UNE CONSPIRATION ÉLECTORALE EN FAVEUR DE MARTIN ZIGUÉLÉ SE MET TRANQUILLEMENT EN PLACE, À BANGUI, AU SEIN DE L'ÉTAT-FAILLI CENTRAFRICAIN

Publié le par TAKA PARLER

UNE CONSPIRATION ÉLECTORALE EN FAVEUR DE MARTIN ZIGUÉLÉ SE MET TRANQUILLEMENT EN PLACE, À BANGUI, AU SEIN DE L'ÉTAT-FAILLI CENTRAFRICAIN

Telle une ritournelle, depuis des mois, une chansonnette se fredonne et résonne un peu partout, dans les villages et quartiers de Centrafrique. Visant à marquer les esprits, en les préparant, à une hypothétique victoire ...au 1er tour de la présidentielle improbable de 2015/2016, ... du candidat du MLPC, Martin Ziguélé, ancien Premier ministre d'Ange-Félix Patasse et assureur de son Etat, une conspiration se met tranquillement en place au sein de l'État-failli Centrafricain.

INCOHÉRENCES CENTRAFRICAINES


Au passage vous remarqueriez que les Centrafricains auraient donc élu, le moment venu, un autre cadre retraité des assurances.
Comme Catherine Samba-Panza, Martin Ziguélé est aussi retraité des assurances.
Mais au lieu que cela se passe au sein du Conseil National de Transition, comme en janvier 2014, avec appuis et logistiques franco-tchadiens, cela se produirait, cette fois-ci, à ciel ouvert, plein ciel, à coup de suffrage mollement universel. Toujours sur appuis et logistiques franco-tchadiens à travers, à peine, un quart du territoire national, sous très haute sécurité.
Et qu'importe si la régularité et la transparence ne soient aucunement garanties.
Et pour cause!
Le tout c'est de pouvoir tenir ses élections. C'est tout !
Car mieux vaut de mauvaises élections que pas du tout d'élections.
Autre parenthèse.
Vous remarquerez aussi que cette maxime ne serait valable que pour assurer l'élection de Martin Ziguélé, au 1er tour d'une présidentielle à venir, mais pas pour les élections générales Centrafricaines de 2010/2011, qui virent la victoire du Général François Bozizé Yangouvonda, à la présidentielle, dès le 1er tour, suivie de celle de son parti politique, le KNK, aux législatives, lui attribuant de droit une écrasante majorité à l'Assemblée Nationale centrafricaine.
La suite etant connue, laquelle victoire fut contestée et amena le pays là où il se trouve actuellement. Dans le chaos.
Contestant les résultats, soutenus et encouragés par la "communauté internationale", sous aiguillon franco-tchadien, un coup de force permis à la Séléka de renverser le pouvoir du président François Bozizé Yangouvonda, un dimanche des Rameaux du 24 mars 2013.
Et très curieusement, maintenant les mêmes causes seraient censées ne pas produire les mêmes effets, bien qu'elles soient volontairement ainsi organisées, en hold-up électoral, à venir.
Douces incohérences Centrafricaines.

L'ONCLE TCHADIEN ET LES FOSSOYEURS CENTRAFRICAINS.


Le récent passage parisien du président tchadien, Idriss Déby Itno, fut plus tonitruant que celui de son homologue gabonais, Ali Ben Bongo Odimba, qui le précéda. Celui du Congolais, Denis Sassou Nguesso, des mois plutôt, l'étant encore moins.
Si tous s'entendent pour que la Transition centrafricaine finisse fin décembre 2015, ils n'en restent pas moins divisés sur l'organisation des élections avant terme.
Pour Idriss Déby Itno, ces fameuses "mauvaises élections" doivent se tenir avant terme. Car il vaut mieux de mauvaises élections que pas du tout d'élections. En langage clair, des élections seront organisées coûte que coûte pour imposer Martin Ziguélé aux Centrafricains.
En Centrafrique, à la manœuvre, les ministres Jean-Jacques Demafouth, ministre conseiller à la Présidence, Modibo Bachir Walidou, ministre de l'administration du territoire, Aurélien A. Agbenonci, représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, patron du PNUD local, et bien sûr la France, représentée par son ambassadeur haut-représentant, Charles Malinas, véritable gouverneur de fait de ce territoire sous mandat français.
En plus des actions de terrain, dont Minusca et Sangaris y ont souvent été associées, sensibilisations par sondages et arrosages de zones ciblées d'effigie à la gloire du candidat Martin Ziguélé, une stratégie, basée sur des truquages informatiques et la maîtrise de réseaux de transmission des résultats par VSAT, est en préparation au cabinet du ministre Modibo Bachir Walidou, coaché par Jean-Jacques Demafouth et Aurélien A. Agbenonci du PNUD, sans le soutien préalable des anciens responsables de l'Autorité Nationale des Élections démissionnaires.
C'est parce qu'ils n'étaient pas du tout d'accord que Godefroy Mokamanédé puis Dieudonné Kombo-Yaya ont démissionné de la présidence de cette institution chargée des opérations électorales en Centrafrique.

MARTIN ZIGUÉLÉ, PRÉSIDENT?
La fraude mise en place et à dessein ferait élire sans failles ni contestations Martin Ziguélé à la magistrature suprême de la République Centrafricaine. Du moins le croient fermement ses instigateurs.
Mais, qu'importe ! En cas de contestations? Des armes achetées et déjà stockées en Centrafrique feraient le reste.
Une fois les résultats publiés en faveur du président du MLPC, toutes contestations seraient mâtées dans le sang, pour l'exemple. Selon le plan, dans les trois semaines à un mois, qui suivent, " force devra rester à la loi". Sic...!
Un ennemi des Centrafricains, détesté par eux serait donc imposé par une complicité agissante d'un quatuor de criminels constitué de Centrafricains, de fonctionnaires onusiens (PNUD/MINUSCA), de réseaux français (François Hollande et les socialistes) et de soutiens Tchadiens (Idriss Déby Itno et autres dont Abdoulaye Miskine). Un mélange explosif où chacun y serait pour soi avec objectif de casser du François Bozizé Yangouvonda, au final.
À la suite de la réunion tenue du lundi 12 octobre 2015, à 14h00, au Cabinet du ministre Modibo Bachir Walidou, deux ordinateurs trafiqués ont été remis le lendemain, mardi 13 octobre 2015, à l'Autorité Nationale des Élections et au département de l'Administration du Territoire, sans publicité aucune.
Comment ne pas informer la population centrafricaine de cette remise qui devrait être officielle?
Ces deux ordinateurs traiteront des résultats qui seront acheminés par VSAT depuis les différents centre de vote.
La stratégie qui est en train d'être mise en œuvre par certains responsables de la transition est de faire élire Martin Ziguélé à l'issue de l'élection présidentielle, de source digne de foi confirmée par une haute personnalité de la République Centrafricaine.
Sinon pourquoi les parties impliquées dans le processus électoral n'en sont-elles pas du tout informées des procédures entrain d'être mises en place en catimini par les conspirateurs?
La Présidence de l'autorité de Transition, le Conseil National de Transition, le Gouvernement de Transition, l'Autorité Nationale des Élections, les partis et groupements politiques, la Société civile et les représentants des candidats déclarés sont-ils tous au même niveau d'information?
Pourquoi certains acteurs semblent absents, mis à l'écart, de ce qui se noue au sein du Cabinet du ministre Modibo Bachir Walidou? Pourquoi le département de l'Administration du Territoire se superpose à l'Autorité Nationale des Élections?
Pourquoi Jean-Jacques Demafouth, ministre conseiller de la présidente de l'Autorité de Transition, Catherine Samba-Panza, intervient-il personnellement dans la procédure d'utilisation des VSAT dans la transmission et le traitement des données électorales par le ministère de l'Administration du Territoire?
À quoi sert l'Autorité Nationale des Élections ?
En quoi, dans sa réponse écrite au ministre Modibo Bachir Walidou, est-il important et nécessaire que le ministre conseiller Jean-Jacques Demafouth marqua son accord avec un "réel plaisir", le 08 octobre 2015 même si la lettre aux sceaux et entêtes de la Présidence de la République Centrafricaine n'est pas référencée ? Est-ce pour seulement confirmée sa présence à la réunion du lundi 12 octobre 2015, à 14h, au Cabinet du ministre de l'Administration du Territoire ?
Quelles sont les attributions de l'Autorité Nationale des Élections dans la prise en charge technique de la transmission et du traitement des données électorales?
N'appartient-il pas à l'ANE de se chargée totalement de ce dossier, mêle si elle doit en déléguer ou attribuer la sous-traitance par attribution de marché ?
Mais bien avant cela, n'appartient-il pas au Conseil National de Transition d'en définir ou d'avaliser le cadre d'intervention des organes qualifiés à cela?
Que disent les textes en vigueur, Charte constitutionnelle, code électoral, textes réglementaires de l'ANE... ?
Et du côté de la MINUSCA, plutôt du PNUD, que recherche le représentant spécial adjoint du Secrétaire général Ban Ki Moon, Aurélien A. Agbenonci, qui rassurait le ministre Modibo Bachir Walidou que la " Minusca, conformément aux procédures des Nations unies, examinera le "projet du Mémo d'entente relatif au fonctionnement du système VSAT en province", ceci pour y apporter des réponses dans les "formes et délais requis''? [ Lettre Minusca/2015/ODSRG-HG-RC/040 du 10 octobre 2015].

Les carottes seraient-elles cuites? Même si la France, la MINUSCA et les dirigeants de la transition ont déjà choisi leur camp? Celui de Martin Ziguélé déjà élu, par eux, président de la République Centrafricaine?
Autant de questions dont les réponses sont attendues par le Peuple centrafricain qui souhaite comprendre la procédure électorale complexe que tente d'instituer les fossoyeurs de la République Centrafricaine.
Même abrutis par les chaînes de domination, le Peuple Centrafricain accepterait-il qu'un Ziguélé soit désigné comme son président?
Ziguélé président de la RCA, c'est le monde à l'envers ! Au passage, nous vous prions chers(es) compatriotes de bien vouloir suivre nos regards, vous constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !!!

ENQUÊTE DE LE RÉDACTION DE TAKA PARLER NEWS ET CENTRAFRIQUE INFO-PAYS

Les échanges entre le Ministre  Conseiller Jean Jacques Demafouth, le Ministre de l'administration du territoire Walidou et le représentant spécial  Adjoint de Ban ki moon  Aurélien A. Agbenonci
Les échanges entre le Ministre  Conseiller Jean Jacques Demafouth, le Ministre de l'administration du territoire Walidou et le représentant spécial  Adjoint de Ban ki moon  Aurélien A. Agbenonci

Les échanges entre le Ministre Conseiller Jean Jacques Demafouth, le Ministre de l'administration du territoire Walidou et le représentant spécial Adjoint de Ban ki moon Aurélien A. Agbenonci

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Z
Pouvez-vous nous dire quel était le grade dans l'Armée quand M. BOZIZE a fuit abandonnant le pays? qui était le Ministre de la Défense au temps de BOZIZE? Qu'est-ce-qu'il a fait de l'armée? <br /> Cher compatriote, pourquoi vous ne vous échangez pas contre les innocents centrafricains morts gratuitement, simplement parce que la RCA n'est pas dirigée? Vaut mieux une mauvaises élections qui nous donnent un Président légitime, capable d'arrêter les tueries des pauvres innocents Centrafricains, que d'avoir des poltrons comme BOZIZE qui a fui devant de non soldats et ceux qui nous gouvernent. Quant aà parent J.J DEMAFOTH,, j'espère qu'il n'ira pas crier sur les ondes de RFI quand il sera coincé entre le Tchad et la RCA pour nous dire qu'il est français et que son passeport était encore valide! Alors que fait en Centrafrique cet éminent juriste français JJ DE MAFOTA ? La France n'aurait-elle pas besoin de cette lumière qui brille tant en RCA? Chers Compatriotes, Allons aux Elections, au moins là on ne va pas dire comme M. KOMBOYAYA que c'est la Faute de la France, du FMI et autres. Je voulais rappeler à M.KOMBOYAYA qu'il a vécu 20 ans avec l'argent du FMI. Il peut toujours rembourser cet agent. Les pauvres centrafricains innocents morts n'en auront plus besoin!!!!!
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L
Comprenez une chose, la carotte n'est pas encore cuite...
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M
Pour moi je pense bien que choisir Ziguele et l'imposer au centrafricain ne peux pas manquer de consequance mais je me demande ou ce Ziguele va t-il battre campagne et ou exercera t-il son metier d'un president imposer. l'avenir nous le dira.
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