NOUVELLE TRANSITION APRES LE 15/08/2015
Nous devons faire une analyse approfondie de la situation et essayer de dresser le bilan de la transition de Catherine Samba Panza durant presque deux ans de règne.
L’ entrée triomphale de Djotodjia à Bangui qui n’a rencontré aucune résistance sur son parcours , comme l’entrée de Jésus à Jérusalem, après des années de règne de tout puissant général Bozizé, s’en est suivi
par un désenchantement et un crime de masse sur la paisible population Centrafricaine,
l’ immature politique et le manque d’autorité de ce dernier à plonger le pays dans un chaos
Indescriptible, ainsi la communauté internationale et les chefs d’Etat de la sous région étaient
obligés de mettre un terme a son exercice de pouvoir chaotique.
La Centrafrique depuis son indépendance avait été toujours gouvernée par des hommes comme dans la plupart des pays de ce monde et la désignation par le CNT de madame Catherine Samba Panza avait eu un gout de jus d’orange sucré mais l’enchantement ne sera que de courte durée
Un adage populaire dit qu’on mesure la valeur d’un maçon au pied du mur, c’est ainsi que très
Tôt les dérapages et les erreurs vont s’accumuler au point de rendre hystérique les Centrafricains,
La présidente de transition qui pourtant à eu à vivre les gestions arbitraires de ses
Prédécesseurs va commettre des infractions élémentaires et ériger en mode de gouvernance d’un Etat, une gestion familiale, amicale, clanique et ethnique.
Comme il n’y a jamais deux sans trois, nous avons assisté jusqu’ à ce jour à des chroniques financières et des gestions scabreuses des deniers publics ainsi que des affaires dites « don
Angolais, du don qataris, du supposé 1620 carats de diamant emporté en Afrique du sud lors de son
Déplacement pour l’inauguration de notre ambassade offert par ce pays et bien d’autres affaires »
Hormis ces problèmes financiers s’ajoutent les problèmes politiques, nous devrions garder à l’esprit
Que cette transition avait été instaurée dans le but de nous amener si tôt et dans un délai raisonnable à un Etat constitutionnel, hors de toutes les chancelleries occidentales et africaines la volonté effective
des autorités de Bangui ne s’y prêtent pas, il est de secret pour personne que la présidente de Transition joue un trouble jeu, sa responsabilité à lutter convenablement contre l’insécurité et les poches de résistance demeure notoire, c’ est pour cette raison qu’elle nous a servi et à utiliser l’insécurité pour demander et prolonger à plusieurs fois son mandat
Le 15 ou le 18 Aout 2015 le mandat de la présidente de Transition arrive à échéance, un énième renouvellement de son mandat serait un de trop c’est pourquoi, vu les retards pris dans les recensements de la population, vu un report probable de la date des élections présidentielles et législatives qui à notre avis est inéluctable
Nous proposons
1/ Le non renouvellement de la présidence de Transition
2/ Le non renouvellement de la commission nationale de Transition
3/ Le renouvellement de la cour constitutionnelle de Transition
4/ La mise en place d’une nouvelle équipe de la commission nationale de Transition avec un représentant de chaque parti politique et des associations politiques et des membres de la société civile et le nouveau CNT élira trois jours après le nouveau président de Transition pour un seul mandat qui est celui d’aller aux élections.
Fait à Paris le 31/07/2015
LE Président du collectif Etat de Droit et de Progrès
Monsieur BANGAKE DIDINY Pacôme
Téléphone 07 /78/76/52/06 Mail : pacomedidiny@yahoo.fr
Ampliation
République Française : l’ Elysée, Quai d’Orsay
Ambassade de France à Bangui
Ambassade des USA
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