoir en profondeur le contenu de la formation de nos militaires afin de développer en eux l’esprit patriotique et de sacrifice pour la nation africaine. Des programmes de formation civique soutenus magnifiant la grandeur et la beauté de l’Afrique seront de nature à cultiver cet amour pour sa patrie et le continent. Car comme je le pense , par amour, on peut être prêt à tout. Me rappelant de la citation de Thomas Sankara, qui dit que « tout militaire sans formation politique est un criminel en puissance »

5.2La formation.

L’on procédera à la mise en place d’un cadre de formation militaire de haut niveau, créant ainsi une école de guerre afin d’initier nos officiers à une gestion plus adéquate des enjeux géostratégiques s’articulant autour de la République centrafricaine. Aussi, il est question de mettre à leur disposition des moyens modernes de projection rapide sur tout type de théâtres d’opération. Les conditions de travail et de traitements de nos soldats seront révisées à la hausse.

Afin de conforter le caractère opérationnel de notre armée, un accent sera mis sur l’entraînement permanent des troupes.

5.3 L’honneur au combat

Il est dans cet esprit prévu d’honorer tous ceux qui feront le sacrifice ultime sur les champs de bataille, par l’offre d’une pension spéciale à leur famille.

5.4 Traitement

D’autre part, j’estime que le traitement des forces de défense et de sécurité doit être revu à la hausse afin de susciter des vocations et améliorer leurs conditions de vie.

En termes de réinsertion sociale, il se propose d’offrir aux militaires en fin de carrière des crédits garantis à taux zéro par l’Etat en plus de leur pension.

5.5 L’impérative réhabilitation immédiate des forces armées centrafricaines (FACA)

Fanatique de l’ordre et de l’autorité, souverainiste que nous sommes condamnons la marginalisation des forces régulières de défense ( FACA ) par la communauté internationale, estimant que les forces de défense et de sécurité sont des attributs majeurs de la souveraineté . Je pose comme condition préalable au retour à la paix et la sécurisation de la République Centrafricaine, la réhabilitation immédiate, sans condition de l’armée régulière dans son intégralité.

5.6 Le viol de l’embargo

En tant que souverainiste nous estimons que la gestion de l’armée est un attribut fondamental de notre souveraineté.

Ainsi au nom du droit des peuples à disposer d’eux même qui selon lui est principe universel enseigné dans toutes les écoles du monde, selon lequel chaque peuple dispose d un choix libre et souverain de déterminer la forme et la gestion de sa destinée indépendamment de toute influence étrangère.

A ce titre je prône ainsi le fait qu’ il faille violer sans condition l’embargo imposer par la communauté international sur les armes pour doter l’armée centrafricaine de moyen matériel conséquent et faire face aux enjeux sécuritaire nationaux ,régionaux et continentaux du moment.

5.7 Moyens de l’armée

Nous comptons doter notre armée d’équipements modernes constitués d’armes légères et d’armes lourdes d’avions ravitailleurs et d’avions de transport tactique. De même nous estimons qu’il faudrait doter notre armée d’hélicoptères de manœuvre, de drones, aéronefs de surveillance et bâtiments militaires de présence fluviale, pour sécuriser nos fleuves et nos rivières, afin de conforter la capacité de projection pour la défense du territoire et la révolution du bonheur.

En conséquence, il nous faudra créer deux brigades fluviales renforcées et sécuriser une des principales voies de communication et de transport de la sous-région, le fleuve Congo.

Sept aéroports militaires seront construits pour assurer la cohérence et la permanence des actions des forces de défense.

Nous doterons l’armée d’outils de défense complets fiables cohérents et efficaces, afin de faire de la Centrafrique un havre de paix et de sécurité ou les uns et les autres quel que soit leurs origines tribales religieuses et sociales puissent vivre ensemble en harmonie et dans la paix .

Ces moyens seront mobilisés dans le cadre de divers types d’accord bilatéraux de coopérations militaire avec des pays amis et frère déjà identifies, ayant manifesté un réel intérêt pour la sécurité du peuple centrafricain, des paysans en particulier et de l’Afrique.

L’armée aura aussi pour vocation de protéger les institutions révolutionnaires.

5.8 L’Autorité

Les FACA (forces armées centrafricaines) souffrent d’un déficit d’autorité .En cela, nous estimons que la notion d’autorité doit être incarnée par un chef, à savoir le chef de l’état.

Nous ne devons plus jamais accepter cela, que notre armée et plus particulièrement ses chefs, soient réduits à ramasser les ordures sur instruction d’instructeurs français

Les politiques ont été défaillants jusqu’ alors et nous paysans de Centrafrique, proposons de rétablir l’ordre, la discipline et l’esprit patriotique dans l’armée.

5.8 Une armée qui fera peur au diable

Nous voulons aussi donner à cette dernière une capacité offensive et défensive qui sera composée à terme de 60.000 hommes, afin de se projeter face à tous types de menaces. Ceci dans le but de calmer les ardeurs de certains pays aux velléités, néocoloniales, hégémoniques et bellicistes anti panafricaines (La France, le Tchad et le Nord-Soudan).

Nous voulons ainsi créer une armée qui fera peur aux diables.

5.9 Guerre contre le terrorisme

Face à la position géostratégique et à l’enjeu géo-minier que représente la République Centrafricaine, ce pays fait l’objet de toutes les convoitises, de mouvements terroristes, djihadistes, d’organisations tout aussi mafieuses qu’occultes dont certains pays .

De même, nous poserons en rempart contre le djihadisme en Afrique, proposant de mener une guerre sans merci au djihadisme international qui a pour arrière base sur le continent le Soudan du Nord. Nous voulons faire de la Centrafrique un pôle de sécurité et un des pays les plus sûrs au monde.

Une division spéciale sera mise en place pour lutter contre la menace terroriste, sur le plan interne.

5.10 Renseignements

Pour se faire : Les capacités de renseignements militaires intérieurs et extérieurs seront considérablement renforcées afin d’anticiper et neutraliser tout type de menace.

Une division spéciale d’intelligence sera constituée, dotée de moyens modernes d’écoute et de surveillance

5.11Service militaire obligatoire pour tous

Nous comptons faire de l’armée le creuset de l’unité nationale en instaurant le service militaire obligatoire pour les hommes et les femmes, afin d’initier le peuple et les paysans au métier des armes dans le but de pouvoir prêter main forte à l’armée en cas de guerre.

5.12Réservistes

Un corps de 50 000 réservistes mobilisables sera constitué, composé de 50%d’hommes et 50% de femmes.

5.13Les femmes au cœur de la sécurité

Nous tenons compte du fait que la femme centrafricaine a toujours jouée un rôle primordial dans la logique de résistance face à l’oppresseur.

En effet les femmes mandja en 1903 des femmes Bandas yanguere en 1905 initièrent plusieurs mouvement de résistances contre les forces d’occupation françaises. De même en juin 2013 ce sont les femmes de l’Ouham qui initièrent la résistance contre la seleka. C est a

ce titre et au principe Sacro-Saint d’égalité entre l’homme et la femme que nous tenons à offrir une place de choix a la femme de Be africa dans la défense des intérêts du peuple et des paysans.

Les femmes ayant toujours été les principales victimes des crises militaro-politiques faisant l’objet de viol et de tout type d’humiliation. Le service national les initiera au métier des armes afin qu’elles puissent apprendre à se protéger.

De même, ce service national aura pour vocation de cultiver les valeurs d’égalité et de complémentarité entre l’homme et la femme.

5.131 Les amazones

Une division spéciale d'amazone sera constituée en phase avec la tradition martiale africaine, héritée du royaume du Dahomey.

5.14 Valeurs cardinales

L’amour et l’esprit de sacrifice pour l’Afrique et la patrie, de même que d’autres valeurs de respect, d’unité, de solidarité et de tolérance y seront cultivées.

5.15 Brigade verte

Nous entendons constituer une brigade verte composée d’écologistes, de paysans, de pisteurs, de gardes forestiers et des éléments de forces spéciales pour la protection de notre environnement, de notre luxuriante flore et faune. En effet, la nature de la menace de l’environnement ayant changé, du fait que les rebelles disposant d’armes sophistiquées se reconvertissent dans le braconnage.

5.16 Brigades minières

De plus, tous les sites miniers recensés seront protégés par deux brigades minières constituées de Nagbata, de paysans et de forces spéciales. Des moyens de surveillance et de projection (avions, hélicoptères) seront mis à leur disposition.

5.17 Police et gendarmerie

Les capacités des forces de police et de gendarmerie seront renforcées et auront pour mission de neutraliser tous vecteurs d’insécurité et d’instabilité et de lutter contre le grand banditisme et la délinquance car pour lui, force reste à la loi et aux forces de défense et de sécurité. Composée d’un effectif de 10 000 pour la police et 5 000 pour la gendarmerie, ces forces disposeront de capacités de projection rapides (hélicoptères, moyens roulants etc), mais aussi de plus de moyens pour le renseignement.

Dans le même esprit, ces dernières devront veiller à la sécurité des biens et des personnes quelque soient leurs origines ethniques, religieuses et régionales, surtout dans le contexte actuel, ils devront être des vecteurs de réconciliation au sein de la population.

6. Sur le plan International

Nous abondons dans le sens que le Président Sud-Africain, Jacob Zuma, qui préconise la mise en place d’une force intégrée continentale composée de brigades spéciales d’intervention dans le but d’appuyer les forces de défenses nationales des pays africains, ce dans le cadre de l’Union Africaine.

Nous suggèrons la mise en place d’une légion africaine qui intégrerait des éléments issus de tous les horizons d’Afrique afin de trouver des solutions militaires afro-africaines et éviter tout type d’ingérence extérieure. La sécurité garantie permettra de cultiver un climat de confiance et de sérénité de nature à favoriser une dynamique économique et sociale attractive pour réaliser cette révolution « ti Bomengo » dit révolution du bonheur.

En tant que panafricain, nous n’admettons aucune forme de division ou de partition. Partisan de l’unité de l’Afrique, à ce titre nous estimons que toute velléité de division doit être liquidée par tous les moyens qui s’imposent.

Nous avons l’ambition de bâtir une armée forte dans le but de faire de son pays une puissance militaire pour sécuriser l’Afrique et ses intérêts.

La paix pour tous :

Pour qu’un peuple soit heureux, il faut qu’il puisse vivre en harmonie, en paix uni

il se fait Aujourd’hui, au nom du panafricanisme, le chantre de l’unité, de la réconciliation entre les communautés religieuses, prônant l’organisation d’un vrai dialogue national entre toutes les composantes du pays, excluant les djihadistes et leurs sympathisants animant la seleka. Préconise d’entretenir une culture de la paix en commençant par l’éducation.

BIDA KOYAGBELE

LA SÉCURITÉ POUR TOUS, L'AFFAIRE DE TOUTE LA NATION
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H
Encore un autre guignol qui confond les époques comme il confond les priorités. L'armée n'est pas et ne sera jamais partie de la solution, elle a été, est et risque encore d'être le principal problème. Etant un ancien du bataillon amphibie, radié pour désertion par Bozizé, mes anciens camarades de l'académie militaire de St-Louis ne rêvent que d'un coup d'Etat pour le pouvoir. Alors lorsque je lis certains amateurs qui soutiennent la réhabilitation de la FACA, je me dis qu'il devraient refaire leur devoir avec plus de sérieux.
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B
il a parlé mais il n'a rien dit
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M
Il n'a rien compris ce Monsieur!
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