Des partis, associations et personnalités politiques disent niet aux élections en octobre prochain
Des partis, associations et personnalités politiques indépendantes ont ce jour, montré leur position relative au processus électoral. Après des concertations entamées depuis la semaine dernière au siège du PATRIE (Partie Africain pour la Transformation et l’intégration des États), ces partis s’opposent à la tenue des élections aux dates indiquées dans le chronogramme électoral, publié par l’Autorité Nationale des Élections (ANE), le 19 juin 2015. Un constat fait, selon eux d’après les situations observées au plan technique, juridique et politique.
Au nombre des raisons avancées au plan technique, ces partis, associations et personnalités politiques indépendantes qui avoisineraient soixante ont indiqué par la voix de Aurelien Simplice Zinghas du parti Kélémba que « le rythme et les performances de l’enrôlement des électeurs à ce jour ne permettent pas d’envisager la fin de cette opération dans les délais prescrits et la fiabilité des résultats ».
Sur le plan juridique, « le décret portant découpage électoral ne repose sur aucune réalité démographique notamment un recensement général de la population récent et fiable et ne tient pas compte du déplacement de la population causée par la dernière crise ».
Les situations sécuritaire et politique ont été également évoquées. Dans la déclaration rendue publique à la fin des concertations, les responsables et personnalités politiques indépendantes se sont dit profondément préoccupés par la dégradation de la situation sécuritaire « avec les derniers développements de Bambari, Bria, Mbrés, Dékoa, Grimari, Batangafo, Bouar, Baboua, Carnot ».
L’absence de consensus et de concertation autour des questions relatives aux élections est la principale caractéristique de la situation politique dressée par ces derniers.
Fort de ce qui précède, « les plateformes, partis, associations politiques et personnalités politiques indépendants constatent que les consultations populaires ne peuvent se tenir aux dates fixées car le maintien desdites dates menacerait la paix civile, l’unité nationale et l’intégrité territoriale ».
Ils ont promis faire des propositions pour la sortie de labyrinthe.
Les sept partis politiques de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) n’étaient pas de la partie.
RJDH PAR NAÏM-KAÉLIN ZAMANE