A QUOI JOUE CREPIN MBOLI-NGOUMBA ?

Publié le par TAKA PARLER

Freddy OUILIDAN, activiste/ chercheur
Freddy OUILIDAN, activiste/ chercheur


Alors mes très chers amis, peuple de douleur et partenaire de la misère Centrafricaine, venez, je vais vous conter notre histoire :

C’est avant tout l’histoire d’un jeune Centrafricain, brillant dans ses études et ancien leader corrompu de l’ANECA ayant pris la fuite par le fleuve Oubangui Chari, laissant derrière lui ses vaillants amis payer le lourd tribu de sa forfaiture : Un lâche est né !

C’est l’histoire d’un jeune étudiant centrafricain, arrivé à Dakar avec le maigre fruit de son butin honteusement acquis à Bangui au détriment de la souffrance de ses pairs étudiants. Comme tout bien mal acquis, il n’en profitera pas longtemps. Alors, de difficultés en difficultés, il a su compter sur la solidarité… encore de ses pairs étudiants Centrafricains vivant dans la capitale sénégalaise. Oubliant juste que parmi ses bienfaiteurs, comptaient ceux là même qu’il à lâchement abandonné à Bangui pour fuir avec l’argent du restaurant universitaire : Un hypocrite est venu au monde, alléluia !

C’est l’histoire d’un jeune avocat des affaires, aux allures impeccables, les rêves pleins la tête et les ambitions démesurées au point d’oublier l’existence de ces âmes charitables qui étaient présentes sur tout son chemin. En bon roublard, il s’est approprié leur histoire, leur lutte ainsi que leur vie. Il a orchestré sa vie dans une logorrhée infernale qualifiée d’autobiographie à mis parcours. Et comme à ses habitudes, il en oublia l’essentiel : Dire la vérité et témoigner le courage de ces dignes fils et filles de la RCA, à l’instar de BIDA KOYAGBELE , qui l’ont forgé : Voilà qui est Crépin MBOLI NGOUMBA.

Mes chers amis, l’histoire ne fait que commencer, et notre surprise sera plus belle.

Avant de rentrer à Bangui, il a fait acte de contrition, s’est assuré du pardon de « ses amis » et implore leur contribution pour la création d’un mouvement politique afin de reconstruire notre mère patrie, ce mouvement s’appellera aussi PATRIE. Un parti politique dont il aura simplement le mérite de lire les textes écrits par un autre et apposer sa signature en bas des pages. Car, il est fondamental de préciser qu’il n’a jamais été la tête créative de « son PATRIE » : C’est le fruit des nuits blanches d’un digne fils de la RCA connu de tous.

Le PATRIE est pour Mboli NGOUMBA juste un instrument de marketing, un faire valoir : une porte d’entrée. D’ailleurs, au lendemain de cette naissance, son coté sombre à repris le dessus : Il s’est donné d’écarter tous ceux qui ont contribué à la création dudit parti les uns après les autres. Son penchant pour la stratégie de la terre brulée n’est pas récent. La voie est ouverte, Crépin peut se vendre à qui il souhaiterait sans en rendre compte à ses amis. Souvenons nous, ces mêmes qu’il avait déjà trahit et abandonné.

S’en suivra une série de valses scabreuses. De son appartenance au groupe dit des « autres partis de l’opposition », à son entrée dans le gouvernement de l’ancienne mouvance présidentielle sans oublier ses courbettes devant un fils BOZIZE pour que ce dernier l’élève à la table des avocats de la présidence de la république, beaucoup de trahisons, de mensonges et autres bassesses ont été siennes.

Je ne vais pas revenir sur son implication dans l’entreprise SELEKA avec la bénédiction de son alter égo Martin ZIGUELE. Je ne vais pas non plus m’attarder sur l’altercation qui a eu lieu entre lui et les leaders de la Séléka à Libreville car il ne leur avait pas versé la totalité des sous qu’il était sensé acheminer… Non, je ne parlerai pas de la fuite des informations stratégiques qu’il organisait étant membre et porte parole du gouvernement au profit de certains acteurs économiques étrangers…. Non, je ne dirai pas non plus ces messes de minuit organisées afin de convertir ses compatriotes aux basses missions de la Franc maçonnerie…. Non, il avouera tout ceci de lui-même si un jour son patriotisme revenait.

Je vais vous entretenir de ses agissements depuis son arrivée au pouvoir avec la SELEKA jusque de nos jours. En effet, s’il n’existe absolument pas de doute sur son implication et son parrainage du groupe rebelle, au-delà de sa cupidité et de son manque de lucidité, il faut comprendre les liens intrinsèques qui le lient avec l’éphémère président de la RCA Michel NDOTODJA. Les deux fossoyeurs, en plus de la connexion régionale qui les apparente, ont un autre élément fort qui les tient à cœur. Pour ceux qui les connaissent un peu, les deux criminels s’appellent « MBOKI », ce qui signifie « Pacte » ou « testament ». dans notre cas présent, il s’agit d’un pacte traditionnel, un pacte à la vie et à la mort.

Au nom de ce Mboki, ils ont terrassé la république, détruit le vivre ensemble, ravagé nos villes et compagnes puis sacrifié nos vies. Ce pacte assassin uniquement motivé par la soif du pouvoir pour l’un (Crépin Mboli GOUMBA) et l’envie d’enrichissement pour l’autre (NDOTODJA) a laissé sur sa route des cadavres, des veuves, des orphelins et surtout des ruines plurielles, ces plaies que l’on pourrait difficilement cicatriser. L’histoire de la prise du pouvoir par la séléka et les malheureux événements qui nous poursuivent jusqu’à l’instant présent sont des éléments objectifs pouvant étayer ce récit.

Mais à quoi joue vraiment le pitoyable Mboli Ngoumba ?

Ecoutez bien, chers amis. C’est l’histoire d’un piètre stratège ! Après son éviction du gouvernement, pendant que les dignes filles et fils et RCA meurent sous les balles des troupes néocoloniales présentent sur notre sol, il se remet encore à rêver. Oui, il a profité de son passage au gouvernement pour se faire quelques réserves de billets de banques. Non, je ne reviendrai pas sur cette villa achetée argent comptant (cash) au prix du sang des centrafricains, non, je ne veux pas mentionner ces virements récurrents qu’il continue de recevoir de la part du chef du gouvernement actuel, non, je ne veux pas parler des trafics illicites dans lesquels il est plongé jusqu’au cou. Mais je veux bien m’étaler sur cette équipe qu’il constitue en ce moment.

De Brazzaville à Accra en passant par Cotonou, il organise des réunions et multiplie des contacts avec beaucoup de personnalités. S’appuyant sur son appartenance à la fameuse loge du grand orient, il se rêve en chef d’état désormais. Usant de la stratégie du silence, il organise ses troupes, s’active dans la réorganisation de la séléka version Nouredine ADAM, participe à l’élaboration d’un autre plan macabre.

Parmi ses fidèles figure son « petit frère » Adrien POUSSOU. Pour le souvenir commun, il s’agit bel et bien de l’éphémère ministre de la communication de la Séléka, ce garçon qui arguait à qui voulait l’entendre que Ndotodja n’allait jamais démissionner, le même qui passa à tabac un commissaire de police en compagnie de Ndotodja et Mboli Goumba . Le tableau est dressé : Adrien en bon filleul maçon de son parrain Crépin se charge de faire les mouvements vers les partenaires, s’occuper des réunions avec les jeunes de la diaspora, et construire un projet de communication large public.

Aujourd’hui, l’unique souhait de ces crapules est de revenir à l’exercice de la chose publique par tous les moyens. Leurs relais sont nombreux. Sur le plan militaire, Crépin et son équipe s’appuient sur les troupes de Nouredine ADAM et sur le plan idéologique et stratégique, ils se sont offert les services d’un journaliste centrafricain connu pour ses travaux de consultant en création de site web bas de game.

Mais qu’en est t-il réellement de leur intention ?

Malheureusement, l’agenda de « Cotonou » est en marche. Les faits sont plausibles. Il y’a peu de temps, tout observateur de la vie politique d’en bas des collines de bas Oubangui a dû constater trois déclarations en réalité complémentaires. La première est la sortie de Ndotodja pour demander, à nouveau, pardon et exiger son retour dans le débat politique, suivie de Mboli Goumba proposant, selon lui les voies de sortie de cette crise et… Adrien POUSSOU pour soutenir l’importance du retour des forces Tchadiennes en Centrafrique. La messe est dite : Les réunions nocturnes de Cotonou ont mis en route leur agenda.

Les infiltrations sont en cours à plusieurs niveaux. Profitant du chaos de Bangui, ils s’installent, s’organisent et surtout recrutent des jeunes Centrafricains de partout afin de nous garantir la réussite de ce funeste projet.

PS : J’ai fait exprès d’omettre quelques détails et précisions afin de préserver mes sources. Mes informateurs étant à Bangui, je me dois de garantir leur sécurité.


Freddy OUILIDAN, activiste/ chercheur


Publié dans Crise Centrafricaine

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I
Une analyse fine et précises avec des faits vérifiés et vrai bravo compatriote combattant Freddy les jeunes centrafricains devraient d avantage suivre ton exemple et qu ils aient l amour de leur patrie et non suivre ces petits mange miettes ci dessus cités q
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